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A la recherche d'un poison. [privée Kyo Tsu et Leo Sinelli]

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Message par Kyo tsu Ven 5 Fév - 20:49

La veille, pendant son combat contre Yami, Kyo avait remarqué qu'il ne lui restait plus aucune goutte de poison. Contraint de quitter la ville, il était parti avec l'idée de chercher un endroit où il pourrait en trouver. Cela faisait un bon bout de temps que l'homme marchait, le jour commençait à se lever, laissant sur le visage du cuisinier de doux rayons de soleil. C'est dans une fatigue insupportable que Kyo aperçut enfin une ville, il s'approchait de plus en plus, en chancelant, non pas par l'alcool, mais à cause de la fatigue. Une fois arrivé à l'entrée, il vit une pancarte qui disait: Gemeylrum: Le paradis du rhum. Il la relut encore une fois, son visage avait prit une autre apparence, on pouvait voir dans ses yeux des bouteilles de rhum, un petit sourire commençait à naître. Il ne rêvait pas, son paradis sur terre était devant lui. Sa fatigue disparut tout d'un coup, il avait ressuscité tel un phoenix. Kyo se précipita pour franchir les portes de la ville, lorsque tout d'un coup, il s'arrêta brusquement. Il était ébahi devant la ville, effectivement, celle-ci sentait très bon l'alcool et elle était très animée. Gemeylrum était séparée en deux, d'un côté les maisons, de l'autre les magasins, laissant au milieu une longue et large allée. La plupart des shops étaient des endroits où l'on pouvait acheter de l'alcool, du plus cher au moins cher. Les maisons étaient toutes identiques, de même taille et de même couleur, il était difficile de s'y retrouver. La longue avenue n'était tout de même pas infini, en effet, tout au fond de la rue se trouvait un rond-point qui menait à plusieurs bâtiments. Auberge, tailleur, forgerie, maison de passe, il y avait de tout, mais l'édifice qui se démarquait de tous était la bibliothèque.

*Tiens, qui sait, je vais peut-être trouver de quoi me faire un poison ? Je devrai y aller.*

Kyo bougeait ses narines, il sentait l'odeur magnifique de ce bon rhum, il ne pouvait résister, il courut vers le magasin le plus proche de lui. Cependant, au moment où il allait pousser les portes, une autre en ressortit, le jeune homme se prit alors la porte et tomba dans les pommes. Kyo se réveilla deux heures plus tard, il n'avait pas bougé de place. Il se leva difficilement, il n'avait aucune énergie. Aussitôt debout, il chercha un magasin dans lequel il pourrait manger. Il scruta la rue commerçante et aperçut un shop où l'on vendait de la viande. Il décida d'y aller, sans un sou en poche. Lorsqu'il vit les prix, Kyo était certain de ne pas pouvoir payer. Il plongea sa main dans sa poche, fouilla, mais en vain, il n'y avait rien. Le jeune était bien déterminé à manger, il commanda donc un repas. Pendant que le cuisinier faisait le repas, Kyo le regardait faire. Une fois prêt, le jeune dévora son repas en moins de deux, puis il reprit un autre bol. Une fois rassasié, il devait payer. Rien en poche, il se demandait s'il ne valait pas mieux fuir. Cependant, il décida de tout avouer à l'homme.


« Monsieur... je n'ai pas de sous en poche, je ne peux vous payer.

Comment ça, tu comptes me payer comment alors ?

Eh bien, je ne sais pas, à vous de voir. Je suis cuisinier, mais je n'ai malheureusement pas le temps de faire à manger. Cependant, je peux vous donner des conseils.

L'homme se sentit rabaissé par ce petit avorton.

Comment ça, tu veux me donner des conseils ? Tu te prends pour qui pour me prendre de haut ? Qui es-tu d'abord ?

Oh non monsieur, ce n'est pas du tout ce que vous pensez, je ne vous prends pas du tout de haut. Je suis le fils de la famille Tsu, vous les connaissez sûrement non ? Tout à l'heure, je vous ai vu faire et il vous manque des petites choses qui changent tout.

