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[Gouvernement Mondial]Petyr Pyvell [Validé]

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[Gouvernement Mondial]Petyr Pyvell [Validé] Empty [Gouvernement Mondial]Petyr Pyvell [Validé]

Message par Petyr Pyvell Dim 24 Oct - 14:42

.:Présentation du Joueur:.

Prénom :
Anis
Age :
Vingt printemps pour l'instant
Ce que vous aimez :
Ce qui me vient le plus naturellement, c'est la lecture. Je dévore sans distinction mangas et œuvres de fantaisie dont mes préférées sont "A Song Of Ice And Fire" et "L'assassin royal". Ensuite, je dirai que c'est probablement la boxe et dans une mesure moindre la programmation et les sciences.
Ce que vous n’aimez pas :
Pas grand chose, conscient de n'avoir aucun droit de juger, je ne juge pas.
Première impression :
J'évite d'avoir des impressions un peu trop hâtives, mais pour l'instant je n'ai aucune critique.
Comment avez-vous connu ce forum :
Par la page news de onepiecescan.com



.:Présentation du Personnage:.

Nom
Pyvell
Prénom:
Petyr
Age:
32
Sexe :
Masculin
Est-il existant ou inventé ?
Inventé
Race :
Humaine
Histoire :
John Sands


Le chant des clairons déferlait sur la ville en vagues tumultueuses et extatiques. Les notes s'enchaînaient en une trame tantôt fraîche et enjouée tantôt effrénée et exaltée.
Dansant dans la joie et l'abondance, la population du Conflans fêtait le mariage de leur princesse.
John Sands, rejeton sans parents des bas-fond de la capitale, se frayait péniblement un chemin parmi les fêtards. Ni grand ni fort, ni agile ni rapide, sa progression dans les ruelles se faisait rude et malaisée mais finalement, il déboucha sur les portes de la ville.
Grandes dans des proportions fantaisistes, les portes n'imposaient pourtant aucun sentiment de grandeur, elles crachaient une impression disgracieuse de difformité. Leur hideur partiellement camouflée derrière des décorations festives et des rubans en papier bariolés, elles ingurgitaient une foule compacte et bruyante venue assister aux festivités.
John, se faufilant entre les jambes et poussant de ses mains menues des ventres adipeux et collants de sueur, parvint à s'extirper de la ville grouillante. Libéré de la mélasse humaine, il s'élança dans une course mesurée vers la falaise surplombant la ville.
Le palais royal, dominant le reste des habitations, s'écoulait de toute sa hauteur sur le flanc déchiré de la falaise. Loin de donner l'image austère de la majesté, il semblait se prélasser tellement il paraissait couché sur le mur de rochers. Mais malgré ce manque navrant de grandeur, paré de sa robe blanche et luisant sous un soleil tendre que seules peuvent produire les heures bénites précédant le crépuscule, il restait d'une beauté éblouissante.
À ses pieds, posés comme un tapis neigeux, s'étalait une multitude de nobles et de bien-nés dans des ensembles blancs et brillants. Massés comme la plèbe qu'ils exècrent tant, ces grands seigneurs attendaient l'arrivée de la royale mariée ainsi que son futur époux.
Ce dernier fut naturellement le premier à se présenter. Il était de notoriété publique que le marié, et potentiellement le futur roi, n'était issu que d'une maison mineure, mais même de si loin, John pouvait aisément voir que se trouver parmi les plus hauts dignitaires du pays ne le départait nullement de sa légendaire assurance. Dans un élégant costume noir, comme une tâche d'encre au sein de la marée blanche, il progressait avec l'aisance perfide d'un serpent. Arrivé à l'autel, il se tourna crânement vers l'audience et attendit.
Il fallut encore une quinzaine de minutes à la princesse pour éclairer le public de sa présence régalienne. Aussi avenante qu'un bovin moyen, elle se déplaçait avec l'aisance d'un pachyderme sur un parterre de fleurs. À voir le manque de goût du jaune criard de sa robe, elle a sûrement dû la choisir elle-même. Insensibles au manque de grâce de leur princesse, ces grands et nobles seigneurs lui firent un accueil triomphal.
John ne resta pas plus longtemps. Il ne s'était donné la peine de gravir la haute falaise que pour voir Petyr Drefoy, futur roi du Conflans. En effet, le désormais membre de la famille royale s'était épris, contre toute attente et contre toute logique, de la musique de Peter Sands. Peter était aussi un orphelin des rues, il avait été pratiquement un grand frère pour John tout au long de leur enfance commune. Aujourd'hui, à vingt ans à peine, Peter se trouvait propulsé au rang de barde officiel du vieux roi grâce aux bonnes grâces du seigneur Petyr. Cette situation nouvelle ne plaisait définitivement pas à John et il ne pouvait s'empêcher de penser que cette élévation de statut cachait un piège pernicieux.

