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Le vengeur masqué [En attente d'un commentaire du staff]

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Kiyoshi Fuji
Pavel Iefimovitch
Sieg von Wilhelm
Claudia von Wilhelm
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Message par Claudia von Wilhelm Mer 13 Oct - 21:08

~° Humains et autres races°~

~°Présentation du Joueur°~

Prénom: A.
Age: On ne demande pas son âge à une fille…
Ce que vous aimez: Même moi ça ne m’intéresse pas de me poser cette question.
Ce que vous n'aimez pas: Même réponse.
Première Impression: Y a d’la vie sur ce forum !
Autres: C’est la première fois que j’écris à la première personne du singulier alors soyez critiques mais aussi indulgents.
Comment avez vous connu ce forum?: Par mon frère de jeu.

~°Présentation du Personnage°~

Nom: Von Wilhelm

Prénom: Claudia

Surnom:

Age: 24 ans

Sexe: Féminin

Est-il existant ou inventé ? Inventé

Race: Humaine

Description Psychologique:

Plutôt timide et effacée, Claudia a longtemps cherché à éviter le moindre contact humain, se réfugiant dans ses rêves et parlant peu. La raison de ce renfermement provient d’une caractéristique plutôt bien développée chez elle, l’empathie. Lorsqu’elle se trouve confrontée à un individu ou simplement lorsqu’elle le croise dans la rue, les sensations de cette personne trouvent un écho en elle, à la fois fort et puissant, elle les ressent ainsi de manière exacerbée. C’est de cette façon qu’elle apprit à connaître les émotions humaines, la joie d’un autre appelant la sienne, la tristesse provocant son désespoir, il en est de même pour la peur qui l’étreint sans vouloir la lâcher. La colère et la haine l’effraient de part leur intensité mais également en faisant ressurgir des éléments de son passé dont elle garde un profond traumatisme. Ils provoquent au choix deux réactions, l’une est immédiate si elle parvient à surmonter les premiers signes avant-coureurs, consistant à fuir ou à répliquer avec la même puissance si cette haine est dirigée contre elle-même. L’autre la plonge dans un état de prostration duquel elle ne peut sortir, la laissant recroquevillée et tremblante, sourde à toute parole.

Etant sensible à chaque sentiment perçut, elle a trouvé récemment une parade. Elle se sert d’un masque à l’effigie d’une femme d’une grande beauté qui n’est autre que Boa Hancock, pensant de cette façon que les gens qui la croiseront changeront instantanément d’humeur comme devant la véritable, optant pour des émotions comme de l’amour et du désir. Ces sensations formant comme un baume bienfaisant en comblant leurs absences dans son propre passé. Il n’en n’est pas moins vrai qu’elle ne s’attarde pas dans les coins affluents, marchant d’un pas rapide pour quitter ces lieux le plus vite possible. Ce masque a également une autre utilité, il dissimule son expression qui pourrait trahir la nature de son pouvoir.

Cependant, lorsque sa propre haine la porte, elle peut se révéler inhibitrice de tout autre émotion lui offrant en quelque sorte un répit qu’elle met à profit afin d’assouvir sa vengeance.

De nature discrète malgré son masque, elle ne parle que lorsque cela est nécessaire avec une voix douce et tenue comme si le simple fait de sortir un son de sa gorge allait provoquer une avalanche de sensations chez son interlocuteur. Chaque contact avec un humain est mûrement réfléchi avant d’être toléré ou dédaigné, il ne sera accepté que s’il est vital pour la poursuite de son but. Sa volonté ne s’inscrit donc que dans ce cas-ci, pour les autres, elle reste soumise à la crainte et à l’extrême prudence. Il serait même intéressant de se demander si, une fois son objectif atteint, elle pourrait continuer à vivre sans se terrer, bien à l’abri du genre humain.

Description Physique:

De taille moyenne, silhouette élancée à la démarche rapide et quelque peu raide, cette jeune femme trace son chemin sans perdre de temps. Pourtant nombreux sont les regards à se retourner sur son passage, emprisonnés par l’aperçut d’un visage auquel nul ne peut rester indifférent. Sa peau d’albâtre, son nez fin et aristocratique, l’ourlet de ses lèvres… le tout encadré d’une masse de cheveux souples et blonds, émoustille sans distinction d’âge ou de sexe. Seules les prunelles légèrement rougeoyantes de la demoiselle freinent les plus hardis.

