Le perso mystère [Histoire en cours]

Je vais poster ici l'histoire inventée d'un perso existant de OP. Pour ceux que cela pourrait amuser, il faudra essayer de deviner de qui il s'agit. Pour les autres bonne lecture et merci de donner votre avis.
C'est parti, voilà le premier chapitre :

1. Un orphelin comme les autres

Dans un monde où aucune morale ne subsiste, peu de gens regardent les orphelins. Ils deviennent l’incarnation de l’échec de la société. La machine qui produit de riches marchands ou de grands leaders, laisse derrière elle quelques produits de déchet. Né dans une situation que rien ne semble pouvoir changer, l’orphelin voit sa vie toute tracée devant lui.


La main tendue en avant, il essayait de gagner une maigre subsistance. Loguetown était une ville où on ne voyait pas d’orphelins à condition de maintenir son regard haut. C’est pour cette raison que le jeune enfant avait du mal à obtenir sa pitance. D’un naturel observateur, il avait appris de nombreux moyens de décider les passants à lui faire l’aumône. Il répétait quelques formules de politesse pour faire sentir les récalcitrants coupables. Il se collait aux plus riches afin qu’ils s’empressent de lui donner quelques sous pour s’en débarrasser. Il pleurait devant les émotifs pour qu’ils le prennent en pitié. Malgré ces combines, les interactions avec ses proies finissaient souvent par un échec si ce n’est par un douloureux coup de pied.


Pour les observateurs de ce monde, le mendiant est quelqu’un qui passe sa journée à ne rien faire. Les nantis se plaisent à penser que la pauvreté est la faute de ceux qui la subissent. Un verre de vin à la main, les pieds chaussés dans des pantoufles de velours et le cul logé dans des fauteuils brodés inutilement d’or, ils lancent des aphorismes tels que :


« S’ils travaillaient, ils auraient été moins pauvres. » ou bien « Vivre au crochet des autres est une honte avec laquelle seule cette engeance peut vivre. ».


L’enfant aurait préféré pouvoir travailler, mais personne ne voulait de lui. D’aucun ne le jugeait digne de confiance sans même lui donner une chance. Même pour les travaux ingrats tels que la manutention, on ne l’acceptait pas. Alors, il se contentait de ce qu’il avait. Accepter les injures et les coups sans broncher est le lot de celui qui vit sans métier. Aucun de ses bourreaux n’imaginait un seul instant qu’il avait une fierté, un amour propre.


Dans l’esprit de la majorité des gens, les orphelins méritent les insultes et les coups, ne serait-ce qu’à cause de leur existence. Ils sont la preuve tangible que le monde fait fausse route. Alors, au lieu de se remettre en question, on préfère les exclure. En marge de la société, ils sont tenus responsables de leur situation. Ils ne peuvent que l’accepter et vivre avec.

Le jeune garçon ne réfléchissait pas souvent à sa situation. N’ayant connu que cela, il l’acceptait comme une évidence. Parfois, dans le froid et sous la pluie d’une nuit d’hiver, il rêvait d’être traité comme un de ses enfants qu’on tenait par la main ou qu’on habillait chaudement. Le reste du temps, il était trop accaparé par la nécessité de trouver quelques sous ou bien trop fatigué par une longue journée sans pain, pour prendre le luxe de cogiter.


D’ailleurs, son occupation n’était pas aussi simple que l’on pouvait supposer. En effet, outre les astuces qu’il devait sans cesse améliorer, il ne pouvait mendier partout où il voulait. La ville était divisée en territoire et était contrôlé par des factions violentes et sans pitié. Couchés sur leur bout de carton, les vagabonds avaient l’air inoffensif. Cependant, dès qu’il s’agissait de protéger leur gagne-pain, la moutarde leur montait au nez. Pour un gamin, qui n’avait aucun compagnon ni ami, gagner un coin de rue était une prouesse. Il avait réussi à s’imposer par une force physique impressionnante mais surtout par un regard qui terrifiait ses vis-à-vis.


Le jeune orphelin menait une vie misérable sans espoir de changements quand il rencontra son sauveur. Il était venu à bout de cinq truands qui lui disputaient son coin de rue quand il rencontra l’homme à la cape. La première personne qui le considéra comme un être à part entière.

Bon retour Denver ^^ ça fait plaisir de te savoir à nouveau parmi nous !