L'homme était ébahi, il avait honte d'avoir parlé comme ça à un cuisinier de la famille Tsu, un des meilleurs restaurants de South Blue.

Raah ! Vous.. un de la famille Tsu ? Je me sens bête tout d'un coup ! Je suis vraiment désolé, je serai honoré d'apprendre de vous monsieur ! »

Kyo avait eu raison de ne pas fuir, il avait trouvé un moyen de ne pas payer. Pendant une petite heure, le jeune homme avait donné des conseils de cuisson, d'aliment et d'assaisonnements au cuisinier. L'homme était tout excité de tester ses nouvelles recettes, il remercia du fond du coeur le jeune et lui offrit 50 berrys. Une fois repartit, Kyo cherchait maintenant de quoi boire, cela faisait une journée entière qu'il n'avait pas touché à l'alcool, il n'en pouvait plus. Une bonne odeur de rhum et de vodka lui arriva sous le nez, qu'il était déjà dans le magasin même. Il déposa ses 50 berrys sur le comptoir en criant:

DONNES-EN MOI LE MAXIMUM !

Le barman donna une bouteille de rhum et une de vodka à notre ami que le voilà déjà repartit bouteille dans la bouche. Le jeune homme vit un banc et il en profita pour boire tranquillement. Une fois assis, il remplit son flasque de vodka, tout en apercevant au loin le grand édifice, la bibliothèque. Il s'était promis d'y aller pour s'y renseigner sur les poisons. Il se releva donc, puis commença à marcher sur la longue allée qui rejoignait la bibliothèque. Kyo marchait de travers, bousculait les gens, tout en chantant sa chanson préféré: Le saké de binks. Enfin arrivé, il leva la tête et remarqua que le bâtiment était beaucoup plus grand de près. La bibliothèque était en or, avec de jolies fenêtres en cristal, de quoi en attirer plus d'un.

Une fois à l'intérieur, il pouvait voir un long et grand cercle rempli de livres classé par ordre alphabétique. Au centre du rond, plusieurs tables y étaient installées, avec de jolies chaises en marbre. Le silence y régnait, les étagères étaient remplies de bouquins, de la flore à la guerre, passant par la géographie. Ce qui intéressait Kyo était la partie faune et flore, en effet, c'est sûrement ici qu'il trouverait de quoi fabriquer un poison. Arrivé dans celle-ci, le jeune homme commença à en prendre, puis les posa sur la table. Il en ouvrit plusieurs, en lu plusieurs, mais il n'y comprenait rien, c'était du charabia pour lui. C'est alors qu'il entendit des pas qui venaient vers lui. Il se retourna et vit un homme habillé tout en noir, avec des lunettes rondes argentées.

Qu'est-ce que tu veux, le bigleux ? *Hips*


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Message par Leo Sinelli Dim 7 Fév - 14:22

La bibliothèque de Gemeylrum avait en ça de pratique qu'elle isolait parfaitement de la kakophonie ambiante de l'extérieur. J'avais regretté mon idée de consulter les ouvrages présents jusqu'à mon arrivée. En arpentant les rues, véritables lieux de culte de l'alcool et de l'irresponsabilité de ses consommateurs, je n'étais pas à mon aise. Il y avait pourtant de bons produits, et je n'étais pas partisan de l'ascèse, mais quand je buvais c'était pour le goût et non l'ivresse, contrairement à la plupart des assoiffés de dehors. Je n'aimais pas être ivre. J'avais essayé une fois pour en saisir les effets, mais en plus d'une absence qui m'a profondément déplue une fois réveillé, j'ai travaillé à un rythme plus lent, et j'étais toujours embrouillé, ce qui s'avérait vite dangereux dans un laboratoire destiné à la physico-chimie. Au final j'ai pris deux résolutions: d'abord, ne rien faire d'autre que détailler l'expérience de la veille, et ensuite ne plus jamais la tenter, d'autant plus que la résistance de mon organisme m'avait forcé à augmenter les doses prescrites pour ressentir les effets désirés. Mon système digestif m'avait fait payer au prix fort ce besoin d'expérimenter.