Pourtant ce visage n’est pas le sien, il appartient à l’impératrice tant renommée pour sa beauté, Boa Hancock, femme à laquelle Claudia emprunte l’éclat en portant un masque. Il camouffle la figure pâle et délicate d’une jeune fille apeurée par ses congénères, lui offrant l’éclatante assurance du capitaine corsaire.

Vêtue le plus souvent de longues robes et de chemisiers, elle ne se prête guère à la mode, s’assurant simplement de ne pas engendrer des moqueries qui lui seraient douloureuses à vivre. Ces vêtements ne servent pourtant pas à dissimuler de multiples blessures de guerre, à vrai dire, elle n’en possède aucune, l’existence paisible qu’elle a mené jusque là lui a permis de conserver son corps indemne de coups et d’handicaps. Une musculature peu développée ne lui permet pas de soutenir des efforts trop importants ou durant trop longtemps, bien que ce soit un trait aisément modifiable selon les aléas que le futur lui réserve.

Pouvoir/capacité: Elle possède une très forte empathie, la rendant capable de savoir infailliblement si les gens mentent, ce qu’ils ressentent à l’instant présent…

Grade: Agent du gouvernement mondial

Nom de votre ville ou village: Fledermausburg

Histoire ( 30 lignes minimum ):

Le médecin sortit le léger feuillet de son enveloppe, c’était la dernière de la journée et même si son boulot lui plaisait en raison de l’opportunité qu’il avait de connaître intimement une bonne partie des membres du gouvernement mondial, les cas qu’il découvrait le faisait souvent frémir. Il lut le nom calligraphié, Claudia von Wilhelm, une femme, pour lui, elles étaient souvent pires que leur confrères masculins. Il posa donc soigneusement les quelques feuilles sur son bureau et inspira longuement avant de commencer sa lecture.

La douceur de l’enfance je ne l’ai jamais connue, le temps où remontent mes premiers souvenirs n’est pas emprunt de l’étreinte d’une mère aimante, il se noie plutôt au milieu de cris et de hurlements exaspérés.

Relevant la tête, il inspira de nouveau. Il avait remarqué que les cas ayant eu une enfance malheureuse devenait les pires monstres. Dénués du moindre lien social qui aurait du les conditionner dès leurs premières années, ils n’éprouvaient pas cette notion d’attachement qui donnait une conscience et une sensibilité à chaque humain. Cette fille commençait mal, sûrement avait-elle été recrutée pour être une tueuse. Il se replongea dans sa lecture, son avis était important pour ceux qui distribuaient les missions.

Très jeune, je compris rapidement que celle que je pensais être l’unique lien me rattachant à ce monde exécrait le moindre de mes pleurs. Normalement havre de paix de tout enfant, à la fois source de réconfort et de sécurité, ma mère brûlait dans ces instants d’une haine viscérale qui me terrifiait. Tétanisée par la violence de son animosité à mon égard, le flot de mes larmes se tarissait soudainement alors que mon corps se recroquevillait comme pour échapper à l’avalanche d’émotions qui me submergeait. Long serpent glacé, la haine se coulait dans mon corps, étouffant les faibles battements de mon cœur, enlaçant mes poumons tel un macabre danseur. Incapable de lutter, je restais prostrée de longs moments jusqu’à ce que cette sensation se dissipe, événement coïncidant étrangement avec le départ de ma mère. J’aurais tout fait pour échapper à ces bouleversements qui me traversaient et il ne me fallut que peu de temps pour faire le lien entre mes crises et les colères de ma mère. Mon silence en devint presque pesant par la suite, insolite caricature d’une absence qui, étrangement, semblait la calmer.