Dans un autre lieu, tenant l'héritière du trône par la main, un homme affichait un rictus de loup : le dernier rouage était posé et l'engrenage implacable se mettrait bientôt en branle.

Peter Sands


Deux mois se sont écoulés depuis le grand mariage. L'humeur du vieux roi n'a jamais quitté le beau fixe depuis. Il voyait en Petyr le fils qu'il n'avait jamais eu et, vers les dernières années de sa vie, il commençait enfin à rêver de petits-enfants.
Tout cela Peter le comprenait très bien et tout aurait été parfait si quelques détails ne le dérangeaient pas au plus haut point : Petyr qui avait été son protecteur se montrait de plus en plus distant. Dernièrement, il le critiquait ouvertement et n'hésitait pas à mettre publiquement en doute sa loyauté. Si cela continuait, le barde devrait bientôt aller trouver du travail en d'autres lieux.
Plongé dans ses réflexions et dans le morceau qu'il jouait pour le vieux roi, le musicien ne remarqua tout d'abord pas l'entrée de Petyr. Ce dernier barra la porte -étrange pensa Peter- puis s'approcha de son pas coulant.

"Jolis gants que vous avez là mon cher Peter. Puis-je les voir de plus près ?"

Interloqué, l'intéressé ne se fit pas prier et se déganta au profit du futur roi. Ce fut avec une appréhension grandissante qu'il l'observa enfiler les gants noirs et faire rouler ses doigts dans le cuir.

"Très agréables, vraiment."

Peter ne vit même pas le couteau qui lui trancha la jugulaire. Il s'effondra sans un cri, sa gorge tranchée ne produisant qu'un gargouillis à peine audible. À terre, mourant mais pas encore mort, le musicien vit avec effroi - et aussi un détachement étrange- le futur roi étrangler son beau-père. Son œuvre exécrable accomplie, il retira les gants et les remis aux mains du barde. Il cria ensuite un improbable mais ô combien convaincant :

"Gardes ! Gardes ! On assassine le roi ! C'est ce traître de musicien !"[/color]

Peter sentit les dernières gouttes de vie le quitter et sa dernière pensée fut pour le couteau qui glissa sur la chaire tendre de sa gorge et la résistance tremblotante de la peau qui cède.