Pour ton personnage j'ai été spoilé alors je ne dirai rien et attendrai la suite de ta présentation !

Coucou Berni ! Ça fait plaisir de te revoir

Je t'ai lu et j'ai pas trouvé qui c'était ^^' J'aurai tendance à parier sur un révolutionnaire... Ivankov ? (nan trop vieux...) Inazuma ?

Sinon rien à redire, très bon texte, c'est juste bizarre de voir la taille (size) de ton écriture varier d'un paragraphe à l'autre...

Merci de votre accueil.

Parlons de la variation de police. L'une des police correspond à l'histoire et les paragraphes sont au passé, l'autre correspond à des réflexions d'ordre général et les paragraphes sont au présent. Pour éviter la confusion j'ai préféré les séparer.

Non ce n'est pas Ivankov ni Inazuma. Restez à l'affut, la suite arrive.

Concernant trésor, je suis vivement intéressé par un avis sur l'histoire du perso puisque tu sais de qui il s'agit. Un petit mp avec un avis serait un bon cadeau de bienvenue.

Berni, tu es revenu !! Ca fait plaisir de te revoir, dire que je pensais que tu étais réellement partit T.T
Bref, bref, ton histoire à l'air sympathique, malgrès le fait que je ne vois pas de qui tu peux bien parler.
Cependant, a t'on le droit de te demander la faction de ton personnage ? Marine ? Pirate ? ou chasseur de prime ?

Répondre à la question gâcherait le jeu, il y aura dans chaque paragraphe des indices sur son identité.

Coucou mon ptit Berni !!! Ca fait plaisir !!!

Dis donc , t'as posté dans Pirates !!! Pirates ?????

Reste parmi les fiers représentant de la Marine !!!!

et viens sur la CB !

IMPORTANT :

• Faîtes vos propositions par mp.
  
• Le fait que je publie dans pirates ne veut pas dire que j'en serai un.

Comme je ne compte suivre aucune logique particulière, voici un moment important de la vie de mon personnage en RP. Cela permettra aux lecteurs de comprendre au mieux l’importance de cette rencontre pour mon petit protégé.

2. L’homme à la cape.

*Encore un combat inutile, combien de fois dois-je les tabasser pour qu’ils comprennent ?*


Je regardais le résultat de mon combat, non sans fierté. Par terre, il y avait cinq hommes en différentes positions. Tous étaient couchés mais certains formaient d’étranges angles avec leurs membres et leurs troncs. Du sang s’écoulait dans les caniveaux emportant avec lui, la preuve de mon irréfutable supériorité. Les vêtements déchirés de mes victimes auraient pu témoigner de ma férocité s’ils n’étaient pas dans cet état avant le début du combat. Je me demandais même si en les cognant je n’avais pas arrangé leur parure. Plus que tout, c’était les bruits de souffrance qui émanaient d’eux qui me faisaient frémir. Des lamentations, des gémissements et même des pleurnichements résonnaient dans ma tête comme un hymne à ma gloire.


*Finalement, je ne suis pas si mécontent de les voir revenir à la charge. Sans leur sacrifice, je ne me serais pas su capable de tant de violence. Peut-être devrais-je conquérir ce territoire. Je pourrais, ainsi, me la couler douce*


Grâce à cette victoire, je sentais poindre l’espoir d’une vie moins rude. C’est à la force de mes bras que je pourrais devenir un mendiant régnant. M’étant habitué à vivre dans la misère, je ne pouvais qu’envier ces chefs de faction qui vivaient de ce que rapportait leurs sbires.


J’étais perdu dans mes réflexions quand je vis s’approcher de moi un homme en cape. Il mesurait environ trois mètres et était d’une stature impressionnante. Large comme deux, il arborait fièrement une musculature digne d’un géant. Ses bras dont le périmètre égalait celui de mon torse témoignaient de sa force phénoménale. Quant à ses cuisses, il ne me fallut pas longtemps pour comprendre qu’un coup de leur part démolirait Loguetown. Il arborait une grande épée à son dos. J’étais en présence d’une monstruosité de la nature, un homme capable de me tuer en un tour de main.


*Je ne vais pas commencer à avoir peur des adultes. Si je veux un jour avoir la belle vie, il faut que je sois courageux.*


- Je n’ai pas peur de toi le balourd. Prends-toi ça !