Je commençais donc ma vie d’enfant sans un mot, fantôme errant dans la masure qui nous servait de maison, veillant à ne jamais être dans ses pieds et à ne la contrarier sous aucun prétexte. Je mangeais peu pour ne pas ressentir son énervement à me voir lui coûter de l’argent et dès que je fus en âge de me servir sans faillir de mon maigre corps, je grimpai sur le toit tant ma présence pourtant discrète l’importunait. Ce fut dans ces années là que je découvris en réalité qu’il existait bien plus d’émotions que la colère ou la haine. La première qui me fut donnée de découvrir passa encore par l’intermédiaire du seul être que je côtoyais depuis ma naissance. C’était un soir où à la faveur de l’obscurité, j’avais tenté de gagner la cuisine pour calmer les gargouillements de mon estomac vide. Cependant, à ma grande frayeur, ma mère s’y trouvait encore. La peur me quitta pourtant dès l’instant qui suivit. Assise sur l’une de nos vieilles chaises en bois, elle me tournait le dos et ce que je ressentis en cet instant me sembla dépourvu de raison. Mon cœur s’était brusquement broyé alors que les crampes de mon estomac avaient laissé place à une douleur sourde qui me pliait en deux, agitée de tremblements incontrôlables. Des larmes glissaient sur mes joues, intarissables, jamais je n’avais eu aussi mal de ma vie ; j‘avais découvert la tristesse. Ce soir là fut aussi celui où je n’ai aimé que davantage cette femme qui pourtant ne me le rendait pas. Impuissante à comprendre la raison de son chagrin, je l’éprouvais pourtant dans toute sa force. J’aurais aimé la consoler, lui dire que j’étais là moi, petite chose indésirable mais pourtant présente, que je pouvais remplir le vide de son cœur. Cependant, j’étais restée silencieuse, secouée de sanglots silencieux. L’explication de sa mélancolie ne me vint que quelles années plus tard où je découvrais par hasard l’existence de mon frère, un être totalement inconnu que seule une photo représentait, bien habillé et souriant. Je n’ai jamais osé l’interroger sur ce sujet, suivant mon intuition qu’une telle question raviverait mes pires tourments. Peut-être était-il mort avant ma naissance et ma mère, par peur de revivre la même perte, avait choisi de me rejeter, préférant ne pas m’aimer à souffrir, c’était l’explication à laquelle mon esprit fragile avait conclu.

J’eus seulement l’audace de demander où était mon père, réponse qui me valut une nouvelle crise tant la haine qu’éprouvait ma mère à son égard était forte. D’après elle, il était navigateur et s’était fait dévorer par un monstre marin lors de l’un de ses voyages. Ce fut tout, plus jamais elle n’aborda le sujet, me laissant seule avec mes doutes car tout mon être avait ressenti le mensonge dans ses mots. Pour quelle raison m’avait-elle caché la vérité, je ne l’appris que récemment. Quoiqu’il en fût, dès cette certitude acquise que mon géniteur pouvait être encore de ce monde, mon esprit se tourna entièrement vers lui. Je m’inventais des voyages extraordinaires passés en sa compagnie, des sourires bienheureux, une complicité si profonde qu’un seul regard suffisait à nous comprendre, il m’apportait la chaleur, l’amour et la joie, ces sensations que je mis tant de temps à découvrir au hasard de mes rencontres. Mes rêves étaient devenus mon monde, son ombre bienveillante me suivait pas à pas, rassurante et douce. Il me réapprit à parler, laissant mes premiers mots émerger craintivement d’une voix que je reconnaissais à peine tant j’avais pris l’habitude de chuchoter. J’avais même trouvé une raison à sa disparition, fantaisie née d’un esprit désespéré ; il avait été capturé par un monstre marin et demeurait sur l’île des hommes poissons, cherchant un moyen de rentrer chez lui. La sagesse d’un barde de passage m’avait conté l’existence de cette île légendaire située au fond de l’océan. Par la suite et jusqu’à mes vingt-quatre ans, je pris l’habitude de me rendre tous les jours sur la jetée, attendant un signe, espoir secret qu’un jour mon père reviendrait. Je croyais même qu’en rencontrant un homme poisson, j’aurais pu le rejoindre. Il était devenu mon univers, chaque peine endurée trouvait son réconfort auprès de lui, m'encourageant à sortir de la prison que je m’étais tissée. Rassurée par sa présence, je m’enhardissais, gagnant la rue qui m’apparut autrement que vue d’en haut, à la fois poussiéreuse et animée, charriant quantité de gens pressés, bruyants et arrogants. Hélas, cette découverte en amena une autre, le lien émotionnel que je ne pensais ressentir qu’en présence de ma mère se révéla être partagé avec chaque personne que je croisais, me plongeant dans un flux de sensations qu’il m’était impossible à gérer, la joie se mélangeait à la colère, l’amour à la tristesse, la douleur à l’anxiété… La porte que mon père imaginaire m’avait ouverte se retrouvait à nouveau close, m’enfermant dans mon impuissance.