John Sands


Adossé à une rambarde, John Sands, marine engagé sur le Fléau des mers, repensait au passé.
Peter avait était accusé du meurtre du vieux roi. On avait retrouvé sur les gants qu'il portait les marques des ongles du défunt : il avait sûrement lutté avant de mourir étranglé. John ne croyait pas un seul instant en la culpabilité de son ami d'enfance mais les larmes d'un gamin des rues ne valaient pas grand chose aux yeux de la loi.
Intronisé roi, Petyr Drefoy avait était acclamé comme le champion qui avait triomphé du régicide. Il fut à la hauteur des espoirs et des attentes : jamais le Conflans n'a été aussi riche ni aussi puissant que durant les deux années où Petyr gouverna.
Mais même les meilleures choses ont une fin : un jour que rien ne distinguait du précédent, le roi disparut. Il disparut proprement, sans traces et sans remords, aussi crânement qu'il était apparu. Le Conflans fut alors le théâtre de guerres intestines sanglantes. Si le vieux roi n'a jamais eu de fils, il avait par contre une multitude de neveux qui s'empressèrent de mettre le pays à feu et sang dans l'espoir de grappiller un reliquat de pouvoir. Le Conflans ne fut bientôt plus qu'un cadavre et les pirates, comme les charognards qu'ils sont, firent ripaille des reliefs.
John avait alors quitté les terres où il avait vu le jour et armé de sa volonté s'en alla explorer le monde. Cinq années plus tard, ses aventures le menaient sur un bâtiment naval de la marine. La vie de marin et celle de marine n'étaient pas des plus douces, mais il s'en accommodait avec l'acier dont il a toujours fait preuve.
Émergeant de ses souvenirs, John rejoignit sa cabine, il devait se coucher : demain, on attendait la visite d'un officier important et le pont devait donc être lavé tôt le matin.

Le lendemain fut haut en couleurs. La journée fut pourtant plus ou moins paisible : le nouvel officier était arrivé et il avait rapidement acquis une réputation exécrable. Loin de se comporter en meneur d'homme, il était le portrait du délateur et du traître : aucune infraction ne lui échappait et il eu tôt fait de distribuer deux mises à pieds et un nombre ahurissant de blâmes. Mais John avait réussi à éviter l'officier, mieux, il ne l'avait même jamais entraperçu. Et c'est sur ces entrefaites que le marin, suivant des habitudes bien ancrées, sortit s'accouder à la rambarde du pont.
La nuit était claire et la lune pleine. La lueur sélénite étendait son voile fantomatique dans les creux de la houle et les bruits de l'océan s'élevaient en un concert empreint de calme et de majesté.

"Hem... Un retardataire ! Il doit sûrement user son corps avec des produits illicites."

La voix grésillante coupa dans la poésie de la nuit comme les ciseaux dans le tissu. Brutalement arraché à ses réflexions, John se retourna. Et John vit son roi. Le choc de cette révélation fut plus violent qu'un coup physique. Les yeux soudain hagards, le regard vitreux, il articula avec peine :

"Mon roi... Mais pourquoi ?"

Mises à part l'arrogance et la suffisance, le personnage que jouait actuellement Petyr n'avait jamais fait montre de grands éclats sentimentaux. Le léger froncement de sourcils qu'il eu pouvait dès lors être interprété comme la formulation de la plus haute surprise :

" Il existe encore des gens qui savent reconnaître en Petyr Pyvell l'ancien Drefoy. C'est pour le moins malencontreux."

Et à la plus grande surprise de John, son roi se mit à parler et à répondre à sa question. Il lui raconta comment à peine sorti de l'enfance il avait cherché à rejoindre les rangs du Gouvernement Mondial. Comment il s'était introduit chez un des vieillards du conseil des cinq en se faisant passer pour son offrande charnelle. Comment le vieux lui avait dit, visiblement sans aucun sérieux, que s'il cherchait à rejoindre les rangs du gouvernement, il devrait leur trouver une solution au problème du Conflans, grand opposant du Gouvernement Mondial. Comment il avait dès lors passé dix années de sa vie à séduire contentieusement l'hideuse fille aînée du vieux roi. Comment il avait introduit Peter, le bouc émissaire parfait pour son forfait futur. Comment il avait pris les rênes du pays et en avait fait une menace plus grande encore pour le Gouvernement Mondial. Comment il l'avait réduit en poussière en encouragent les différents partis à prendre le pouvoir et lui succéder. Comment il s'était ensuite délecté de l'air effaré des vieillards du gouvernement. Comment ils l'avaient alors engagé en tant qu'agent, car il fallait bien commencer quelque part. Et il allait encore continuer si, écœuré, John ne s'était pas écrié :

" Arrêtez ! Pourquoi me racontez vous ces horreurs ?"

