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Lou le roublard

4 participants

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Lou le roublard Empty Lou le roublard

Message par Lou Ven 5 Fév - 16:32

~° Humains et autres races°~

~°Présentation du Joueur°~

Prénom: Romain
Age: 23 ans
Ce que vous aimez: Beaucoup de choses, tout ce qui touche de près ou de loin à la culture d'en haut comme d'en bas
Ce que vous n'aimez pas: Trop long à dire, je suis misanthrope
Première Impression: Intéressé
Autres : différent
Comment avez vous connu ce forum?: Andrew Jackson de son pseudonyme

~°Présentation du Personnage°~

Nom Inconnu
Prénom: Lou
Surnom: ça viendra
Age:19 ans. Lou ne connait pas sa date de naissance, il croit avoir entre 17 et 20 ans.
Sexe : Mâle
Est-il existant ou inventé ? Inventé
Race : Humain
Description Psychologique ( 5 lignes minimum ):

"Etre un enfant des rues durant la guerre civile n'était pas facile, mais heureusement je pouvais compter sur les autres gosses des bas-fonds. Comme moi ils avaient été abandonnés, ou leurs parents étaient morts... On savait pas, on s'en foutait. Tout ce qui importait c'était d'être ensemble... et de survivre. Je me souviens d'un gamin, avec qui j'ai fait un bout de chemin étant môme. Lou. Une tête brulé, toujours à se jeter dans des bagarres absurdes, perdues d'avance. Mais il y fonçait et se battait comme si sa vie en dépendait. Pas par fierté, ses coups étaient d'ailleurs tout sauf loyaux, ou pour de quelconques grandes valeurs, juste pour montrer qu'il était là et que s'il devait mettre le pied dans la tombe, il en emporterait quelques uns avec lui! Faut dire qu'on était des proies faciles, autant pour les autres gosses paumés que pour les roublards qui trainaient. Lou l'avait compris alors il faisait le dingue téméraire et les gens lui foutait la paix, en général. Il était pourtant pas si dingue ... mais de là à dire qu'il était "normal", y avait quand même un fossé. On ne savait jamais trop ce qui passait dans sa tête, et sa logique était... étrange. Une logique valable certes, mais totalement décalée du sens commun. Sa mémoire aussi marchait d'une façon alternative: il pouvait retenir parfaitement un chapitre entier d'un bouquin lu par hasard, sans pourtant en comprendre un mot.
Parfois il disparaissait quelques semaines, puis réapparaissait, souvent dans des états piteux. Jamais il ne nous a raconté ce qu'il avait fait, mais ses yeux pétillaient assez que pour comprendre que son escapade lui avait plu. Il aimait se battre presque autant qu'il aimait rester assis une journée sur un toit, à regarder la foule... et lancer toutes sortes de choses dessus aussi...
On a prit des chemins différents après. Le mien m'a mené où tu sais cher lecteur. Quant à Lou, j'ai entendu dire qu'il était devenu un grand homme... à sa façon."

Extrait de
Mémoire de Al Jonshon: de la boue aux étoiles

Description Physique ( 5 lignes minimum ):

"Colonel Tanchi,
je me présente: Gon Seasalt pêcheur de l'île de Kaki dans South Blue, île sous votre surveillance. Je m'excuse de ne pas avoir utilisé d'escargophone pour vous joindre, mais le mien boude. Suite à l'annonce de la marine comme quoi tout individu suspect doit être signaler aux autorités je fais mon devoir et vous ... ... signale un individu suspect.
Je l'ai croisé en partant à une pêche. Il était grand. Pas trop grand, mais quand même grand, pas imposant non plus, mais il avait l'air sec, dure comme un noeud de chêne! Avec aussi des cheveux noir, très sale, assez long mais haut, presque raide qui lui donnait une tête de .. brigand! Brigand oui c'est le mot. Son visage était lui aussi assez sale, avec des traces de poudre! Je sais que c'était de la poudre parce que ça sentait, ça sentait fort! Et en plus il fumait l'inconscient! Surement il cachait une arme quelque part! Ses habits étaient en tissu, assez larges: un dessus rouge, avec plus que les 2 trous habituels pour les bras, ainsi qu'un pantalon retroussé brun. Il était pied nu. Colonel, foi de pêcheur ce gars avait pas l'air net. J'espère que ma lettre vous aidera dans votre chasse aux truands!

Gon Seasalt"


Pouvoir/capacité :

Lou a grandi dans un environnement hostile, au milieu des bas-quartiers. Il s'est endurci au fil du temps. Sa technique de combat est rudimentaire mais efficace: c'est un bagarreur de premier ordre.Sa condition physique est bonne,et sa résistance étonnante, conséquence direct des années passées à se prendre des trempes.
Techniques de combat:
-Grosse patate: Une droite qui n'a rien d'académique mais des plus efficaces! (L'adjectif change en fonction de la puissance: Super Patate, Méga Patate, etc...)
-Coup de furet: ensemble de gestes fourbes et indignes utilisé par ce sale bagarreur(doigt dans les yeux, morsure, brûlure de cigarette, cassage de noisettes, etc...). Cause peu de dommage mais peut retourner une situation critique. Les différents variantes portent des noms comme "coup de furet n°4: morsure d'oreille!"
-Grands travaux: Enchainement destructeur de coups de poings, pieds et genoux terminant sur un ultime coup de tête. Il arrive que le coup final étourdisse Lou de par le choc.
-Firebomb: Petites bombes à mèche d'un diamètre de 15 cm. Lou en garde quelques unes au cas où. Dangereux pour la cible comme pour le lanceur... Un accident est si vite arrivé!


Grade : Au choix des maîtres du jeu.
Nom de votre ville ou village : Héphaï; l'île Volcan
Histoire ( 30 lignes minimum ): (si un maitre du jeu qui passe par là pouvait me dire si ce qui suit est considéré comme dialogue).

Cher client,
voici le dossier contenant les informations demandées lors de notre contact. La désastreuse situation de L'île Volcan pendant près de 25 ans ainsi que la condition vagabonde du sujet ont étés la cause du délai supplémentaire qui m'a été nécessaire. Mais je suis certain que celui-ci ainsi que les 2000000 millions de Berry de frais seront vite oubliés car les informations rassemblées sont d'une rareté qui n'a pas de prix. Vous éviterez bien entendu d'ébruiter notre contrat aux autorités, cela me serait dommageable. Au plaisir de refaire affaire avec vous.
A.M.- CP6.

P.S. Les documents sont classés par ordre chronologique.

Documents annexes.

1.
« L'île du Volcan.
Malgré une position à priori précaire, la ville de Héphaï a très vite su tirer profit de son environnement naturel. Située sur un des flans du Volcan Aqui, les habitants ont développé un système de canaux des plus ingénieux pour détourner certaines coulées de laves et s'en servir dans le cadre de leurs activités métallurgiques. Aujourd'hui l'île est le premier producteur métallurgique de South Blue et fournit plus de 45% des équipements de la Marine.
L'île du Volcan habite trois villes: Héphaï, de loin la plus grande, la plus urbanisée et la plus florissante, ainsi que Artès et Dhem, plus rurales, qui font office de sous-traitantes pour les forges de la ville Mère.
On dit des armes et armures d'Héphaï qu'elles sont d'une résistance qui n'a d'égale que la hauteur de leurs prix. Pourtant, soucieuses d'apporter leur contribution dans la terrible lutte contre la piraterie, les autorités de l'île Volcan n'ont pas hésité à signer « l'accord d'acier » avec le Gouvernement Mondial, qui accorde des prix extrêmement bas aux forces de la Marines. »

extrait de L'encyclopédie de South Blue

2.
« Procès Verbal du 78ème Sommet Mondial.
(...)
4ème point: Certaines difficultés pour l'île du Volcan.
Situation de plus en plus précaires. Les pirates perturbent le commerce et les voyageurs. Malgré une production stable, les clients diminuent. Le Maître des Forges (NDR: Chef du Royaume de l'île volcan) demande un renfort de troupes navales pour stabiliser la situation, qui si elle s'aggrave, pourrait plonger l'île dans la récession économique. (...)
Proposition refusée (5 pour, 8 contre, 15 abstention): On ne peut pas démobiliser des troupes pour une seule île, alors que Grand-Line devient tout les jours plus inquiétante.
(...) »

Document officiel

3.
« Allocution du Maître des Forges;
C'est la mort dans l'âme que je me vois dans l'obligation de mettre fin à « l'accord d'acier » qui nous liait au Gouvernement Mondial. La situation commercial et économique de notre île étant au bord du gouffre, nous ne pouvons plus nous permettre de fournir la Marine aux prix pratiqués jusqu'alors. Les portes de nos forges n'en restent pas moins ouvertes, et vous procurerons un matériel de grande qualité à prix coutant.
Avec mes sincères regrets.
M.Cromwell, Maître des Forges »

Document officiel

4.
« Le Gouvernement Mondiale déclare la guerre à l'île Volcan !