Je fonçai droit sur mon adversaire, le poing tendu en avant. Juste avant l’impact, je fermai les yeux craignant de ne plus jamais pouvoir les rouvrir. Le choc de ma main sur son tibia ébranla tout mon squelette et je tombai par terre transis de douleur. Instinctivement, je me roulai en boule afin de me protéger des coups qui suivraient forcément ma provocation.


*J’ai été trop téméraire, je vais me faire tuer par ce démon… J’ai tellement peur.*


Ouvrant les yeux après quelques secondes de calme inattendu, je vis un spectacle improbable. L’homme que j’avais agressé, se roulait par terre de douleur. Il tenait son tibia et faisait des bruits aigus. Quand nos regards se croisèrent, il interrompit son mouvement et me regarda droit dans les yeux. Il se mit à sourire, puis à rire franchement. Les larmes aux yeux, il se releva et me tendis la main.


- En voilà du courage. Attaquer quelqu’un de ma stature alors que tu n’es qu’un enfant est un signe de bravoure. De plus je vois que tu t’es débarrassé de ces cinq clodos. Pas mal petit.


Perplexe, je ne pouvais réagir ni à ses mots ni à la main qui me tapotait la tête. Je suppose qu’elle essayait d’atteindre mes cheveux, mais vu sa taille, elle couvrait presque toute ma tête.


- Allons petit, t’as perdu ta langue ? Je croyais que tu n’avais pas peur de moi. Viens je te paye à manger, j’ai une proposition à te faire.


Affamé après un jeun prolongé et un dur combat, je suivis docilement l’homme à la cape sans penser un seul instant à ce qu’il m’avait dit.

C'est pas Joz l'homme-diamant? Ou alors Satch?

Il n'est pas mort Satch? Et puis par mp les propositions svp ^^

Oui excuse moi j'avais zappé.
Et je savais pas que c'était les persos actuel, je pensais que c'était l'enfance d'un perso qui est maintenant plutôt vieux ^^.

yop berni, welcome back

Ce personnage est celui que j'incarnerai car j'abandonne le mien. Il est bien vivant et il est trop classe ^^.
Salut Spatha ^^.

Troisième partie de cette histoire. De retour à un style narratif. De nouveaux indices sur l'identité de mon perso. Des phrases sans verbes ! (Non, c'est juste dans l'intro). Allez bonne lecture et n'oubliez pas que c'est par mp qu'il faut faire les propositions.

3. De nouvelles perspectives

La proposition de son vis-à-vis était un peu étrange mais elle a su faire fléchir notre jeune garçon. Impressionné par sa détermination, le monsieur décida de le faire entrer à un dojo où il apprendrait l’escrime. Un de ses amis sur l’île de Dawn lui avait demandé de recruter. Il pensait avoir trouvé une recrue intéressante en ce jeune garçon. Il ne réalisa pas que le jeune orphelin n’avait retenu de son discours que le fait qu’il serait logé et nourri. En effet, le gamin était prêt à tout pour ce que tout le monde considère comme acquis.


Ils partirent donc ensemble pour l’île de Dawn. Le garçon ne sut ce qui l’y attendait que lorsqu’il fit la connaissance d’une autre recrue. Un jeune garçon du même âge avec un air débonnaire et une tignasse rousse toujours mal coiffée.


Les deux jeunes garçons se ressemblaient en plusieurs points. Tous deux n’avaient pas eu une vie facile mais il émanait de leur personne un charisme indicible. En effet, l’impression qu’ils dégageaient démentait leurs origines modestes. Parés de vêtements neufs, ils étaient assez élégants. Ils parlaient avec aplomb et avaient l’assurance de grands chefs. Seules leurs manières à tables trahissaient leur manque d’éducation. Les années de privation avaient tellement frustré nos jeunes amis qu’ils ne pouvaient se retenir de se vautrer dans la nourriture. Le spectacle qu’ils donnaient à chaque repas amusait leur mécène. Par contre, il différait de part leur caractère, l’orphelin était orgueilleux et prétentieux. Son camarade était simple et humble.


A chaque discussion, notre protagoniste finissait par avoir le dernier mot par abandon de son interlocuteur. Cela l’agaçait au plus haut point et ils finissaient par débattre sur leur débat. Les membres de l’équipage intervenaient souvent afin d’empêcher notre héros colérique d’agresser son camarade stoïque. Ces quelques disputes étaient vite oubliées et une atmosphère de franche camaraderie s’installa le long de leur voyage. Arrivés à destination, ils étaient devenus amis et se promettaient de le rester à jamais.