"Parce qu'un mort ne peut pas répéter ce qu'on lui dit, naturellement."

Le menace eu sur John un effet inattendu. Jusqu'alors léthargique et impuissant, il se releva de toute sa hauteur, ces yeux irradiant de l'éclat de l'acier. Les muscles bandés, la mâchoire crispée, il proféra à son tour ce qu'il considérait être une menace.

"Voyez-vous, je ne me laisserai pas tuer comme Peter. Je vais vous montrer que vous n'êtes pas de taille face à un soldat de la marine !"

La remarque parut amuser son adversaire et c'est d'un ton doucereux qu'il répondit :

"Voyez vous, ça fait longtemps que je ne m'occupe plus personnellement de ces besognes. Le Gouvernement Mondial m'a fourni des... "Protecteurs"."

Il fit un signe discret de la main. John vit distinctement la déflagration des quatre coups de feu avant de les sentir déchirer sa chair. Le choc le souleva de terre et l'envoya par dessus bord, mais la vie le quitta avant qu'il ne touche l'eau ondoyante.
Petyr s'avança, porta son mouchoir à sa bouche, l'humecta et effaça consciencieusement une tâche de sang égarée sur le bois de la rampe. Il envoya le bout de tissu rejoindre celui dont il portait la trace.
Description Psychologique :
Personne n'est maléfique. Tout du moins, personne ne se considère comme machiavélique. Chacun trouve une raison ou un but pour excuser son comportement lorsque celui-ci se confronte à la morale. Petyr n'a jamais entretenu de telles illusions. Individualiste à outrance, il est conscient que si ses actes font du bien, c'est principalement à lui-même, son entourage ne représentant qu'une offrande à son intérêt. S'il ne l'avouait jamais, ne pensez pas qu'il entretienne des illusions d'aucune sorte, il considère uniquement que cet aveux irait contre ses intérêts.
Pour autant, Petyr a une morale forte et bien implantée. Il définissait le mal et le bien avec des frontières si claires que très peu de gens peuvent se vanter d'une morale aussi limpide : le bien, c'est ce qui sert ses intérêts, le mal, c'est le reste.

À cette déontologie peu commune on devait sûrement le caractère de Petyr. Certains diront de lui que ce fut un grand roi, fort et inflexible, fier et altier ; d'autre diront qu'il a été un officier perfide et faux, traître et hypocrite. Il n'est à la vérité ni l'un ni l'autre. Au même titre que son entourage, son caractère est une offrande à ses intérêts : s'il lui faut être arrogant, il l'est, s'il lui faut être bas et sinueux, il l'est. Son caractère est aussi intangible qu'un nuage, aussi glissant qu'une couleuvre, il est capable du meilleur comme du pire, de l'empathie la plus pure à l'insensibilité la plus rude.

Le distinguait aussi une intelligence très vive. Non cette intelligence qui caractérise les grands esprits scientifiques et philosophes, mais cette intelligence pratique et terre-à-terre que montre les hommes d'action et les politiciens. Plus que de l'intelligence, on dira de la ruse et de la fourberie, mais le fait est que ses plans étaient précis et d'une monstrueuse implacabilité. Manipulateur, il avait la patience de voir ses plans aboutir et cette patience était probablement plus effrayante encore que sa ruse, car si ses plans étaient impénétrables, c'est autant grâce à son soucis du détail que la plage de temps sur lesquels il les planifiait : il était capable d'étaler sa réflexion sur une dizaine ou une vingtaine d'années et d'avoir la patience suffisante pour la mettre en forme et l'exécuter. Le complot était sa discipline et il y brillait comme peu avant lui.