Pourtant, il fallut bien que je finisse par affronter l’extérieur à nouveau, ma mère ayant décrété qu’à l’âge de douze ans, je devais gagner ma nourriture. Bien que l’idée de me frotter aux gens me révulsait, elle était pourtant préférable à celle d’affronter sa colère et sa haine. Commença alors le dur apprentissage de la maîtrise de mes émotions. Ce fut difficile mais petit à petit, je parvins à prendre sur moi, me forgeant lentement une volonté et une résistance insoupçonnées. Je réussis même à trouver un travail en accord avec cette contrainte, m’occupant de redonner un visage et une allure avenante aux morts. Etrangement, personne ne semblait désireux pratiquer une telle activité pourtant j’étais en paix avec eux, comme libre de ressentir enfin mes propres impressions. C’est ainsi que ma vie se poursuivit, de l’âge de douze ans à celui de vingt-quatre. Je sortais à la tombée de la nuit, rasant les murs, guettant chaque passant, et rejoignais mon lieu de travail, où mes lugubres mais paisibles compagnons attendaient mes soins. J’en vins presque à ne plus croiser personne, ma mère m’ignorant la plupart du temps, ce qui me soulageait. Seule avec le fantôme de mon père, je goutais à la joie d’être en paix, j’appris même à lire, difficilement mais laborieusement et j’étais fière de pouvoir lui raconter une histoire sans buter sur tous les mots. Au fil du temps, je canalisais mieux mes émotions ce qui me permettait de faire quelques courses sans risquer de me laisser submerger. Cependant, ce que je pensais être le bonheur n’était qu’une bulle fragile qui éclata en même temps que mes rêves.

L’évènement arriva sans prévenir, se heurtant à ma petite vie bien rangée qu’il piétina sans une once de pitié. Il prit la forme d’un quatuor d’hommes vêtus de noir et ce jour là, le frisson qui me parcouru lorsque je les vis n’était pas du au froid mais bien à la sensation de danger qu’ils dégageaient. J’avais appris à conserver un visage le plus neutre possible afin de mieux masquer ce que les gens m’inspiraient mais la peur dut s’y inscrire néanmoins car ils tentèrent de me rassurer sans attendre. Je n’étais pas beaucoup plus tranquillisée mais ce que j’appris par la suite de leur bouche faucha ma méfiance pour me plonger dans un abîme sans fond. Tout ce que j’avais cru ou imaginé était faux. Ma chère mère n’était que celle d’un autre enfant qui avait vécu dans un manoir en compagnie de mon père, bien vivant, qui lui, m’avait complètement rejeté à cause de mon sexe. Un abandon juste dicté par les lois de l’héritage avait décidé de ma vie, un frère né avant moi d’une roturière avait pris ma place, me livrant au désespoir d’une mère privée de son enfant, obligée de vivre dans la misère et le silence.
Une telle révélation criante de vérité m’acheva, me plongeant dans un désespoir qui engloutit tout mon être, unique rempart à la folie qui me guettait. Je me mis à hurler, libérant toute ma douleur dans cet ultime cri de détresse. J’avais la sensation de me retrouver lors des premières crises de mon enfance, toutes ces barrières, cette résistance que je m’étais forgée, avaient été abolies. Mon père n’avait rien de l’image que je m’étais créée, tout l’amour que je l’imaginais me donner était pour un autre, il en était de même pour cette femme qui m’avait élevée ! Ce frère que je ne connaissais pas m’avait tout pris, ma mère, mes espoirs et mon bonheur ! Cette crise que je pensais sans fin trouva pourtant un maître, sûrement l’unique remède que mon esprit pu dénicher, substituant une émotion pour une autre.