L'ivresse loin derrière moi, je me concentrai sur la minéralogie locale, étudiée par le Dr. Gypse. Enfin un ouvrage qui en valait la peine. J'avais parcouru plusieurs villes, et aucune d'elle n'avait d'ouvrage mené par de fins limiers du genre. L'une des dernières inepties lues concernait les scorpions, que l'auteur dont je m'étais empressé de retenir le nom, affirmait avoir vu se donner la mort après les avoir coincé dans un cercle de feu. Le scorpion se piquerait et s'injecterait consciemment son venin avant d'en succomber. Ce professeur Lengly n'avait pas testé le venin de ces arachnides sur elles-mêmes pour en constater l'entière immunité. En réalité, ce qui causait ces spasmes chez l'animal était sa déshydratation, auquel il est vite sujet. Les coups de l'aiguillon contre sa carapace étaient, d'après les révélations de mon percepteur le Lord Croswey, un pur phénomène physiologique. La carapace située sur le dos du scorpion séchant avant les autres, elle le fait se plier, et forcément ramener sa queue sur lui. Croswey m'avait prouvé que le scorpion ne se piquait pas en le plongeant dans l'eau après sa prétendue mort. Je pus observer que l'animal récupérait ses facultés motrices. Espérons que Lengly ne découvre jamais l'effet de réhydratation, il prétendrait alors qu'il suffit de plonger un corps dans l'eau froide pour supprimer les effets du venin, de quoi causer par sa bêtise des morts inutiles.

Le Dr.Gypse était un autre genre d'homme. Ce qu'il disait était parfaitement cohérent et il décrivait suffisamment bien les différentes matières pour permettre d'en trouver, ou de constater qu'il était très pointilleux sur les détails. Gypse n'avait pas uniquement détaillé les minéraux de la région, c'était visiblement un voyageur comme moi qui prenait toujours du temps pour informer de ses découvertes. C'était une qualité que je n'avais pas, mais j'étais là pour trouver des informations sur le logia, pas pour enseigner aux autres. Je le ferais peut-être une fois trop usé pour les longs voyages, mais ce temps-là était encore loin devant.

L'ouvrage achevé, je sus quelle matière pouvait me servir selon mes aspirations alchimiques et dans quelle région les trouver. Je refermai le livre et me levai de mon fauteuil. Je ne m'étais pas installé sur les chaises en marbre au centre de la pièce. Trop dur pour les fesses à long terme et trop exposé aux passants. De plus je préférais la lumière naturelle des grandes fenêtres bordant les contours de la pièce. Il y avait un siège en cuir au bout de chaque rangée et en investir un me convenait parfaitement. Je roulai de la tête pour détendre mon cou qui avait maintenu ma tête penchée sur ma lecture. Malgré le confort du siège, je commençais à avoir mal au dos, aller chercher un troisième livre à lire n'était pas une mauvaise perspective; j'en profiterais pour me dégourdir les muscles.

Les étudiants installés au centre avaient laissé place à un jeune homme qui s'était construit une véritable muraille de livres. Il n'avait pas l'uniforme scolaire, loin de là. Satisfait de son long manteau gris qui couvrait à peine les qualités tout juste satisfaisantes de sa chemise blanche et de ses pantalons de sport bleus, l'individu parcourait d'un oeil vitreux les pages qu'il tournait trop vite pour vraiment les assimiler. Je m'aperçus en m'approchant de mon rayon qu'il empestait l'alcool. C'était lamentable qu'un tel être aie le droit d'entrer dans un lieu aussi immaculé, la sécurité avait bien besoin d'une révision, d'autant plus qu'il était à la portée du premier alcoolique pyromane de réduire en cendres cette mine culturelle.

Je rangeai l'ouvrage de minéralogie et cherchai celui que j'avais repéré sur les espèces animales régionales. Fait curieux, je ne le trouvais pas, alors que j'étais certain d'avoir visualisé l'endroit où le puiser. Il y avait à sa place plusieurs livres penchés sur un espace, vestige d'un emprunt bien inopportun pour moi. C'est là que je prêtai plus attention au jeune homme atrophié par son régime nutritif, et particulièrement aux piles de livres qu'il avait employé comme ciment de son empirique construction.