"Ni l'or ni la force. Le pouvoir se suffit à lui-même."

"Que tes actions ne semblent jamais servir tes intérêts, personne alors ne t'en soupçonnera et elles te serviront d'autant mieux."

"Je tuerai sans hésitation un nourrisson dans le sein de sa mère si j'y trouve mon compte."

Oui cette personnalité implacable ne souffrait qu'une brèche : un goût prononcé et incontrôlable pour... les spaghettis à la bolognaise.
Description Physique :
Le physique de Petyr était aussi incongru et exceptionnel que son esprit. Comment un unique corps pouvait autant se fondre dans la masse de ses congénères un instant puis se détacher avec tant de clarté et de brillance l'instant qui suit ? Sa silhouette est aussi changeante que sa personne : de voutée et terne, elle passe à droite et arrogante, de gauche et veule, elle devient souple et fière.
Oui, Petyr était un caméléon qui passe du fauve terne du bois au rouge criard du feu, mais comme le caméléon, ses yeux le trahissaient : l'éclat de l'acier y laissait une marque indélébile.
Ce détail mis de côté, ses traits n'avaient rien d'exceptionnels : s'il n'était pas désagréable à regarder, il n'avait aucune beauté prononcée. Un bouc fin rejoignant une moustache ciselée, une chevelure propre mais sans éclat, des sourcils bien dessinés mais figés dans une sévérité austère, le tout peint en une uniforme teinte noisette. Sa peau avait le hâle léger des pays chauds mais sa pâleur passée transparaissait encore discrètement.

Petyr était un intriguant non pas un combattant : il n'avait ni la force d'un soldat, ni sa rapidité. Non, Petyr était un homme normal, et encore, si une rixe devait éclater, pratiquement tous les hommes (et même certains adolescents pas encore totalement sortis de l'enfance) pourraient le mettre à terre et le maîtriser.
Dans un monde où la force fait loi, Petyr était simplement furtif quand il s'en donnait la peine, et encore, ça ne cassait pas trois pattes à un canard.
Pour arriver au sommet, contrairement à ces exubérants gamins qui se taillaient -avec plus ou moins de succès- des pistes royales au soleil, Petyr rampait dans l'ombre. Il avait conscience de ne pas être un lion ni un tigre, mais uniquement un serpent, certes au venin foudroyant, mais surtout petit et veule.


Dernière édition par Petyr Pyvell le Mer 3 Nov - 11:55, édité 1 fois
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Message par Maître du Jeu Rebelle Dim 24 Oct - 17:50

Que dire... c'est une présentation très agréable, un écrit qui se lit sans heurt, comportant des descriptions à foison. Tu as traité ton mental et ton physique de manière concise sans manquer de précision. Ton vocabulaire est riche, ton orthographe, je dirais, irréprochable...Bref, j'aime vraiment beaucoup ton style.

Tu peux t'essayer au RP!

Au plaisir de te lire encore.
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Message par Petyr Pyvell Dim 24 Oct - 22:49

Merci, voilà la suite.

.:Test RP:.

Quatre coups de feu. Aussi distinctement que feu John, il n'avait perçu que quatre coups de feu. Ses protecteurs, agents aguerris du gouvernement, avaient tiré à travers d'épais oreillers, de sorte à étouffer des détonations fort peu discrètes. Mais à une distance si réduite, Petyr entendit nettement les tirs se découper dans l'épais silence de cette nuit aride. Les tirs de ses cinq protecteurs.