Alors que des larmes de frustration coulaient encore sur ma peau pâle, une sensation inconnue mais pourtant vaguement familière pénétrait mon être. La chaleur m’envahissait, rougissant mes joues, enflammant mon regard brusquement durcit, la haine que je redoutais tant me portait, étouffant l’immense tristesse de mon âme. Peu importait l’argent que je devais toucher, seule la perspective de faire subir à mon frère toutes mes souffrances endurées me menait. Les hommes en noir m’ont engagée, apparemment mon empathie me donnerait accès à toute sorte de renseignements sur les individus que je croiserais. Peu m’importaient les facilités qu’ils m’offraient, je n’avais qu’un but.

La haine que je fuyais autrefois devint ma source, je ne vis à présent que pour elle et grâce à elle.


Le médecin se détacha enfin du feuillet, la gorge sèche, il tentait d’analyser la vie de cette fille, d’imaginer ce qu’elle ressentait. Elle n’était pas la tueuse qu’il s’était dessiné en lisant les premières lignes de son récit, elle sortait du lot des agents dont l’enfance avait été massacrée. Il mordilla le bout de son stylo nerveusement, ne sachant que penser d’elle, la peur de se tromper resurgissait, compagne de ses premiers rapports. Pour diminuer sa prise de risque, il parcourut les quelques lignes qu’un membre du gouvernement mondial avait ajoutées plus bas. Le père de la fille était un riche aristocrate dont l’argent servait à l’armée révolutionnaire qu’il soutenait. Mis au courant, le gouvernement mondial l’avait fait assassiné mais n’avait pas retrouvé le fils qui possédait un bijou permettant d’ouvrir les scellés de l’immense fortune qui demeurait encore. En réalité, il n’avait eu que cette fille de manière légitime, remplaçant les bébés à la naissance pour conserver un héritier mâle issu d’une roturière.

Le médecin se massa les tempes, comprenant le jeu du gouvernement, se servir de la fille pour récupérer le bijou et s’emparer de la fortune. Que devait-il en penser, serait-elle à la hauteur de sa tâche ? Il le pensait mais elle restait influençable, que se passerait-il lorsqu’elle rencontrerait son frère ? De longues minutes plus tard, il n’inscrivit que quelques mots :

A surveiller, trop instable.

Test RP:

Le soleil ne brillait pas encore lorsque je sortis de chez ma mère, les échanges de la veille me trottaient encore dans la tête, ravivant alors la bouffée de chaleur enivrante qui m’avait libérée du désespoir dans lequel je m’étais plongée. Le poing serré, je franchis la porte de notre demeure, mon regard vif guettant les éventuels passants avant que je ne daigne sortir dans l’inconfort de la rue. Etrangement, depuis que la vérité m’avait été enfin dévoilée, je me sentais plus forte comme si une énergie inconnue me poussait à agir, à laisser grandir le feu qui était en moi. J’avais d’ailleurs pris une décision aussi surprenante qu’impensable, du moins auparavant; j’allais retrouver ce Sieg, ce frère dont la simple évocation nourrissait la haine qui m’habitait. J’avais beau essayer de me raisonner en me disant qu’il n’y était pour rien, que comme moi, il n’avait été que la victime d’un odieux échange, il n’en demeurait pas moins que l’envie de le réduire à néant persistait. Sur cette pensée suivie d’une longue inspiration pour calmer mon appréhension, mes jambes me portèrent sur les pavés de la rue où je longeai les murs que la lumière des lampadaires éclairait d’ombres fantomatiques.