Oui! C'est bien une déclaration de guerre que Le Conseil des 5 Sages a appliqué cette nuit à l'île Volcan. Suite à la rupture de « l'accord d'acier » la réponse du gouvernement ne s'est pas faite attendre. Le Gouvernement Mondial accuse en autre l'île de rébellion et de pactisation avec des pirates. Selon l'amirauté de la Marine, la prise de l'île ne devrait pas mettre plus d'un mois. »


extrait du Mondial hebdomadaire

5.
« Colonel Toku, 11ème jour de l'offensive.
La situation est en train de changer. En plus d'une résistance inattendue de l'île il semble que des franges révolutionnaires étrangères viennent en aide aux habitants. Notre avancé dans l'île est plus lente que prévue et chaque morceau de terrain se gagne âprement. Le Volcan semble lui aussi avoir prit parti pour Héphaï et ses faubourgs et il devient difficile de se battre dans ces conditions. Un Buster Call règlerait le problèmes mais cela endommagerait les forges, qui sont notre objectif principal. »

Extrait d'archive militaire

6.
« Petite soeur Koro, merci pour ta lettre elle m'a beaucoup aidée. Et désolé d'avoir été si long à te répondre mais c'est difficile d'écrire ici. Parce que c'est l'enfer. Je t'avais dit que rentrer dans la Marine était mon rêve, et c'est vrai, mais je n'étais pas préparé à ça. Cela fait 5 ans maintenant que la guerre fait rage ici mais cette rage, c'est une rage longue et froide. Les jours sont tellement longs! Nous attendons, des jours parfois, cachés dans un abri, ou une même une grotte pour éviter les embuscades et les coulées de laves. C'est une guerre à l'usure et nous sommes fatigués, de plus en plus. Chaque jour des marines meurent dans les éboulements ou dans des missions de reconnaissance. Nos bateaux ont beau bombarder les ennemis, ils se cachent et en réchappent pour revenir nous hanter. Je ne sais pas combien de temps nous tiendront, ni eux d'ailleurs. Je n'ose même pas imaginer comment les habitants peuvent continuer à vivre ici!
J'espère te revoir bientôt...
Jonas »


Lettre d'un 2éme classe sur l'île Volcan

7.
« Au Maître des Forges.

Comme vous l'avez ordonné lorsque la guerre a commencé, l'administration et la maréchaussée font tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir l'ordre, l'état civil et les registres.
Mais cette guerre cause beaucoup de problèmes. Les pertes civiles sont énormes. La maréchaussée a perdu la plupart de ses effectifs, et l'administration est débordée par les annonces de décès. Maintenir l'ordre ainsi qu'une collecte d'information minimal devient un problème majeur.

Conseiller Karak. »


Document officiel

8.
« Commodore Toku. 21ème année d'offensive, 3éme mois, 17éme jours.
La situation n'évolue pas. Les forces assignées à cette guerre diminue chaque jour. Nous tenons Dhem depuis 9 ans maintenant. A part cela, rien. Chaque jour nous prenons une chasse, une falaise, un bosquet. Le lendemain il est repris par l'ennemi. Rien n'avance, seules des vies sont prises. Cette guerre n'a plus lieu d'être depuis longtemps déjà, mais elle s'est mué en combat d'orgueil. Les soldats sont des ombres, leurs yeux sont vides.
On dit que la situation à Héphaï est catastrophique, que la ville n'est que ruines et que les rues abritent quantité d'orphelins et de vagabonds. »


Extrait d'archives militaires.

Documents concernant le sujet: Lou

1.
« Extrait de naissance:

nom: Lou
sexe: Mâle
Race: humain
Père: Ribald Vanhammer
Mère: Isia Crook
Né à: Héphaï
Signes particuliers: / »

registre d'état civil

2.
« Papa, tu es maintenant grand père. C'est un garçon.
La nouvelle aurait été bonne si nous n'étions pas en guerre depuis 4 ans déjà. J'ai rencontré la mère de Lou (c'est le nom de ton petit fils) il y a presque un an: nous nous étions tout les 2 réfugiés dans le même cave pendant un bombardement. Nous nous sommes tout de suite plu. Et maintenant me voila père à mon tour.
Même si le monde dans lequel Lou est né n'est pas propice à l'éducation d'un enfant je crois qu'il s'en sortira. Il est si petit et pourtant je vois en lui toute la force et la robustesse qui était la tienne. Il va en avoir besoin, car nous allons, Isia (sa maman) et moi, le placer dans un orphelinat. Je suis dans la résistance comme je te l'ai dit, tout comme Isia. Nous ne pouvons pas nous occuper du petit. J'aurais aimé que tu puisses me conseiller comme tu l'as toujours fait mais c'est trop tard.
Tu me manques.

Ton fils, Ribald. »


Lettre dans la tombe de Garad Vanhammer

3.
« J'ai accueilli un nouveau pensionnaire aujourd'hui à l'orphelinat. Un petit garçon du nom de Lou. Ses parents n'ont rien dit, mais ils avaient leur cœur qui saignait. Le petit n'est pas très bien nourri mais il est robuste. Je crois que malgré son âge ( à peine 3 mois) ses chances de survie sont bonnes.
Les orphelins et les enfants abandonnés sont de plus en plus nombreux à arriver par contre. Le manque de place se fait sentir, et nous ne pouvons nous occuper correctement que des enfants les plus jeunes. »

Archives de l'orphelinat d'Héphaï

4.
« Aujourd'hui nous fêtons les 4 ans de 4 petits: Lili Reda, Jones , Lou et Roba Hols. Un triste anniversaire... Le seul cadeau qu'ils auront sera d'être désormais livrés à eux-mêmes... 4 ans c'est l'âge où les enfants ne sont plus sous la garde des nourrices, mais sous celles des autres enfants, plus âgés. Ainsi que de Turner, ce vieux fou. Pas étonnant que beaucoup d'entre eux tentent de fuir l'orphelinat pour les rues de la ville. A vrai dire, je ne sais pas ce qui est préférable pour eux. »

Journal de Myriam, nourrice de l'orphelinat d'Héphaï

5.
« Ces nourrices ne sont que des bonnes femmes sentimentales! Aucunes d'elles ne comprend la beauté de mots comme discipline, respect ou ... PUNITION! Ces gosses sont tous des petits délinquants en puissance! Toujours à flâner, à voler ou que sais-je! Si ça ne tenait qu'à moi je leur en donnerais des choses à faire! Et des plus dures que de peler des légumes ou réparer le dortoir! Si c'était moi, c'est gosses passeraient leur journée à réparer les murs de l'enceinte de l'orphelinat! Comme ça ils ne pourraient plus sortir faire leurs escapades criminels! Sales mômes! Hier encore j'en ai surpris deux en train de se battre: La fouine (une raclure de bidet de 10 ans) et Lou (5 ou 6 ans. il finira à l'échafaud en moins de temps qu'il faut pour le dire! Parole). J'ai puni les deux morveux comme il se doit, mais cette petit pourriture de Lou a osé me frapper! Moi, un adulte! Il m'a fait mal ce cafard en plus! Je lui ai mis double dose de ceinturon. »

Complaintes de Turner, gardien de L'orphelinat d'Héphaï

6.
« Rapport de la nuit dernière.
-Bombardement réduit sur Héphaï. 12 morts (à confirmer) et 22 blessés.
-Nombreux troubles dans la ville basse. Plusieurs arrestations. Les gangs d'orphelins sont en majeurs partie responsables de cette petite criminalité.
-5 nouvelles évasions dans l'orphelinat d'Héphaï. 3 fugitifs ont étés identifiés: Lili Reda, Rup « La fouine » et Lou. Age respectivement 6 ans, 11 ans et 6 ans ». J'espère qu'avec leur signalement nous les retrouverons vite. Les rues ne sont pas un lieu correct pour ces enfants...