Alayn fut le premier à sortir de l'ombre. Sous la lueur d'une lune à son apogée, ses cheveux blonds renvoyaient un éclat si chatoyant que la perspective de sa récente discrétion en était pratiquement inconcevable. Pourtant, de tous ses protecteurs, Alayn était le plus furtif, capable de disparaître aussi complètement que l'étoile filante qui brillait avec tant d'éclat.
Alayn fut rapidement suivit par trois autres gaillards.
Godric était sans conteste le muscle de l'équipe : tout en force et en puissance, le dire grand était un doux euphémisme tant il dominait son monde. Décidé, il affichait un sourire carnassier et la pensée du meurtre qu'il venait de perpétrer semblait l'emplir d'une joie macabre.
La même expression devait sans doute s'afficher sur le visage de Gart mais une épaisse barbe rousse mangeait sa bouche et ses lèvres empêchant le rictus de s'épanouir. Son crâne consciencieusement rasé renvoyait à la lune son image luisante. Gart faisait office d'ingénieur militaire au sein de l'équipe, de sa barbe ou de ses poches, il sortait toujours le silex ou le marteau dont le besoin se faisait sentir.
Vient ensuite le tour de Brienne. Svelte et élancée, Brienne était l'infiltration faite femme. Les lèvres pulpeuses, l'opulente chevelure auburn, elle était belle, de la beauté sulfureuse qui efface la pensée de la liste des préoccupations humaines. Et cette splendeur, autant que les divers grappins et ventouses qui ornaient sa ceinture, définissait son rôle au sein de l'équipe : responsable des missions d'infiltration de toutes sortes.
Les quatre protecteurs se mirent en ligne face à Petyr. Ce fut ce moment que choisit Ser pour dévoiler sa présence. Les cheveux noirs d'ébène, les traits arrogants mais d'une finesse peu commune, il était le chef de l'équipe. Autoritaire, il ne souffrait nulle désobéissance de la part de ses compagnons d'armes.

Son pistolet ne fumait pas, son oreiller en parfait état.

Il était temps. Cette idée frappa Petyr comme un poignard et il sut instantanément qu'elle exprimait une vérité qu'il avait longtemps attendue. Il avait finalement divisé cette équipe si soudée et séparé le chef des exécutants ; l'épreuve finale ne devait pas attendre longtemps au risque de voir le ciment de l'autorité reboucher le trou qu'il avait tant peiné à creuser.
Ses protecteurs, il les devait aux vieux grincheux du Gouvernement Mondial et si ses plans se réalisaient avec la même implacabilité que les précédents, il devrait devenir peu à peu un de leurs adversaires politiques. Tout stratège, bon ou mauvais, sait que s'entourer d'agents de ses rivaux est le meilleur moyen de se faire réveiller par la douce caresse d'un poignard entre les omoplates, destin qui ne tentait pas vraiment Petyr.

Pendant les cinq années qu'il avait passé sous leur protection, Petyr, sous couvert d'actions contre des gradés corrompus au sein de la marine, avait confié à ses hommes différentes missions qui nuisaient plus ou moins implicitement aux intérêts de l'actuel conseil du Gouvernement Mondial. Mis à part Ser, ils s'en étaient acquitté avec une réussite de plus en plus claire au fur et à mesure que le temps avançait. Ser par contre s'arrangeait pour faillir dès que les dommages pour le Gouvernement Mondial devenaient trop transparents.
Petyr avait alors réalisé son rôle au sein de l'équipe. Si lui-même était en pratique l'unique chef de l'équipe, Ser était, sous couvert de supervision, le lien entre l'actuel conseil et ses protecteurs, l'élément qui assurait aux vieillards du gouvernement la loyauté de l'équipe.
Mais maintenant était venue l'heure d'échapper au chaperonnage des ancêtres et de s'assurer un noyau de protecteurs uniquement fidèles à sa personne.

Le lendemain au débarquement, un plan de cinq ans allait voir son dénouement.

Le soleil se leva sur la ville d'escale. Les premiers rayons de l'aube se heurtaient aux hautes voiles immaculés du bâtiment de la marine et son ombre s'étendait en un inquiétant manteau sur le port. La candide blancheur de l'épais tissu contrastait avec le gris sale de son ombre et ce contraste avait cette allure inquiétante que seuls revêtent ces paysages sobres et dépeuplés.