J’étais partie sans un adieu, mon sac à la main, les liasses de billets généreusement dispensées par les agents du gouvernement mondial, dans ma veste. Je devais embarquer sur un navire ayant pour destination la dernière île sur laquelle on avait vu mon frère. Comment vivrais-je à bord en évitant les gens, je ne le savais pas encore, ayant juste conscience que cette épreuve serait éprouvante. Pour l’instant, j’avais de la chance, cette rue était tranquille, cependant, ce ne fut pas le cas de celle que je dus emprunter par la suite. M’arrêtant brusquement à la vue de deux présences humaines, je tentais de refreiner le stress qui montait en moi à la simple idée de devoir les croiser. Les premiers effluves émotionnels me parvinrent alors que j’essayais de me calmer par de longues inspirations. Hélas, ma maigre résistance capitula rapidement et frissonnante, je refermai mes bras autour de moi, mon estomac se nouant sous la frayeur tant la sensation était puissante. Les hommes en face de moi exécraient la colère, me tétanisant littéralement. Je serrai les dents pour tenter de lutter, m’énervant de cette faiblesse contre laquelle je demeurais impuissante. Cette irritation eut le don de me sortir de torpeur, me permettant de me réfugier dans le premier magasin venu, où la bienveillance du vendeur fut accueillie avec soulagement. Relevant la tête, je lui souris ce qui accentua l’impression de bonté qu’il ressentait à mon égard et dissipa les derniers lambeaux de peur dans une agréable chaleur.

Mon regard fit rapidement l’inventaire des articles qu’il vendait, à savoir des vêtements et autres ustensiles d’accoutrement. Calmée, je me permis même de faire le tour de la boutique, peu pressée de retrouver l’atmosphère oppressante de la rue, d’autant plus que le vendeur me laissait regarder à mon aise, son attention replongée dans le livre qu’il avait du délaisser à mon arrivée. L’esprit libre, mon attention se porta sur une série de masques de diverses personnalités dont certaines évoquaient un visage grotesque qui me donnait envie de rire. Cependant, l’un n’eut pas le même effet, laissant place à une sensation ignorée qui me submergea et contre laquelle pas une parcelle de mon âme n’eut envie de lutter. J’étais subjuguée, le cœur retourné, l’estomac noué, tout mon être semblait être possédé d’une fièvre inconnue mais étonnement je ne m’en inquiétais pas, l’allégresse qui m’emplissait ne ressemblait en rien à de la peur. Ma main s’avança timidement vers ce visage à la perfection angélique, effleurant la texture du masque d’un doigt tremblant. Le moindre soupçon de rationalité avait déserté mon esprit, je me serais damnée pour voir les lèvres délicatement ourlées me sourire, prête à exécuter le moindre de ses désirs sans aucun amour propre.

Ce fut la voix du vendeur qui me tira de ma transe, détachant mes yeux de l’objet de mon adoration pour les poser sur lui. Immédiatement, le charme disparut et mon calme revint malgré le fait qu’un tel souvenir ne pouvait que rester gravé dans ma mémoire. Je ne savais quelle était cette émotion mais j’aurais tout fait pour la connaître davantage.

« Ce masque vous intéresse mademoiselle ? Il s’agit du grand capitaine corsaire Boa Hanckok, une vraie beauté ! Vous voulez l’essayer ? »

Il se saisit de l’objet de mes fantasques, soulevant une vague protestation de mon être qui me surprit, avant de me l’attacher délicatement. A cet instant, j’eus la sensation de me retrouver de l’autre côté de la barrière ; dans le regard du vendeur, j’étais devenue celle qu’on adorait, celle pour laquelle on aurait vendu père et mère dans l’espoir d’un regard. La sensation était moins forte mais inconsciemment je savais qu’il aurait été heureux d’exécuter le moindre de mes souhaits. Emplie d’une confiance absolue, j’entrevis enfin une solution à mes problèmes, si tous les êtres humains réagissaient de cette manière alors plus jamais je n’aurais à affronter la haine ou la colère, de même, je resterais toujours avec cette sensation grisante d’être un objet de désir.

Lorsque je ressortis du magasin, mon masque sur le visage, l’esprit ayant totalement occulté ma frayeur matinale, je me heurtais de nouveau aux émanations hargneuses de la rue. Les propos des deux hommes s’étaient envenimés et il ne me fallut qu’une petite seconde avant de retomber sous l’emprise de la peur. Je reculai d’un pas comme pour vainement lui échapper, mes mains tentant de repousser un adversaire invisible. Bien mal m’en prit, mon talon heurta le trottoir et je basculai en arrière dans un petit cri de détresse. Presque immédiatement, la peur me quitta pour laisser place à l’inquiétude, à la timidité et au désir. J’eus la surprise de voir les deux hommes se presser autour de moi pour s’enquérir de mon état et m’aider à me relever. Les remerciant d’une voix faible mais douce, je m’éloignais pour continuer ma route, tentant d’analyser les effets et conséquences du port de ce masque.