Arrivés au dojo, ils durent quitter l’équipage qui les avait acheminés à ce port. Le jeune orphelin reçut pour cadeau de départ une promesse de son bienfaiteur :

« Entraîne-toi aussi dur que tu le pourras. Une fois ce sera fait, je te laisserai prendre ta revanche sur moi. »


C’est avec la certitude de surclasser tous les autres que notre héros poussa la porte de son futur foyer.

Visiblement, la grammaire fait son retour triomphal sur le forum, re-bienvenue à toi, espèce de de Bescherelle !

La grammaire ne meurt jamais ! Merci à toi Brask, j'espère que tu joueras au jeu que j'ai proposé.

Mon quatrième post est aussi un RP. De même que le précédant, il met en scène une importante rencontre. Pour ceux qui se demandent quelle longueur aura mon texte final, je n’en ai aucune idée.

Déjà 11 personnes ont deviné le nom du perso. Le cinquième post viendra avec la réponse.

PS : Oui j’appelle un des perso Bernie en hommage au défunt Bernitiel Dever.

4. Un homme nommé Bernie

Au début de l’après-midi, nous étions arrivés devant un grand dojo en ébène. Il y avait un homme endormi le dos à la porte. Cet individu se couvrait la tête avec un chapeau étrangement coloré et à bord large. Il était vêtu d’une large cape rectangulaire d’où émanaient quelques tresses de fils à intervalles réguliers. Il ronflait de manière ostentatoire et bavait légèrement sur ses vêtements. Je m’approchai de lui et lui donnai un coup de pied. Il ne fut absolument pas gêné et continua sa sieste. Agacé par cet obstacle, je m’apprêtais à le corriger sévèrement quand mon ami fit un geste salvateur. Il me mit la main sur l’épaule et dit :


« Hé monsieur, vous pouvez nous laisser entrer ? Nous sommes à la recherche du maître de ce dojo. »


Étrangement, notre dormeur se réveilla. Il renifla bruyamment pendant quelques secondes puis cracha en direction du sol un jet de couleur indéfinie. Il nous fit un regard sommeilleux puis prit la parole.


« Allez entrez les enfants, entrez. Je vous l’amène tout de suite. »


Il nous ouvrit la porte en nous priant d’attendre dans le vestibule. La pièce était large et lumineuse. Près de l’entrée, il y avait une estrade sur laquelle on voyait un présentoir. Il contenait quelques étranges épées de différentes tailles. Chacune était faite d’un assemblage de quatre bambous et d'une garde. Dans la partie intermédiaire, on voyait quelques tatamis se succéder. Au bout de la pièce on voyait deux sièges imposants. Je regardais mon ami et lui dis.


« - Eh ben, pour un vestibule, c’est drôlement grand. Il fait la taille du dojo à mon avis. Qu’est-ce que tu en penses ?


- Je ne pense rien le ventre vide.


- Ah parce que le ventre plein t’es un génie ?


- Je n’écoute pas non plus le ventre vide.


- Et un gros pain dans ta tête, tu le sentirais le ventre vide ?


- Ça dépend à quel point il l’est. En l’occurrence, je doute que tes coups de femmelette puissent atteindre qui que ce soit. Alors, je pense être à l’abri d’office.»


*Il fera moins le malin quand je lui aurais pété sa face.*


« Je pense que tu vas le sentir passer celui-là.»


Bien planté sur mes pieds, je tendis mes muscles et en tournant un peu sur moi-même, j’imprimai à mon bras un mouvement. Ce mouvement fut accompagné d’une rotation de mon avant bras et d’une forte flexion de mes doigts. Un coup de poing magistral prenait naissance dans ce dojo incrédule, Shanks serait le premier homme à visiter la lune. À quelques millimètres de ma cible, mon esprit commençait déjà à imaginer l’exploit que j’allais produire. Je l’imaginais s’élever dans les airs, rouler sur lui-même pour terminer sa course sur les terres inexplorées de notre satellite. J’anticipais avec délectation ma vengeance avant d’être interrompu par un grincement venant du fond de la salle.