"Ser, accompagne moi en ville. J'ai un message à transmettre au poste de presse local. Pour les autres, je vous ai laissé vos instructions dans une enveloppe scellée. Prenez-en connaissance, brûlez-la, et exécutez les."

Et Petyr s'en fut avec le capitaine de ses protecteurs. Ils avancèrent sûrement dans le dédalle de la ville se fiant aux renseignements que leur donnaient les passants. Arrivé au poste de presse, il demanda à voir le rédacteur.
Gras, attaqué par la calvitie, c'était un bonhomme tout en rondeur et en rougeurs. Ses lèvres bouffies parvinrent laborieusement à articuler :

"Que puis-je faire pour vous ?"

"Sur ordre de Petyr Pyvell, agent du Gouvernement Mondial, je tiens à ce que vous publiassiez ce texte dans les faits divers de votre parution du soir."

Et il posa une feuille pliée sur la table.

"Bien sûr, tout travail mérite salaire."

Et il déposa son pot-de-vin par dessus.
Le clin d'œil que lui fit le bonhomme le rassura, son message serait en haut de la colonne des faits divers. Il ne restait plus qu'à attendre le couvert de la nuit.


La lune était sur son déclin, mais toujours assez grande pour éclairer fidèlement leurs pas. Petyr, Ser sur les talons, se dirigeait vers un entrepôt à l'écart du port. Arrivé, il observa la présence de ses quatre derniers protecteurs.

*Bien, ils sont tous là. C'était la partie la plus risquée. Maintenant, finissons-en.*

"Je vous écoute, au rapport."

Gart s'avança en premier.

"La construction de la bombe n'a posé aucun problème. Livrée à Brienne en temps et en heure."

Entendant son nom, Brienne s'avança à son tour.

"L'infiltration de la base de la marine s'est faite sans encombres. La bombe a été plantée sur l'entrée scellée des égouts."

Sentant son tour arriver, Godric enchaîna :

"J'ai approché les Fushia Pirates et leur ai transmis l'information selon laquelle l'accès aux égouts de la base partirait en éclats ce soir."

Clôturant le rapport, Alayn enchaîna :

"L'espionnage des Fushia Pirates a permis de confirmer leur volonté d'attaquer la base ce soir."

En même temps que Petyr se félicitait de l'accomplissement de leur plus grand acte de sabotage, l'acte qui lui assurerait la fidélité de son équipe et son détachement envers les intérêts du conseil actuel, la lumière de la compréhension se fit sur le visage de Ser :

"Mais, c'est de la trahison claire et sans aucun artifice ! Comment pouvez-vous ?"

Au loin, une explosion retentit. Petyr observa le reste de ses troupes, aucune hésitation, parfait.

"Comment puis-je être un traître ? Mais mon cher, c'est pour cela que l'on m'a engagé ! Gart, as-tu le journal du soir comme je te l'ai demandé ?"

Gart s'avança et céda le journal à Petyr. L'ouvrant sur la page des faits divers, il lu :

Ser Planters, loyal agent du Gouvernement Mondial, a été capturé et probablement tué par les Fushia Pirates. Toutes nos condoléances à la famille de ce noble soldat.

À son crédit, Ser se défendit comme un homme.

Petyr, ses hommes de main à ses côtés, s'enfonça dans la nuit. Ils avaient un navire à rejoindre, leur prochaine mission à accomplir. Il lança un regard en coin à ses protecteurs : le sang de leur camarade sur les mains, les flammes de la ville en proie aux pirates en fond de scène, ils progressaient le cœur léger et le sourire aux lèvres. Oui, rien n'arrêterait plus la marche de ses plans à présent.
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Message par Lenz Faraway Lun 25 Oct - 22:39

J'ai lu ton histoire et je dois avouer quelle est fort bien écrite. Je me suis demander tout du long quelle était le personnage que tu incarnes et ce fut fort plaisant.