Bob Curea, agent de la Maréchaussée »


archive de la maréchaussée.

7.
« Foutu guerre absurde... 10 ans déjà! 10 ans de sang, de boue et de suie. Tout ça pourquoi ? Il ne reste plus que quelques forges en activités et l'artisanat se perd. Ça fait longtemps maintenant qu'Héphaï ressemble à un tas de ruines...
Tout le monde à fui d'une façon ou d'une autre. Reste juste les gosses des rues et ceux qui n'ont jamais eu que cette île comme foyer.
Hier j'ai surpris des orphelins en train d'essayer de forcer la porte de ma remise. Trois gamins, pas plus de 13 ans, je les avais encore jamais vu... Je leur ai donné une claque et quelques pièces. Ces enfants ne connaissent que la gagne et la rue, mais ce ne sont tout de même que des gosses. Je demanderai à Gordo de les prendre avec lui, si je le croise dans les prochains jours. J'ai ouïe dire qu'il agrandissait sa bande et de tous les trop jeunes caïds des bas-fond, c'est encore le plus réfléchi. Dernièrement il a réussi à calmer la bande à « La fouine », qu'était sur la mauvaise pente. 4 gosses hauts comme trois pommes qui terrorisaient tout un patté de maisons. « La fouine » y est passé, et ses trois protégés, deux garçons et une fille, ont rejoint la bande à Gordo, sans trop avoir le choix... Ce qui me fait peur dans cette situation, c'est savoir ce que deviendront les orphelins dans 5 ou 10 ans ... quand ils auront grandi . »


journal de Dolovan, le buraliste.



8.
« La fouine a eu ce qu'il méritait. Il aurait de toute façon fini par être tué un jour. Ou alors il aurait fini par tuer... Qui sait, peut-être moi. J'ai par contre laissé sa petite bande nous rejoindre. Ils sont jeunes, influençables et pleins de potentiel. Les deux plus jeunes, Lili et Lou, sont deux enragés: durant leur « initiation » ils ont démolis plusieurs de mes gars. C'étaient pourtant pas des moustiques... Le dernier s'appelle Al Jhon ou un truc du genre. Je ne sais pas d'où il vient, mais il est éduqué c'est sûr. Il sait lire mieux que moi. Il s'occupera d'apprendre aux autres, comme ça je pourrai m'occuper du territoire à plein temps...J'ai jamais été un bon prof, mais ça n'empêche que mes gars doivent savoir lire s'ils veulent s'en sortir plus tard. Cette île ne sera pas toujours en guerre. (...) Dolovan m'a aussi envoyé d'autres recrues. Ceux là sont des bouseux mais tous les bras sont utiles si on veut s'en tirer. En plus je lui dois bien ça, ce vieux crouton est le meilleur gars du coin, et il nous fournit en tabac et en poudre... J'ai besoin des deux. »

journal de Gordo, chef des « diables »


9.
« Rapport concernant les bandes des rues d'Héphaï.
-Plusieurs sortes de bandes à différencier:
1)Les bandes criminels organisées(Guilde): la plupart sont connues de nos services depuis bien avant le commencement de la guerre. Leur influence s'est accrue au fur et à mesure que le conflit rongeait l'île.Ce sont la plupart du temps d'anciennes guildes de voleurs ou de faussaires.
2)Les bandes d'orphelins: Il existe 2 sortes de bandes d'orphelins.
Les bandes isolées, comprenant peu de membres. Elles sont un danger immédiat car elles sont instables et imprévisibles. La plus grande partie des crimes de sang sont de leur fait.
Les bandes organisées, qui comprennent plus de 20 membres. Bien que plus influentes que les bandes isolées, elles sont une moins grande menace immédiate. De nombreux habitants s'accordent à dire qu'elles jouent un rôle d'intégration bénéfique pour les orphelins, les rendant moins sauvages. Cela dit, ces bandes organisées vivent d'activités illégales comme le racket, le vol ou la fabrication de bombes artisanales.
-Ils semblent que sur ces dernières années, les bandes organisées et les Guildes ont absorbées la plupart des bandes isolées. On dénombre 3 bandes organisées ( Par ordres de grandeur: « Les Petits Rois », « Les Diables » et « La bande à Bono ») et 2 Guildes principales ( « Les Loups argents » et « Les Lynx cuivrés »).
-La situation entre ces différentes organisations est pour l'instant stable, mais il faut craindre une montée de violence prochaine. En effet, au vu de la situation actuel, il y a tout à parier pour que ces bandes rivales entrent en guerre: les guildes veulent à tout prix garder leurs acquis, et les orphelins n'ont rien à perdre.

Bob Curea, sergent de la Maréchaussée »


archives de la Maréchaussée



10.

« On a mis à sac les « Loups argents »!! Cette mafia soi-disant toute puissante nous méprisait sous prétexte que nous sommes orphelins, la plupart très jeunes de surcroit. Ils ont appris à leurs dépends ce qu'il en coûte de ne pas nous prendre au sérieux! Je ne peux m'empêcher de rire quand je repense au visage terrorisé de leurs gorilles sans cervelle. Je les vois encore frapper bêtement dans leurs mains pour nous impressionner, tout en se confondant en blagues vaseuses. C'est, comme d'habitude, Lou et Sharko qui ont frappé les premiers. Ça a été suffisant pour qu'ils comprennent que nous ne sommes pas d'inoffensifs gamins. Mais il était déjà trop tard: nous étions sur eux! Goy, Lili, Souké, Qotsa, Soad et tous les autres! Gordo s'est occupé personnellement de leur chef, puis il a fait sauter leur repère, grâce à nos petites bombes artisanales.
La rue est à nous maintenant, et qui sait, peut-être qu'un jour nous serons assez forts pour libérer l'île et arrêter la guerre... ce serait grandiose mais c'est un rêve bien sûr...
Presque tout le monde dans la bande sait lire maintenant, et c'est grâce à moi en majeur partie! J'ai même réussi à faire lire un livre à Lou, un vieux manuel de guerre. Je ne crois pas qu'il l'ai compris mais il se souvenait par contre étonnamment bien de quelques pages en particulier... »

journal de Al Jonshon, jeune année

11.
«Un cessez-le-feu pour l'île Volcan!