Je me tournai vers la droite et je vis s’approcher de nous un homme en veste et jupon bleus indigo. Arrivé à notre hauteur, je pus reconnaître le dormeur de tout à l’heure. Il avait pris la peine d’enlever son accoutrement ridicule et de faire sa toilette. Il avait l’air plutôt bien fait avec ses cheveux blancs qui lui retombaient sur la tête et sa démarche altière. Il s’arrêta à côté de moi et se baissa jusqu’à mettre son front au contact du mien. Entre temps, il avança ses deux mains au contact de mes tempes. Je ne lui donnai pas le temps de finir ce qu’il projetait de faire. Agrippant mon camarade je criai à l’adresse du vieux


« Je suis peut-être pauvre, mais je joue pas à ce jeu-là. Il y a des limites à ce que je peux faire et satisfaire un vieil obsédé est inacceptable. »


Prestement, j’agrippai mon jeune camarade pour courir vers la sortie de ce lieu de dépravation. Mon élan fut interrompu et je m’arrêtai net après mon premier pas. Je croyais que le vieux m’avait retenu mais je fus surpris de voir que c’était du fait de mon ami. Il était raide comme une poutre et avait le regard vitreux.


* J’y crois pas, il dort comme ça. En plein milieu, debout… Allez pince-le, tu l’engueuleras à l’abri.*


Un pincement de premier ordre fut fait. En effet, la peau était devenue rouge, chaude et tuméfiée, de plus un filet de sang coulait.


*Ça vaudra pour ton insulte de tout à l’heure.*


Nouveau départ, suivi d’un second arrêt. Shanks ne bougeait pas. Il était définitivement dans le cirage. J’étais seul face à l’ennemi. Je ne pouvais compter que sur la force de mes bras pour me sortir de cette situation critique.


*Celui-là est moins grand que l’autre. Rappelle-toi de ne pas viser le tibia. Il faut viser ses parties intimes.*


Aussitôt pensé, aussitôt fait. La technique sus-citée fut utilisée exception faite de l’orientation de mon corps. Confiant dans mes chances, mes jointures se préparaient à rencontrer les parties molles de mon adversaire. Au lieu de cela, je ressentis un choc violent. C’était plat et lisse mais surtout dur. L’onde de choc se transmis de ma main jusqu’à mon omoplate me coupant le souffle et l’herbe sous les pieds. Transis de douleur, pour la seconde fois, j’attendais par terre le châtiment inéluctable. Il allait souiller mon corps pur avec ses sales pâtes de vieux. J’avais imaginé autre chose pour ma première fois.


*Ce sont des monstres, ils sont solides de partout. Et cette lopette de Shanks ne bouge toujours pas.*


Je vis le vieux recommencer le même geste avec mon camarade.


*Il va y passer avant moi, bien fait pour lui.*


Il n’alla pas plus loin que le contact avec le front. Un sourire se dessina sur son visage et ce fut mon tour.


« T’es bien marrant comme gars. Sache que je ne me sépare jamais de ma coquille. Beaucoup de mes élèves sont souvent pris par l’envie de m’attaquer à cet endroit. Je suis Bernie et à partir d’aujourd’hui je t’enseignerai à vivre comme un escrimeur.»


Il me tendit une main que je pris en me relevant. Pendant que je m’époussetais, il souleva mon ami et me dit.


« Vous avez du potentiel tous les deux. Franck a bien fait de vous emmener ici. Allons coucher celui-là puis on prendra un bon repas et on fera connaissance. »


Je n’eus d’autre choix que de le suivre. Il était certes un homme louche mais j’avais vraiment faim.

Et voilà le tant attendu 5ème post. La fin du jeu que je vous ai proposé. Un 5ème volet fort en émotions (si je ne l'ai pas foiré). Bonne lecture.

EDIT : On m'a déjà dit que le perso est loin d'être émotif. Eh bien c'est un gamin, ne l'oubliez pas. Il aura bien le temps d'avoir le caractère qu'il a maintenant. Restez cohérent avec mon histoire pas celle de OP.

Liste des gagnants dans l'ordre :

1. Morizui Ryuko
   
2. Masamune
   
3. Franky
   
4. Monkey D. Garp
   
5. Sencha Diviciacos
   
6. Vilgrim
   
7. Andrew Jackson
   
8. Kyrosis
   
9. William Morgan
   
10. Edword Boobap
    
11. Portgas D. Ace
    

Le jeune orphelin avait peut-être un nom, mais il ne s’en souvenait pas. Pendant les années qu’il vécut à la rue, personne ne s’intéressa à son patronyme. Lui-même ne voyait pas l’intérêt d’en avoir un. Il vivait comme une bête sauvage payant sa croûte au prix de la sueur et du sang.