Je n’avais pas évité de ressentir les émotions de ces hommes mais dès qu’ils m’avaient vu, elles avaient été remplacées par d’autres. Ce subterfuge semblait vraiment être la solution miracle, je devais juste me faire voir rapidement sans laisser le temps à leurs émotions premières de me parvenir. Cela se traduirait par un changement radical dans mon mode de vie qui certes, m’effrayait un peu mais, pleine d’espoir, je voulais m’y essayer. Dans une bouffée de courage, je pressai le pas, les talons de mes chaussures claquant sur les pavés de la chaussée. Je ne longeais plus les murs, prenant place bien au centre des trottoirs, on devait me voir ! Sous mon masque, ma bouche demeurait crispée, mon regard hagard mais il me fallait tenter ce qui semblait représenter mon unique chance de poursuivre ma vengeance. Ma bravoure fut rapidement récompensée et bientôt je me détendis ; les premières sensations chaleureuses et bienveillantes me gagnaient alors que les gens se retournaient pour me regarder. Rassurée, je me surpris même à sourire sous mon masque, ça fonctionnait à merveille !

J’avais trouvé la solution, je pouvais continuer sans crainte mon chemin.

Grand frère, j’arrive, tu ne perds rien pour attendre !


Dernière édition par Claudia von Wilhelm le Mer 20 Oct - 22:38, édité 4 fois
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Message par Sieg von Wilhelm Jeu 14 Oct - 20:53

Hahaha...

Enfin, c'pas trop tôt sale petite soeur.
J'ai faillit attendre entre deux cuites quand même.
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Message par Pavel Iefimovitch Ven 15 Oct - 15:58

Enfin la voilà, depuis le temps qu'on parlait de toi sur la cb Very Happy
Donc bienvenue chère Claudia !

PS : si tu vois Danpachi ou Tiryon sur la cb ne vient pas siffle
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Message par Kiyoshi Fuji Ven 15 Oct - 16:37

/me fouette Pavel : et si tu le vois lui aussi sur la cb, ne vient pas ^^.

Bonjour Choupinette! (Pardon pour cette familiarité, mais étant la soeur de mon Siegdamour, je me permets cette appellation).

Bienvenue parmi nous et au plaisir de te croiser sur la cb ^^.

Heehaw !
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Message par Claudia von Wilhelm Sam 16 Oct - 23:18

Merci pour votre accueil, je vais tenter de retenir vos divers conseils.

Je vois que mon cher frère m'a fait une magnifique réputation également mais bon... qu'est ce qu'il ne ferait pas pour se rendre intéressant n'est ce pas ?
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Message par Lucio Silva Sam 16 Oct - 23:36

*S'incline légèrement*

Magnifique au sens propre "madame" (en français dans le texte, sisi, j'vous assure).

Bienvenue parmi nous.
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Message par Jack O'Bannon Dim 17 Oct - 10:59

"Alors c'est ici qu'y a une nouvelle pitchounette qui y est pas boudin ?! Voyons voir ça !"

Jack sort de sa poche une copie illégale du dossier de Claudia et le parcourt des yeux rapidement.

"Bon le psycho d'abord... Mouais carrément bien dit... on sent que t'es pas une nunuche parmi tant d'autres avec seulement deux ou trois expressions au répertoire... On sent bien que c'est une partie très importante de toi tout ce tralala de têtologie. Rien à redire là-dessus. Voyons voir le plus important maintenant..."

Jack décroche du dossier une petite photo avant de s'user les yeux dessus.

"Putain si ça c'est pas une jolie p'tite gueule d'amour j'm'y connais pas ! La gueule de Boa elle-même ?! J'adore !! Mais c'est un masque non ? Tu m'donneras l'adresse de l'artisan, son talent m'offrirait quelques opportunités intéressantes. Et sinon tes miches sont du même niveau ? Non parce que sur la photo on voit quasiment que ta trombine... Si c'est le cas j'connais des collègues qui vont passer de chaudes nuits d'hiver Mwouahahahahahah !!"