Après 22 ans de combat plus personne n'y croyait, et pourtant hier après-midi le Gouvernement Mondial à signé un accord de cessez-le-feu avec le Maître des Forges (ndlr: Le dirigeant de l'île) entrant, J. Baldur, qui a repris les fonctions de M. Cromwell, décédé il y a 2 mois de maladie.On ne sait pas encore le contenu exact du traité ni si « l'accord d'acier » sera remis à l'ordre du jour. Cela semble tout de même peu probable, car l'île n'est plus qu'un vaste champ de ruine. Dès l'annonce du cessez-le-feu, de nombreux médecins et artisans se sont rendus sur place pour aider à l'hygiène et à la reconstruction. Les premiers rapports font états de lourdes pertes tant humaines que patrimoniales. La renaissance de l'île ne sera vraisemblablement pas pour tout de suite. »

le Mondial hebdomadaire

12.
« Les gars, vous allez me détester quand vous lirez ça! C'est clair, vous allez faire une sale tronche!
Les gars, je m'barre! La guerre est fini, et il y des bateaux qui peuvent nous emmener où on veut. On avait dit qu'on les prendrait ensemble, mais je peux pas attendre! Je sais pas où je vais aller, et j'en m'en cogne. Je veux juste bouger!
On se reverra surement plus, mais vous êtes des dures, vous vous débrouillerez pas vrai? Plus rien peut nous toucher de toute façon maintenant.
Lili, tu dois être en train de réfléchir au meilleur moyen de me retrouver et de m'étriper. Mais t'y arriveras pas, je suis trop balèze pour toi. On s'est bien amusé à deux, je l'oublierai pas en tout cas. Et puis je t'ai laissé un trésor! Je l'ai planqué la où seule toi pourra le trouver. Je suis sûre, ça va te plaire.
Al, je sais que tu liras pas la lettre, parce que tu vas faire exactement comme moi vieux brigand. Tu vas prendre le premier bateau venu!
Le vieux Dolovan, merci pour le tabac et la poudre gratuite! J'ai du te les voler par contre, j'ai donné tout mon trésor à Lili.
Et puis pour les autres,

... vous savez de toute façon!

Lou »


Lettre de Lou adressée aux « Diables »


Dernière édition par Lou le Dim 21 Fév - 21:52, édité 14 fois
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Message par Maître du Jeu au Trésor Dim 7 Fév - 14:46

Bon courage pour ta fiche, tient nous au courant une fois ton historique terminé ^^
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Message par Lou Mer 10 Fév - 16:17

la première partie de l'histoire . Si ca ne convient pas hésitez pas à me le dire histoire que je perde pas de temps à continuer comme ça
Lou
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Message par Serviteur du Jeu de Mots Dim 14 Fév - 18:59

Bonjour Lou,

Ton histoire n'est pas terminée? Si cela est le cas n'hésite pas à la poursuivre. Pense aussi à te relire il y a des petites fautes d'étourderie qui trainent çi-et-là en les corrigeant dès maintenant cela ne pourra être que bénéfique pour la suite Smile

Au plaisir de lire la suite de l'histoire (très sympa comme mode de présentation^^)
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Message par Lou Ven 19 Fév - 18:17

Voila ! Suite et fin de l'histoire. J'attends vos commentaires!
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Message par Maître du Jeu Rebelle Mer 24 Fév - 16:25

Histoire écrite de manière intéressante, très agréable à lire!

Je n'ai rien à redire, il y a quelques rares fautes mais clairement, faut que je me concentre pour les voir car elles ne sautent pas aux yeux, tu peux donc faire ton post RP ^^

Au plaisir de te lire!
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Message par Lou Lun 15 Mar - 13:08

Cadeau de bienvenu.


Sur les quais d'Héphaï régnait une ambiance électrique. Le jour se levait à peine, pourtant une foule massive parcourait déjà les planches humides et délabrées d'un port abîmé par plus de 20 ans de guerre. Civils, marines, ouvriers, marins et marchands s'activaient de tous cotés. Un marché s'était installé sous les halls dont le toit présentaient encore de nombreuses brèches, témoins muets des bombardements passés. On pouvait y trouver des pêcheurs vendant leurs premières prises et de jeunes forgerons trop heureux de présenter leurs nouvelles pièces. De nombreux artisans travaillaient sur les infrastructures portuaires, les remettant à neuf. Des charrettes se frayaient un chemin dans la foules, à coup de jurons et de sons de cloche. Il y avait aussi les étrangers qui étaient arrivés avec les premiers bateaux, et dont les intentions étaient aussi multiples qu'insondables. L'île Volcan était devenue un immense chantier où chacun cherchait la perle, où tout était à nouveau possible. Héphaï retrouvait ses couleurs. Certes, la situation n'était pas brillante: la nourriture était encore rare et l'artisanat se relançait difficilement. Les rues ressemblaient à un champs de ruine et la population était considérablement diminuée, mais l'île tout entière était parcourue d'une envie incoercible d'avancer après ces années de stagnation.
Le temps par contre était pourri. Une brume légère parcourait les rues, et des nuages épais et gris couvraient le ciel. Une petite pluie tombait doucement, pas assez forte pour mouiller, mais suffisante pour rendre les caillebotis des quais particulièrement glissants. Nombreux étaient les badauds qui s'étaient étalés au sol, s'écrasant dans des positions ridicules le plus souvent, se blessant pour les plus malchanceux. Le manège était régulier et faisait beaucoup rire Lou. Depuis tôt ce matin il s'était posté sur un échafaudage près de l'entrée des halls. Jamais il n'avait vu une telle foule et l'agitation ambiante le fascinait. Peut-être qu'en se plaçant sur un bon point d'observation il pourrait repérer quelques occasions intéressantes pour le voyou sans le sou qu'il était. Mais son attention avait vite été attirée par une série de planches particulièrement glissantes qui offraient un taux de chutes élevé pour qui les arpentait. Cela faisait donc près d' une heure qu'il scrutait le passage maudit, riant à gorge déployée pour chaque pirouette effectuée. Il faut croire que la dure vie de vagabond qu'il avait menée jusqu'alors n'avait pu lui ôter le gout de ces plaisirs réservés à l'enfance.
C'était donc une bonne matinée pour lui, mais les bonnes choses ne durent jamais, il le savait mieux que quiconque. Les problèmes se présentèrent sous la forme d'une chute commune: deux hommes d'âge moyen venaient en effet de succomber au piège du bois mouillé. Étalés de tout leur long, il y avait eu plus de peur que de mal. Mais les deux énergumènes ne semblaient que très peu apprécier le rire tonitruant qu'avait laissé échapper Lou.

« Et toi! Ouais toi là-bas, l'oiseau perché, tu trouves ça drôle?! Tu viendrais pas plutôt nous aider à nous relever au lieu de rire bêtement! » s'exclama le plus grand des deux à l'adresse de Lou.

Le ton de sa voix n'était pas plaisant et laissait échapper une pointe d'agressivité que Lou ne manqua pas de remarquer. Mais, pas revêche pour un sou lorsqu'il s'agissait de mettre les pieds dans une situation bancale, Lou descendit de son perchoir, d'un air débonnaire. Les deux hommes étaient déjà relevés lorsqu'il arriva à leur hauteur. Leurs mines étaient patibulaires et leurs épaules larges. Le premier semblait rassembler 80% de la matière grise du groupe. Sa peau était burinée et son sourire mauvais. Le second, plus petit, avait des yeux vitreux qui lui donnait l'air aussi bête que méchant. C'était, à n'en pas douter, des sales types. Restait à savoir quel genre...

« Tu t'es bien fendu la poire! Ca t'as bien fait rire de te moquer de nous gamin... J'aime pas qu'on se moque de moi freluquet! Oh non j'aime pas, n'est-ce pas Bob ? » dit le plus grand.

« Oh non on aime pas ça du tout! Surtout pas venant d'un mec qu'à une sale tronche comme la sienne et qu'est pas plus large qu'une allumette » récita l'autre, comme une réplique apprise par cœur.

Le visage de Lou s'illumina d'un rictus amusé. Ces deux là étaient des étrangers. Ils avaient probablement débarqué à Héphaï avec l'illusion du profit facile, et ils ignoraient à coup sûr tout des bandes d'orphelins. Ils devaient le prendre pour un jeune homme affaibli par des années de disette et de misère.

« V'z'êtes pas d'ici vous... » répondit Lou.