Cependant, la situation avait changé. Il allait vivre avec son maître Bernie et son camarade Shanks. Il n’était plus seul et devait par conséquent avoir un nom. Son tuteur de fortune se chargea de le nommer. Il l’appela Mihawk à cause de son regard de faucon. Bernie n'était pas doué en anglais. Il ajoutait ou retranchait souvent quelques syllabes aux mots qu'il disait.


Il était enfin devenu un être humain. Il aurait droit à un amour propre, mais aussi à la vraie vie et ce qui s’en suit. Quittant sa position de bête, il était enfin reconnu par quelqu’un.


Quand il entendit son nom, il cacha ses yeux et mordit ses lèvres. Puis vaincu par l’émotion, il sanglota une fois puis deux et finit par verser des larmes. Elles lui brûlaient les yeux et coulaient chaudes sur ses joues. C’étaient des larmes de joies. Les années de souffrance étaient derrière lui. Peu lui importait les épreuves qui l’attendaient, il avait pu s’extirper de son destin funeste. Il répétait à voix basse le nom qu’il avait reçu :


« Mihawk… Mihawk… Mihawk »


Puis, il se leva de son siège. Submergé par l’émotion, il se jeta dans les bras de son maître. Dans son esprit se mettait en place quelques notions dont il avait été privé. Désormais, il avait un père en la personne de son maître et un frère incarné par Shanks. Il avait, à partir de ce jour, le droit de chercher le bonheur.

Et voilà j'ai tous lu ^^. Franchement, ton histoire est vraiment excellente, tu nous montre un côté de MiHawk qu'on ne connais pas et c'est vraiment réussie.
Par contre ça me parait bizarre que tu cites un Mi Hawk un peu nerveux sur les bords et assez susceptible alors que dans le mangas il est plutôt calme et pas du genre à perdre son sang froid, mais bon tu nous montre son enfance, alors il a forcèment eu le temps de s'arranger depuis ^^. En tout cas félicitation et bonne continuation pour le reste de la fiche.

Oui félicitations pour l'histoire du perso, c'est très classe. Il y a juste un point qui me chiffone, c'est Shanks, autant le caractère que tu décris est vrai quand il est adulte, mais lui aussi est un enfant. Après c'est personnel mais je l'aurais plus vu comme un Luffy que comme ce qu'on voit de lui maintenant.

@ Franky : Effectivement, j'ai tout prévu pour qu'il soit tel que le manga le décrit au détail près.


@ Jack : Pour être honnête j'ai gardé de Shanks un caractère ressemblant à celui qu'il a adulte pour deux raisons :
- Même à l'âge adulte Shanks garde un côté enfant prononcé.
- Je ne voulais pas prendre trop de libertés avec le caractère d'un personnage que je ne jouerai pas.

Merci d'avoir lu ce que j'ai écrit, ça fait plaisir de se savoir soutenu. J'espère que la suite vous plaira tout autant si ce n'est plus.

Oh mon Bescherelle !

Tu vas l'avoir le Shichibukaï ! Tu vas l'avoir !

Je t'ai lu, et en entier s'il te plait, et ça m'a franchement plus. On découvre une autre facette de Mihawk à travers une histoire originale et intéressante. Tu expliques d'où il connait Shanks (marrant j'aurai jamais parié sur des connaissances d'enfance) et ça c'est bien !

Maintenant par contre, tu vas nous dire combien de chapitres tu comptes faire ? 10 ? 12 ? Je te l'ai déjà dit mais à ce rythme là tu vas exploser le record de Dan ^^'. Cela dit, j'attends la suite avec impatience !

Merci d'avoir pris la peine de me lire, je ne ferai la suite qu'après le passage d'un GdJ. Comme tout le monde sait que je débute en RP, j'ai peur qu'on me juge d'emblée incapable d'incarner le perso. A mon tout début, je me serais rangé à cet avis, mais là, je pense pouvoir y arriver si j'ai l'approbation du staff.
En ce qui concerne la longueur de mon histoire, je dirais que tes estimations sont plutôt correctes. C'est aux alentours d'une douzaine que j'en ferai. Maintenant, je peux soit abandonner le perso si un mj me le conseille et donc m'arrêter là, soit me prendre au jeu et en faire beaucoup plus.