Jack se glisse discrètement la photo dans la poche avant de reprendre.

"Pour ce qui est du reste du dossier franchement j'ai beau chercher, le scribouillard qui l'a fait a été impec'... Pas de fautes... style clair et sympa à lire même pour moi... On capte bien toutes tes émotions..."

Jack a l'air emmerdé de rien avoir à dire...

"A si ! On sent parfaitement bien ce que t'as dans ta jolie tête mais j'ai encore du mal à voir c'que tu vaux sur le terrain la mouflette. Au final ton dossier ne comporte que peu de précision sur tes actions et réactions (à mon goût) On le devine facilement grâce au profil psychotruc, mais bon... Faut croire que de toute façon c'est plus ton domaine le psychobidule hein... Bah il faut de tout pour faire un putain de monde non ?! On l'verra ptet mieux dans ton test d'entrée ou dans tes premières missions.

En tout cas bravo la Miss pour ton dossier ! Foutrement de foutre rouement bien fichu !"



Par contre, j'vois qu'il manque à ta putain d'formation le stage "commando jungle" réglementaire. Va falloir y remédier vite fait ça c'est moi qui te l'dis ! Passe dans mon bureau un soir, que j'vois ce que j'peux faire pour toi..."



Jack O'Bannon
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Père Tempête
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Message par Maître du Jeu au Trésor Dim 17 Oct - 20:47

Elle le fera p-e en rp son stage, Jack Razz

Quoiqu'il en soit bienvenue à toi, je vois que mon amant choisit bien ses personnes !

Je n'ai vraiment rien à redire sur ta présentation : style agréable, suivi et orthographe très corrects !

J'attends ton rp avec impatience pour voir comment tu comptes mettre en pratique ce masque et cette empathie ^^

Allé, la suite ! Préviens nous une fois que tu estimeras ta fiche terminée.
Maître du Jeu au Trésor
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Maître des Berrys
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Message par Claudia von Wilhelm Mer 20 Oct - 22:40

Il est certain qu'un petit stage d'entrainement ne lui ferait pas de mal.

Merci pour vos critiques, voici donc le RP.
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Message par Maître du Jeu au Trésor Ven 22 Oct - 23:13

Très joli miss ^^ j'ai hâte de voir ce personnage en action !

Si j'en crois mes calculs j'arrive à un niveau 7 pour toi : cohérence, orthographe, style tout ça c'est parfait, l'histoire est originale et cohérente avec celle de Sieg et la touche One Piece y est, vraiment agréable en tout cas et bonne chance pour retrouver ton frère (mais me l'abîme pas trop j'en ai besoin hrp mwa!)

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Message par Claudia von Wilhelm Ven 22 Oct - 23:35

Merci beaucoup,

Il me semble qu'il me faut un deuxième avis pour jouer non ?

Sinon, pour mon frère, tout dépendra du RP, rien n'est définit mais une chose est certaine, je ne ferai pas le poids si je dois me battre contre lui donc les risques qu'il ne te reste que quelques morceaux sont minimes, sois rassuré!
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Message par Maître du Jeu au Trésor Ven 22 Oct - 23:58

Oui nous sommes toujours à deux à juger et si le 2e Guide à passer estime ton niveau au même chiffre que le mien il te met tes accès et tu peux partir jouer dans le grand océan.
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Message par Serviteur du Jeu Massacre Dim 24 Oct - 18:22

Niark !

Après lecture et évaluation de ta fiche j'arrive au même décompte que Trésor et ne peux être qu'en accord avec lui (comme quoi tout est possible)Pour moi le niveau 7 est mérité !

Félicitation Claudianounette !
Serviteur du Jeu Massacre
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Fée des Bouchers
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Rang/Grade : Reine du Hachoir
Supérieur : Son Rebelle d'amour en sucre

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Message par Claudia von Wilhelm Dim 24 Oct - 18:40

Merci beaucoup Massacre.
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