«  Qu'est-ce que ça peut t'faire d'où on vffFOUARG !!». Il n'eut pas l'occasion de finir sa phrase: le poing de Lou venait d'aplatir le nez du grand vilain. Il s'effondra. Son acolyte réagit assez vite: voyant son ami tomber, il se rua vers Lou. Mais le bois sur lequel son premier pied avait pris son impulsion n'en restait pas moins humide. Il glissa donc la tête en avant, tête dont Lou ne manqua pas de ralentir la chute avec un uppercut bien senti.


« Super Patate d'Héphaï! Cadeau d'bienvenu les ptits gars ! »


Sur ces bonnes paroles il prit la poudre d'escampette, poursuivi pas deux agents de la maréchausée qui avaient assisté à la scène.


Le plus grand de tous les dangers.

Caché derrière d'énormes caisses de dockers, Lou massait son genoux douloureux. Dans sa fuite il n'avait pas pensé que lorsqu'il pleut il pleut partout, que lorsque le bois est mouillé il glisse et que vu tout le port était en bois, l'intégralité du sol glissait. C'était une leçon de logique qu'il allait devoir intégrer au plus rapidement... Toujours est-il qu'il avait réussi à semer les 2 officier de la maréchaussée qui le poursuivaient et que la situation s'était tassée depuis. Il était maintenant temps de trouver un bateau dans lequel embarquer. Le navire en question n'avait pas vraiment d'importance. Peu importe le rafiot, pourvu qu'il quitte l'île rapidement. Une fois à bord Lou aurait tout le temps de ne pas se poser la question de sa destination, de ne pas envisager comment il allait subvenir à ses besoins, bref le temps de ne pas se poser de question sans intérêt. Soudain, une voix familière le sortit de sa rêverie!

« Lou ! Espèce de gougnafier puant! Sors de ton trou, je sais que t'es dans le coin! Si je dois te trouver moi-même je t'jure que j'vais t'faire très mal, très longtemps, très ... ... tu vas souffrir mon Lou ! »

Lili ... c'était la voix de Lili la rouge, sa chère petite orpheline. Et elle avait les boules, la haine, le diable en elle et pire encore. Lou commença à suer à grosses gouttes. Il est vrai que son départ avait été abrupte... Une lettre écrite sur un coup de tête et pas un regard pour ses anciens amis ... et surtout pas un mot à Lili.
Lou avait lu un jour « Il n'est rien de plus dangereux qu'une femme délaissée. ». Il ne connaissait pas le sens du verbe délaisser, mais il avait compris grâce au contexte. Mais surtout Lou savait d'expérience qu'il y avait plus dangereux que cela: Lili, lorsqu'elle était en colère. Quand elle piquait ses crises, sa santé mentale avait tendance à se faire la malle, et la jolie rouquine se transformait alors en un psychopathe en puissance. Dans ces instants elle était capable de tuer, littéralement, et elle l'avait d'ailleurs déjà fait... Il fallait fuir, vite et loin, s'il ne voulait pas finir en brochette.
La voix de Lili venait du coté des halls ... à 30 mètres de là, peut-être plus. Lou contourna donc les caisses dans le sens opposé, vers les quais. Un groupe de marins approchait, il s'y mêlerait dès qu'ils seraient à sa hauteur. Pour l'instant il n'avait qu'à pas bouger...

« Les marins, on s'rapproche ... Encore 10 mètres... on s'magne les ptits gars... » leurs hurlait-il mentalement.

Il remarqua alors le silence lourd qui s'était fait: il n'entendait plus Lili beugler. C'était un mauvais présage. Si elle s'était tue, c'est qu'elle l'avait pisté. Plus d'hésitation à avoir! Plus de plan de fuite discrète! Il fallait courir! Il bougea ...
La lame d'un couteau planta le bois à l'endroit exacte où se trouvait son épaule une demi seconde plus tôt. Lou bondit en direction des quais, zigzaguant entre les charrettes et les gens pour éviter les lames qui sifflaient. Derrière lui il entendait le pas léger mais rapide de l'adorable jeune fille qui voulait sa peau. Elle ne criait plus, réservant sûrement son souffle pour courir à plein régime.
C'est là que Lou aperçu la délivrance: Un beau gros bateau était en train larguer les amarres et commençait déjà à s'avancer sur les flots. S'il faisait un bon saut, il pourrait atterrir sur le pont. Il n'aurait plus qu'à éviter les derniers couteaux équilibrés de sa maîtresse folle. Lili ne pourrait pas le poursuivre, elle n'avait jamais su nager! Il agrandit donc ses foulées. Plus que quelques mètres! Le bateau était encore atteignable! Une impulsion ... une deuxième... il sauta!
La sensation qu'il ressentit dans les airs le grisa : il avait l'impression de véritablement sauter dans un monde nouveau, plein d'aventures palpitantes!

« Adieu Héphaï! C'est une belle façon d'se carapater! » cria-t-il.

C'est alors qu'il ressentit un choc au niveau du dos. Il s'écrasa sur le pont, bien agrippé par deux petites mains féminines mais puissantes. Lili l'avait attrapé au vol et le tenait fermement.Ils roulèrent en s'écrasant sur le pont... A tous moments Lou s'attendait à sentir une lame s'enfoncer dans son torse ou à devoir éviter une tornade de griffes. Il n'en fut rien.
Lorsqu'ils s'immobilisèrent, Lili était blottie contre son torse, elle pleurait.



Le trône dans l'ombre.


Entre la honte et la surprise, Lou ne savait pas trop où se placer. Il avait tenté d'imaginer la réaction de Lili lorsqu'il rédigeait sa lettre. Allait-elle vraiment le laisser partir comme ça ?
A vrai dire ça lui avait presque fait plaisir de voir la rage qu'il lui avait causé. C'était la preuve qu'elle tenait à lui... Mais jamais il ne s'était attendu à des larmes!

« On va partir, mais ensemble... »
lui murmura-t-elle.

Lou se sentit soulagé tout à coup, serein, sans vraiment savoir pourquoi... Ça semblait tomber sous le sens dit de cette façon, mais ça ne l'avait pas effleuré auparavant. Il avait tellement l'habitude d'être comme le monde qui l'entourait, comme les gens avec qui il restait : dur.
La surprise passa, suivi d'une étreinte solide. Isolé dans cet instant qui n'appartenait qu'à eux, ils se comprenaient sans mot dire.
La réalité les rattrapa rapidement. Sortis de leur torpeur, ils remarquèrent qu'ils étaient observés. Une petite foule s'étaient rassemblée autours d'eux depuis leur chute sur le pont. Et quelle foule! C'était le musée des sales trognes. Des hommes sans âge, patibulaires, balafrés pour la plupart, les observaient avec un air mi-perplexe, mi-mauvais. Ils étaient tous vêtus de costume de lin noir, comme s'ils portaient un uniforme, mais à leurs ceinture on pouvait voir briller le bronze et l'acier des couteaux et pistolets. Un frisson parcouru l'échine de Lou. Ces mecs là étaient vraiment effrayants.

« Quelle scène charmante ... Je crains par contre que vous ayez choisi le mauvais bateau: il n'y a pas de place ici pour la romance. » dit une voix froide et grave.

Lou essaya de distinguer l'homme qui venait de prononcer ces paroles si chatières, mais il n'y arriva pas. Celui-ci résidait dans l'entrée de la cabine, qui n'était pas éclairée. Le visage caché dans l'ombre, on pouvait néanmoins deviner qu'il était assis sur un fauteuil imposant, luxueux.