@Rebelle, je n'ai pas vraiment voulu insister sur les émotions de mon personnage. Après tout, c'est juste son histoire donc une narration des évènements de sa vie. Mais, comme je ne peux rien refuser à un homme de deux mètres de haut et d'un de large, je reprends mon cinquième post en RP.

@Tous ceux qui liront : Merci de bien vouloir me dire si j'ai réussi à exprimer les émotions de cet enfant.

5 bis. Je m’appelle Mihawk

Alléché par la perspective d’un bon repas, je suivis le vieil homme. Malgré son âge, il semblait en forme et soulevait Shanks comme une botte de radis. À la sortie du dojo, sa tête heurta le battant de la porte, ce qui me fit sourire un brin.


Nous suivîmes une route bordée d’arbres et de fleurs dont je n’avais pas cure. Au bout de cette route, nous nous arrêtâmes devant une cabane en bois. Elle était grande et plutôt bien faite. Une porte siégeait sur sa face antérieure encadrée de deux fenêtres. Près de la poignée, une serrure reçut la visite impromptue de la clé de Bernie. En effet, le vieil homme engagea une guerre d’usure entre sa clé et la serrure adverse. Pendant que sa gorge s’occupait d’émettre des sons étouffés par ses lèvres, sa main se tordait en tous sens afin de vaincre la résistance de l’ennemi. De ce combat, le verrou stoïque fut le vainqueur. Alors, emporté par sa rage Bernie s’écria.


« Vas-tu t’ouvrir, saleté de porte ? »


Un coup de poing au milieu de la porte susnommée suivit cette remarque. Cette fois-ci, le résultat fut probant. Le poing de Bernie traversa le bois. Quand il eut retiré son bras, nous vîmes à travers la lucarne nouvellement aménagée, une femme recroquevillée par terre. Elle tremblait de peur et se cachait le visage avec les deux mains. Le vieil homme se gratta les cheveux avec la main et dit honteusement.


« Excusez-moi madame, je me suis trompé de maison. Je réparerai ça tout à l’heure. »


Nous quittâmes sans attendre notre victime pour arriver devant une seconde cabane à sa droite. En chemin, je m’adressai au monsieur en ces termes.


« - Vous ne seriez pas un peu sénile ? Je me demande si un vieux schnock comme vous peut m’entraîner.


- Tu veux une réponse ? En voici une. »


Cette fois-ci, ce fut un coup de pied qui clôtura son énoncé. Il prit ma direction avant de s’arrêter au niveau de mon torse. Ce dernier se chargea d’emmener dans sa trajectoire le reste de mon corps vers une seconde porte. Je reçus au total deux coups : celui du vieux sur mon thorax et celui de la porte dans mon dos. La douleur était sourde et me coupa le souffle. J’étais déjà éreinté par le voyage et par la faim, une sensation de coton contre ma tête me surpris. Un œil qui se ferme tout seul avant de se rouvrir péniblement, une tête qui ne pouvait plus résister à la gravité, une main qui ne voulait plus se soulever, me firent l’impression que je perdais connaissance. J’avais complètement oublié la présence des deux autres. Je plongeais dans un abysse de douceur avant de reprendre totalement connaissance. Une odeur puissante me donna un coup de fouet et me sortis de ma torpeur. Et j’entendis la voix du vieillard.


« Allons petit, tu me déçois. Allons manger, tu dormiras plus tard. »


Le choc de mon dos contre la porte l’avait totalement sortie de ses gonds. Je me serais attendu à des représailles de la part du gardien furieux de la cabane, si je n’étais pas si éprouvé. Sans prendre mes précautions, je passai à côté du cadavre fumant et n’en fut nullement gêné.


Le vieux monsieur jeta l’enfant toujours endormi et s’installa à table avec moi. Il me servit à manger avant de faire la même chose pour lui. Le déjeuner était composé d’une grande quantité de riz et d’autres ingrédients que je ne pris pas la peine d’identifier. Pendant qu’un flot hétéroclite d’aliments traversait ma bouche, le vieillard me tint un discours que je n’entendis que d’une oreille.


« Petit, à partir d’aujourd’hui, je serais ton maître. Je t’apprendrai non seulement à combattre, mais aussi à devenir un homme, un vrai. Dans la vie, il faut toujours… »


Le reste de ces paroles dut abandonner l’idée de parvenir à mes oreilles. Je n’étais pas d’humeur à écouter un vieil homme radoter.


C’est par une question que mon repas se finit.