Sinon ça fera un bon gouverneux, sans foi ni loi, un perso intéressant, mais que je ne saurais personnellement pas jouer.

Je lirai ton test RP demain là j'ai les yeux qui colle ^^

Voilà qui est maintenant fait, rien à dire à part que j'aime vraiment la façon dont tu écris tes histoires.
Quel Machiavélique ce Petyr, j'aime.
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Message par Maître du Jeu Rebelle Mer 27 Oct - 22:32

Hum... ouais... toujours rien à reprocher vraiment si ce n'est que faire sauter une base de la marine juste pour éliminer son supérieur... c'est peut-être légèrement abusé. Je conçois cependant que c'est un parfait exemple pour illustrer l'individualisme intéressé du personnage.

Bref, tu as mon aval pour un niveau 7, attends le passage d'un autre MJ et t seras enfin validé ^^

Au plaisir de te voir RP, ce sera toujours très agréable de te lire!
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Message par Maître du Jeu de Loi Mer 27 Oct - 23:23

Je tiens à reprendre les propos de mon estimé collegue.

Ser Planters n'était pas son supérieur mais un des "protecteurs", en fait un agent chargé d'espionner Petyr pour le Conseil des 5 Etoiles. Donc un gêneur.

De plus il n'a pas fait sauter la base de la marine, seulement la grille à l'entrée des égouts. Il a "juste" permis aux Fushia Pirates d'y entrer pour un pillage gratuit. Des coupable parfait pour accréditer la disparition de Ser. J'adore !

Sinon ton personnage m'a beaucoup plus. Un égoïste ne reculant devant rien mais alors rien du tout pour s'élever, ça me plait ! Au delà de ça ton style tout comme ton orthographe sont au point. Coté intérêt et cohérence il n'y a pas grand chose à redire non plus. L'histoire s'enchaine de façon logique et garde nos mirettes rivées sur l'écran. Rien à redire donc.

Ah si, le côté One Piece peut laisser à désirer. Le coup des spaghettis à la bolognaise comme unique faiblesse, qui n'est mise en avant nulle part dans l'histoire ou le test RP, n'est pas suffisant. Donc il faudra voir à travailler ton personnage pour lui donner un aspect loufoque / décalé collant plus au manga.

Ceci étant je suis d'accord avec mon confrère, tu mérites un niveau 7. Ta plume et ton esprit retors te le conférent. Ainsi parle Loi le Maitre du Jeu. Va, vis et deviens petit joueur !
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Message par Maître du Jeu Rebelle Mer 27 Oct - 23:39

Etant donné que nous n'avons pas compris la même chose concernant Ser, pourrais tu nous éclaircir sur ce point ? ^^
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Message par Petyr Pyvell Jeu 28 Oct - 9:38

D'abord merci =)

Concernant Ser,
Ser est le chef de son équipe de protecteurs (non pas le supérieur de Petyr), et sous ce couvert, il espionnait Pyvell pour le compte du Gouvernement Mondial.

Faire attaquer la base de la marine servait deux buts :
Premièrement, s'assurer la loyauté des autres membres de l'équipe. En effet, s'ils acceptent de nuire sciemment aux intérêts de l'actuel conseil de vieillards, c'est qu'ils ne sont pas des espions à leur solde.
Deuxièmement, justifier la disparition de Ser et faire lever les possibles soupçons.
Un des dictons de Petyr : "Garde tes mains propres. Quoique tu fasses, fais en sorte que tes mains restent toujours propres."
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Message par Kobby Jeu 28 Oct - 14:19

Petyr Pyvell a écrit:Un des dictons de Petyr : "Garde tes mains propres. Quoique tu fasses, fais en sorte que tes mains restent toujours propres."

Rajoute sauf quand tu te fais une bolognaise ^^
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