« Mes chères enfants, sachez que je tiens à mon anonymat. Votre entrée, pour le moins grandiose je dois l'admettre, constitue donc un élément gênant qu'un homme de ma condition ne peut ignorer. Par corolaire je me vois dans l'obligation de remédier à cette situation de façon juste mais néanmoins intraitable... »

Ça avait claquer dans l'air avec une exquise froideur. Le ton utilisé était presque mécanique mais laissait deviner une touche d'auto-satisfaction. Lou n'avait pas tout compris, mais il ressentait par contre particulièrement bien le danger qui se profilait dans cette tirade. Lili, elle, n'avait comprit que trop bien. Elle laissa pourtant parler sa spontanéité:

« Mais je vous reconnais! Je connais cette façon d'brailler! ».

Un coup de feu retentit. Lili s'effondra alors qu'à la main de l'inconnu fumait un pistolet. Lou n'eut pas l'occasion de réagir. Il ressentit une douleur violente à l'arrière du crâne et il perdit connaissance.


Merci Dolovan ...

C'est la douleur qui réveilla Lou. Sa tête le lançait violemment. Il toucha son crâne. Une liquide pâteux imbibait ses cheveux sales...Il avait saigné mais l 'hémorragie avait stoppé. Combien de temps était-il resté inconscient? Il n'en avait aucune idée. Les souvenirs lui revinrent brusquement dans la tête: le port, Lili, leur course-poursuite, le pont, l'inconnu, le coup de feu et pour finir un choc métallique à l'arrière du crâne. Et le corps de Lili qui s'était effondré sur le sol... Lou serra les dents. Longuement... Cette île de malheur ne voulait donc pas le voir partir... pas indemne en tout cas.

Le bruit ambiant le fit sortir de ses sombres pensées. Ça ressemblait à un roulis lancinant: « le son des vagues » se dit-il.

Lou regarda autours de lui. Il était dans une pièce exiguë, faite entièrement de bois. Vraisemblablement la cale d'un bateau. Ça et là trainaient des carcasses de vieux tonneaux et autres matériaux rebus. L'air sentait l'iode et le bois mouillé, la crasse et la pourriture. On l'avait abandonné dans un débarras. Il se leva et se dirigea vers la porte: elle était verrouillée comme on pouvait s'y attendre. Lou se rassit et réfléchit: il était étonné d'être encore en vie. Le coup qu'on lui avait porté avait eu pour but de le tuer: on avait tenté de fracasser sa tête à l'aide d'une tige métallique. Heureusement son crâne était dure et en avait connu d'autres. Merci aux rues d'Héphaï ... Mais pourquoi l'avait-on enfermé ici, alors qu'il aurait suffit de le jeter par-dessus bord ?
La pauvre Lili n'avait pour sa part pas eue la moindre chance... Elle avait été abattue sans la moindre sommation... Lou repensa à l'homme dans l'ombre et la rage l'envahit.

« La pourriture... »
laissa-t-il échapper.

Il n'avait aucune idée de qui il pouvait être. Il ne l'avait jamais rencontré auparavant, il en était sûre. Quant à Lili, elle ne le connaissait pas depuis longtemps; Lou aurait été au courant... Il y a encore deux jours ils trainaient avec les diables, buvant et chantant pour fêter la fin de la guerre.
Machinalement, il roula une cigarette avec le tabac qu'il avait volé au vieux Dolovan... C'était un geste qui tenait du réflexe, presque inconscient. Il grilla une allumette et tira une première bouffée. Ça le calma. Depuis qu'il s'était réveillé, sa tête était torturée par une atroce migraine et par la perte de Lili. Son cerveau partait dans tout les sens et il n'avait pas encore vraiment évalué la situation.
Il aspira une deuxième bouffée ... Ses esprits lui revenaient petit à petit. Que faire tout d'abord? Sortir ... Comment ? Défoncer la porte ... Oui mais comment ? ... ... ... ...
C'est alors que Lou remarqua la cigarette qui fumait dans sa main. Précipitamment il fouilla ses vêtements: on ne lui avait pas fait les poches !! Il avait toujours en sa possession ses 2 pochettes de cuir tanné; l'une contenant son matériel de fumeur, l'autre contenant la poudre noir volée à Dolovan. Un sourire carnassier illumina son visage: elle était là la solution. Il allait tout faire sauter!

« Il faudra vraiment que je remercie ce vieux brigand de buraliste! » se dit-il.


Berserker

La fabrication de bombes artisanales étaient un art que les orphelins d'Héphaï avaient vite appris à maîtriser, malgré le danger de la discipline. C'était assez facile en fait, pour peu que l'on ai de la poudre en suffisance, un récipient et de la mèche: un conserve et du vieux tissu faisaient parfaitement l'affaire.
Pourtant, malgré son expérience dans cet artisanat particulier, Lou dû faire face à plusieurs difficultés . Certes, le débarras où il était enfermé regorgeait de matériaux utiles, mais ils étaient surtout très humides. Il fallait donc sécher les quelques fourrages, conserves et shrapnels trouvés ça et là. Pour finir, Lou dût sacrifier sa manche pour avoir un mèche digne de ce nom. Après une trentaine de minutes de bidouillage, il avait finalement en sa possession une bombe de facture passable mais d'efficacité indéniable: la totalité de sa poudre y était passée.

« Quant on n'aime on ne compte pas ... » marmonna-t-il pour lui-même.

Restait à savoir ce qu'il allait faire exploser. Deux choix s'offraient à lui: défoncer la porte de la cale ou la coque du navire. Il aurait très bien pu envisager des façon plus fines ou moins dangereuses d'utiliser son jouet, mais il n'était pas d'humeur à ruser. Ses intentions étaient mues par une colère froide: il fallait faire le plus de dégâts possibles, le plus de mal. Il était fort possible qu'il y laisse la vie mais il ne partirait pas seul.
Il jeta son dévolu sur la porte. Son plan était tout tracé: une fois libre, se frayer un chemin jusqu'au pont à grand coup de patate, rester en vie jusqu'à trouver l'Assassin de Lili et lui offrir un tiquet express vers les limbes. Il s'interdît formellement de mourir avant cela.
Lou alluma la mèche (courte mais épaisse) et alla rapidement se réfugier derrière une barricade de fortune qu'il s'était construit à l'aide de vieux tonneaux. Plus que quelques secondes... Quelques autres encore...
...
Une minute maintenant et pourtant ça n'avait toujours pas explosé...

« Me voilà bien, se dit-il. A tout les coups si j'sors d'ici pour aller voir ça va m'pêter à la tronche... Je suis vraiment le roi des bBOUUUM!!! »

Un souffle brûlant inonda la pièce! Dans le même temps, une douleur vive lui parcouru le bras droit: un shrapnel venait de tracer une grosse entaille en dessous de son épaule. Il ne prit pourtant pas le temps d'y penser. Lorsqu'on use d'explosif dans le pièce même où on se trouve, il faut s'attendre à ce genre de petits incidents... Il bondît de sa cachette et se dirigea vers le couloir. De la porte il ne restait qu'un trou béant sujet à un début d'incendie. Des poutres menaçaient de s'écrouler et la coque devait avoir été touchée, car elle laissait apparaître quelques voies d'eau. Il fut frappé par le contraste lorsqu'il sortit de la cale: il était dans un couloir richement décoré, qui menait à un escalier en colimaçon tout de fer forgé. Les plafonds étaient patinés, des tableaux ornaient les murs. Tout ça sentait le luxe, alors que la cale qu'il avait fait sauter sentait la mort.
Des voix lui parvinrent depuis l'escalier.

« Au feu, au feu! »

«  Ca doit venir de l'armurie! Ramener de l'eau!! »

« Que tout le monde s'y mette, si la poudre prend feu on peut dire adieu au Volante-Marie et le boss nous fera la peau!! ».

Le Volante-Marie! C'était donc le nom de ce bateau! Lou en savait un peu plus maintenant. Montant l'escalier il tomba nez-à-nez avec un des marins tout de noir vêtu. Le pauvre bougre ne vît rien venir, et s'écroula sur les marches.

« Toi, t' feras plus d'enfants mon cochon! » railla Lou en l'enjambant.