« - Tu as compris ?


- Oui m’sieur


- Bon maintenant que les formalités sont faites, quel est ton nom ?


- Je n’ai pas de nom. Personne n’a pris la peine de m’en donner. Tout ce que les gens me veulent, c’est que je dégage de leur vue.


- Ça ne va pas du tout. À partir de maintenant, tu vivras dans ma maison et fera partie de ma famille. Considère-moi comme ton père. »


Les mots qu’il employa firent sur moi beaucoup d’effet. Derrière mon sternum, se propageait une onde de chaleur qui envahit le reste de mon torse. Une douce sensation de caresse emprunta mon coup et me fit trembler. De peur de perdre contenance, je répliquai.


« - Vous croyez vraiment que j’ai besoin d’une famille ? Je peux très bien vivre tout seul.


- Personne ne mérite de vivre tout seul petit. Tu as beaucoup souffert, je le vois. Laisse-moi te venir en aide. »


* M’aider ? Où étais-tu quand je crevais de froid ? Où étais-tu quand je m’arrachais la peau des mains tellement j’avais faim ? Où étais-tu quand je me faisais frapper par qui le désirait ? *


« - M’offrir un repas et un gîte est tout ce que vous pouvez faire. Ne comptez pas sur moi pour venir vous manger dans la main juste parce que vous me parlez gentiment.


- Je comprends ta colère. Rien ne viendra effacer les épreuves que tu as vécues. Allez ne sois pas rancunier, la vie a tant à offrir. Je te donne ma parole que je te prouverai que la vie vaut la peine d’être vécue. Aie confiance en moi. »


L’intérêt que portait Bernie à mon égard me déstabilisa. Je m’étais habitué à vivre en marginal sans attendre aucune marque d’affection des autres. Pourtant, et ce depuis ma rencontre avec Franck, je m’immergeai dans un monde où j’avais ma place. La voix du vieil homme et ses paroles faisaient une brèche dans mon intransigeance. Je commençai à me dire que j’étais peut-être tiré d’affaire. La chaleur qui avait atteint mon coup montait dangereusement le long de ma gorge. Une sensation d’oppression me surprit au niveau de ma glotte.


« Puisque tu es mon fils, je vais te donner un nom. Regarde-moi dans les yeux. »


Il me prit le menton dans la main et souleva mon visage à hauteur du sien. Nos visages se rencontrèrent et il dit.


« Quel beau regard tu as là. Je pense que je vais t’appeler… »


Pendant que je restais coi, je vis le vieillard se prendre la tête dans les mains et bredouiller. Il resta ainsi quelques secondes avant de s’exclamer, le doigt tendu en avant.


« Mihawk, tu t’appelleras Mihawk. »


À ces mots, le doux fourmillement qui venait de ma gorge atteignit mes joues. Je sentais qu’il s’approchait de mes yeux et que je finirais par perdre tout contrôle sur moi-même. Je baissai la tête et cachai le visage entre mes mains. Le fourmillement gagnait en intensité, je ressentais un trouble grandissant. J’avais fini par croire, inconsciemment puis consciemment aux paroles du vieil homme. La chance me souriait enfin, j’allais devenir un être humain à part entière. Les réminiscences des images que j’imaginais pour me réchauffer l’hiver, achevèrent de me faire céder. Une dernière tentative de me mordre les lèvres pour m’empêcher de pleurer fut vaine. Je sentis mon torse se soulever et mes yeux se fermer avec mon premier sanglot. Un deuxième sanglot suivit. Puis, un flot déferlant d’émotions prit le contrôle de mon corps. Pleurer, je ne pouvais que pleurer. Des larmes chaudes naissaient aux coins de mes yeux pour mourir à hauteur de mes lèvres. Elles étaient douces et levaient avec leur pouvoir mystique le poids de ma souffrance. Sans m’en apercevoir, je répétais doucement le don que je venais de recevoir.


« Mihawk… Mihawk… Mihawk. »


* J’imagine que si Bernie est mon père, alors Shanks sera mon frère. Je vais peut-être avoir une vie qui en vaut la peine avec ma nouvelle famille.*


Quand cette pensée me vint, je ne pus me retenir de me jeter hors de mon siège vers le vieil homme. Il me prit dans ses bras en me passant sa main sur la tête entière.


Un nouveau chemin s’offrait à moi et c’est avec enthousiasme que je l’empruntai.