Arrivé à l'étage supérieur, il pu constater que son explosif avait fait beaucoup plus de dégâts qu'il ne pensait. Un pan de cabine était en flamme tandis que de nombreux trous parsemaient le plancher. L'incendie général menaçait! Il devait être juste en dessous du pont principal. Il voyait l'ouverture de l'escalier menant à celui-ci quelques mètres plus loin. Plusieurs marins s'affairaient à cet étage, ramenant des bassines d'eau ,appelant de l'aide. Ils mirent du temps avant de remarquer la présence de Lou.

« Bordel! C'est le gamin qui a du mettre le feu! Comment il a fait pour se réveiller lui?! » cria l'un d'eux tout en portant la main à sa ceinture.

Il n'eut pas le temps de dégainer son pistolet: une bonne main calleuse venaient de lui creuser l'estomac. En guise de plat principal, deux doigts s'enfoncèrent dans ses yeux... Il pourrait toujours essayer de viser maintenant... Lou n'eut pas le temps de s'attarder sur sa victime: déjà la lame d'un sabre rasait sa joue de très près. Il l'évita autant par réflexe que par chance,mais ne laissa pas à ce second adversaire l'occasion d'effectuer un autre mouvement.

« Méga patate!!! » lança-t-il en main temps qu'une droite destructrice dans le visage de ce dernier, qui s'effondra à son tour.

Plusieurs balles sifflèrent pour aller se loger dans le bois de la coque. Lou bondit vers l'escalier qui menait au pont. De là, il pouvait enfin entrevoir la lumière du jour. Plus que quelques mètres! Alors qu'il entamait son ascension, une nouvelle explosion secoua le navire!

« L'incendie se propage dans l'armurie! Aux abris tout le monde! »

Le bateau tangua brusquement vers la droite. Déséquilibré, Lou heurta le mur de l'escalier. Un souffle encore plus puissant que celui qu'il avait ressenti dans la cale le balaya! Dans un dernier effort il se releva mais pour un bref instant seulement. L'armurie, dans un bruit étourdissant, se désintégra littéralement. Dans un torrent de bois et d'air brûlant il fût projeté vers l'extérieur. Un objet dure et imposant le heurta de plein fouet, alors qu'il perdait à nouveau connaissance.


Dernière édition par Lou le Mar 16 Mar - 13:39, édité 2 fois
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Message par Lou Lun 15 Mar - 13:59

Comme du bon pain

Lou courrait dans les rues d'Héphaï. Derrière lui, le vieux buraliste Dolovan tout de noir vêtu hurlait en le poursuivant:

« Même pas capable de faire une bombe humide avec de la bonne poudre!!! Sale petit voleur! T'es trop jeune pour fumer de toute façon! ».

Il était dans une colère noir. Une autre voix résonna. Lou vu Al Jonshon, son vieil ami, qui l'invitait à le rejoindre dans les halls du port, qui avait été réparé pour l'occasion. Il s'y précipita. A peine rentré, il glissa sur une planche de bois humide. Il regarda autours de lui: l'intérieur des halls avait été aménagé comme s'il avait s'agit d'un bateau. Un beau grand bateau... Tous les diables s'y étaient réunis, et dansaient autours d'une barque. Lou s'approcha. La barque était bien plus grande de près. C'était presque une caravelle! Sur le pont de celle-ci Lili donnait des ordres à des agents de la maréchaussée qui s'affairaient à préparer le départ. La petite rouquine était assise sur un trône qui devait faire trois fois sa taille. Elle le regarda.

« Lou, désolé mais tu n'peux pas partir avec nous! C'est pour des raisons d'sécurité: il manque une manche à ta tunique ! » lui dit-elle d'un ton bienveillant.

Et dans un grand fracas, la caravelle décolla, dégageant ainsi des masses d'air chaud et de fumée qui le firent vaciller. Allongé au sol, Lou vit s'éloigner la caravelle volante vers les cieux. Une voix froide et grave résonna alors derrière lui:

« Le Volante Marie part en fumée, mais j'ai déjà quitté le navire. ».


Lou se réveilla en sueur. Ses yeux se posèrent autours de lui: ce n'était pas les rues d'Héphaï. C'était la cabine classique d'un navire quelconque.

« Alors, enfin sorti de tes mauvais rêves petit? Bouge pas trop tu as besoin de repos... »

Un vieille homme pausa sa main sur le front de Lou d'un geste protecteur. Sa peau ridée et ses cheveux blanc jurait avec sa carrure large. Et que dire de ses yeux, d'un bleu profond et sincère. L'homme tendit une gourde à Lou.

« Bois, tu en as besoin! Tu sue toute l'eau de ton corps depuis longtemps déjà. »

La gourde fût vidée en trois gorgées à peine.

« J'suis où? » demanda Lou.

« Haha, à première vue je dirais que t'es dans un lit! Mais plus sérieusement, t'es sur mon navire petit, le Fier Cerisier qu'il s'appelle! On mouille dans South Blue! »

« Où est le Marie volante! Je dois l'retrouver! »

La main solide du vieillard le maintint coucher.

« Hoho! On se calme tête de bois! Si tu veux parler de la coquille de noix d'où on t'as repêché, elle est avec Davy Jones en ce moment! Il n'en restait pas grand chose quand on est arrivé : des planches éclatées qui flottaient et des zigs qui ont préféré partir à la nage plutôt que d'être repêchés.. et puis toi à moitié mort t'accrochant à un baril au millieu des vagues. ».

Le vieille homme continua son explication. Padre, c'était son nom, était le capitaine du Fier Cerisier, un bateau de pêche spécialisé dans la chasse aux poissons rares. Il était à la recherche d'une pièce rare pour un grand chef cuisinier lorsqu'il vit une grosse explosion au loin. Le temps que le bateau arrive sur les lieux, il ne restait plus grand chose du Marie Volante. Il trouva néanmoins Lou, à moitié mort sur son baril. Il fût chargé à bord du navire où on lui prodigua des soins.

« Et voila comment t'as passé deux semaines à délirer dans ton sommeil! Mais t'as la tête dure petit... Je croyais pas que tu t'en sortirais. Et maintenant dors encore un peu, tu m'expliqueras après ce qui c'est passé sur ton Marie Volante! »

Lou suivi ce conseil, rassuré par cet homme bon comme du bon pain.

Un travail honnête

A son réveil, Lou trouva de l'eau et des fruits en abondance à coté de sa couche. Il les engloutît avec grand plaisir. Après quoi il se leva, enfila ses guenilles qui avait été lavées pour l'occasion. Puis, traînant la patte, il se rendit sur le pont du Fier Cerisier. Le temps était beau et le vent iodé lui fit beaucoup de bien. Un jeune marin était en train de laver le sol consciencieusement.

« Déjà réveillé? Si tu cherches Padre, il est à la proue, juste là. » lui dit le matelos.

Lou le remercia d'un geste de tête et se dirigea vers Padre. Il était encore plus impressionnant que dans la cabine. Presque deux mètres de haut et un dos de la surface d'une table.

« Fini de roupiller paresseux! Haha qu'est-ce que tu penses de ma coquille de noix! Pas mal hein! » claironna-t-il d'un air joyeux.

« C'est la deuxième que j'côtoie et elle me plaît plus que l'autre, ça pour sure! » lui répondit Lou.

Mis en confiance, il continua sur sa lancée et expliqua toute son histoire à Padre. Il fit attention à n'oublier aucun détail. Lorsqu'il eut fini, le vieille homme le regarda longuement. Ses yeux bleu semblaient scruter le fond de son âme, à l'affût du moindre mensonge... Padre s'esclaffa!

« Houahaha! C'est une histoire bien triste que tu me racontes là! Il en arrive une comme ça dans la vie de chaque marin, mais plus tôt elle tombe, mieux c'est! Tu peux m'croire petit! En tout cas t'es une sacrée tête brulée! Pas étonnant vu ce que j'ai entendu sur les gosses de l'île Volcan ! »

Réaction étrange mais tellement franche. Lou ne s'en offusqua pas. Le vieux lui faisait penser à Dolovan. Un gars que la vie a secoué mais jamais abimé! Padre continua néanmoins sur un ton plus sérieux.

« J'imagine que tu vas chercher à savoir qui est le sanguin qui a flingué la fillette!? Tu te doutes qu'il est peut-être mort avec son rafiot!?»

« Possible mais j'y crois pas trop... quand ses gars ont parlé d'lui, ils avaient l'air de parler de quelqu'un d'absent... Et puis tant que j'serai pas fixé j'dormirai pas sur mes deux oreilles... »

« Si seulement on avait repêché un de ces types... mais ils avaient déjà tous détallés bien loin quand on est arrivé, alors on n'a pas chercher plus loin haha! En tout cas tu m'plais bien et j'vais faire ce que je peux pour t'aider! Suis moi, je vais te montrer quelque chose ... »

Sur ces derniers mots, le vieux s'était fait mystérieux. Lou le suivit jusqu'à sa cabine. Elle n'était pas très grande mais particulièrement remplie! Les murs étaient couverts de vieilles cartes et de trophées bizarres. Des instruments étranges jonchaient un vieux bureau soutenu par quatre piles de livres. Au dessus de celui-ci se trouvaient une étagère couverte d'une rangée de carnets, maintenus droit par deux couteaux plantés dans le mur de bois. D'un revers de main Padre écarta plusieurs bibelots cuivrés pour s'emparer d'un tas de vieilles affiches jaunies. Il les tendit à Lou.

« Tu sais ce que c'est gamin ? » lui lança-t-il?

« Du papier? » répondit Lou.

« Houahaha! Fais pas l'idiot, je te parle de ce qu'il y a sur le papier! »


Lou examina examina les affiches plus attentivement. C'étaient différentes photos avec chaque fois un nom et un prix à plusieurs zéros... Encore plus que les visage c'est la phrase « Mort ou vif » qui intriguait Lou.

« Je comprend pas, dit-il, qui sont ces gens? Lafitte, Morgan, Portgas,... ? »


« Eux petit, c'est un travail honnête et surement ta solution! » clama Padre d'un air triomphant.
« Toutes ces têtes appartiennent à de sacrés brigands! Des voleurs, tueurs, pirates ou que sais-je ! Le zig en noir dont tu m'as parlé, ça m'a tout l'air d'une sacré crapule... Si il ne veut pas montrer sa tête, c'est peut-être qu'elle est sur l'une de ces affiches! »

Ça ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. D'un regard, Lou invita le vieux à continuer son explication, ce qu'il fit avec un plaisir évident.

« Et quand bien même ce serait pas le cas, un de ces types doit bien connaître ton assassin! Ces forbans sont obligés de se croiser pour bien faire leurs sales boulots! Ce qui nous mène à la partie la plus intéressante selon moi! »

Ses yeux bleus avaient brillés d'un éclat enfantin sur ces derniers mots...

« La prime petit, la prime... Ce que tu vois ici, c'est la somme qu'on te donne à la marine si tu ramènes l'un de ces gars. Plus elle est élevée, plus la cible est coriace! Mais le jeu en vaut la chandelle, tu peux me croire! »

Le solide vieillard avait perdu 10 ans! Son visage rayonnait au fur et à mesure que ses mouvements se faisaient plus amples. Lou était fasciné par le personnage! Il ressemblait à un volcan! Un vieux volcan éteint, paisible qui venait de se réveillé bruyamment !

« Car c'est une vie trépidante, pleine d'aventures et de dangers! C'est la vie des chasseurs de primes Haha !! »

C'était son grand final, l'apothéose de son monologue! Et il y avait mis tout le cœur possible.

« Ces chasseurs peuvent m'aider ? » demanda Lou.

« Ils le peuvent en effet... mais ils ne le feront pas gratuitement... à moins que ... »

« A moins que quoi ??? »


« A moins que tu sois l'un des leurs petit!! Haha ! Je vais te dire un truc: j'ai de l'expérience et surtout j'ai du flair! T'es solide gamin! Tu récupères en moins de deux! Et la castagne a pas l'air de te gêner... Avec un peu de ruse et de bouteille, tu pourras devenir bon et, qui sais, riche! Et plus tu avanceras, plus t'auras de chance de retrouver ton Assassin! »

L'exposé de Padre avait été parfait. Lou prit sa décision sans une hésitation.

« Vendu ! »


Gemeylrum

La traversée dura encore 2 jours. Durant ce laps de temps, Lou prêta main forte aux marins pour des tâches diverses comme le nettoyage, la cuisine et même les manœuvres. La mer fut fort calme. Au soir du deuxième jour, il aperçu la terre pour la première fois depuis presque trois semaines. C'était leur destination: Gemeylrum ! Une heure plus tard ils appareillaient au port. L'heure des adieu étaient éminentes.

C'est sur le pont que leur chemin se séparèrent. Padre donna à Lou une réserve conséquente de tabac, sous prétexte qu'un bon marin se doit d'entretenir son vice propre, ainsi que mille berry.


« Voila de quoi démarrer petit! T'en fais pas pour la somme, je suis plus riche que j'en ai l'air »
, s'eclaffa le vieux.

« Voici mon conseil: j'ai un vieil ami du temps où je chassais. Danpachi qu'il s'appelle! A l'époque c'était un gamin mais je sais qu'il est toujours actif, et qu'il a fait ses galons. Trouve le et il pourra surement t'aider! Et rappelle toi de prendre ton temps! L'expérience paye toujours ! »

Sur ces derniers mots, Padre l'accola paternellement. Lou le remercia, et d'un pas assuré, il s'engagea sur le chemin de l'aventure.


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Message par Serviteur du Jeu de Mots Mar 16 Mar - 0:17

Bonsoir à toi !!

Comme promis me voila !

Alors concernant ton oeuvre dans son ensemble, quelques petites fautes, surement d'inattention Mr Red (j'espère !) En tout cas rien à dire au niveau du style, bravo! J'ai particulièrement apprécié ta description physique/psycho et l'histoire. Ce n'était que du bonheur à lire, j'étais vraiment plongé dans ma lecture.

Puisqu'on me paye pour dire des méchancetés, on pourra quand même regretter l'absence de ce fameux côté one piece (surtout pour l'humour). Mais c'est vraiment pour la bonne cause du point négatif Mr Red

Bref pour moi c'est sans hésitations un rang 6. Reste vigilant sur l'orthographe et mets une petite pincée one piece pour l'avenir et cela serait parfait Smile

Dans l'attente d'avis de mes chers confrères, n'hésite pas à me MP si tu as des questions!
Mauvaise nouvelle pour les pirates que la venue de ce petit Lou ^^

Au plaisir.
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Message par Maître du Jeu au Trésor Mar 16 Mar - 19:40

C'est nul de passer derrière Mots, on a plus rien à ajouter xD enfin dans un sens c'est bien aussi ! (continue \o/)

Bienvenue parmi nous donc !

Je te mettrais un rang 6 car il y a tout de même beaucoup de dialogues dans ton post rp, en jeu tu ne sauras pas en mettre autant, ceci dit, tes descriptions rattrapent bien et ton style agréable à lire compense mais les fautes le manque de coté One Piece empêche de monter plus.

Edit : je te met " roublard " en rang, tu peux changer évidemment, mp moi pour me dire ou tu vas commencer en rp
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Message par Lou Mer 17 Mar - 13:16

Parfait, le rang 6 me convient très bien, mon personnage restant tout de meme un jeune homme débutant. Pour ce qui est de ce fameux coté OP, j'ai tenté de le faire passer dans les personnage qu'il rencontre mais avec un succès mitigé il faut le dire.

En tout cas, c'est parti !
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