Je m'approchai de sa table, et cette fois mon passage le brusqua puisqu'il m'agressa presque en m'insultant comme si j'étais l'un de ses copains. Je mis ce comportement sur le compte de son état et me contentai de placer mon index sur les lèvres pour lui signaler que le bruit était interdit.

Chhht!

Je me dirigeai ensuite vers sa muraille et en lu les tranches pour en connaître les titres. Des sujets environnementaux, je fus bien vite convaincu que ma cible se trouvait dans le tas. Et j'avais raison. Je trouvai ce que je cherchais et m'en emparai. Je retournai ensuite vers mon siège en espérant ne pas devoir me confronter davantage à ce dérangeant énergumène, il y avait encore beaucoup d'informations qu'il fallait que je trouve.
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Message par Kyo tsu Lun 8 Fév - 4:34

Chhht!

Kyo était bouleversé par l'attitude du vieux crouton envers lui, il venait de lui dire de la fermer, sans même un s’il vous plait, comme si cela était un ordre. Pour qui se prenait-il pour oser parler comme ça ? Rare sont les personnes à être ressorties indemne après s'être adressées de la sorte au cuistot. Un mauvais souvenir refit surface dans la tête à Kyo[...]
____________________

FLASHBACK:

Une ronde d’élèves était présente dans la cour de récréation. Un chahut pas possible parvint aux oreilles des professeurs, qu’en à peine une minute le proviseur était là. C’était encore le jeune Tsu qui se battait, mais pas avec n’importe qui, avec Isodore du Monticule, l’enfant le plus riche de l’école. Quel enfant insupportable faisait Kyo ! Les deux enfants étaient bien amochés, surtout le petit noble. Le petit cuisinier était fort énervé, en effet, il s’avait très bien que contrairement à Isodore, il allait encore devoir nettoyer la cuisine de l’école. Ce n’était pas la première fois que le jeune Monticule allait éviter la sanction, et sûrement pas la dernière. Plusieurs fois Isidore prenait de haut tout le monde, en disant que lui, il était bien habillé, bien coiffé, intelligent, décendant d’une famille noble. Il en narguait plus d’un, et par pur plaisir. Par exemple, chaque vacances monsieur va voyager, ramenant tout pleins de choses à montrer, pendant que les autres eux, n’ont même pas eu assez de sous pour avoir un vélo. Mais la vrai raison pour laquelle tout le monde détestait ce pourri gâté, n’était rien d’autre que sa crauté.
 


Spoiler:


 
« Qu'est-ce qui se passe encore vous deux ?!

Monsieur, c'est Kyo le responsable, il a commencé à me taper !

Arrête de mentir espèce d'enflure ! Tu viens de me dire de la fermer et tu crois que je ne vais rien faire ?

Oui et alors ? Je suis ton supérieur, sous-merde ! Quand je te dis une chose, tu le fais, sauf si tu veux finir comme Kizu ? Fit Isidore, avec un sourire au coin des lèvres.

Tu crois que tu me fais peur avec tes menaces enfoiré ? Et puis arrête de parler de Kizu !

Une grosse voix se fit entendre.

BON CA SUFFIT KYO ! UN MOIS DE NETTOYAGE A LA CANTINE ! Quant à toi Isidore, tu peux répliquer.

Pff, encore sauvé hein ? Tu verras, je vais te faire payer tout ce que tu as fait, sale poltron, on verra qui finira par fermer sa grande gueule. »

C'est sous cette menace que la bagarre fut arrêtée. Kyo était bien sérieux lorsqu'il fit cette menace, en effet, il ne savait trop comment s'y prendre, mais il était bien décidé à se venger de la part de tous. C'est lors du treizième jour de nettoyage que Kyo eut la merveilleuse idée de: Comment rendre à jamais muet Isidore. En effet, pendant le nettoyage de bols de soupe, il aperçut le bol de « monsieur ». Un beau bol en argent, avec des contours en or. C'est alors qu'il se disait qu'en rajoutant un gros tube de colle dans la soupe du lendemain, peut-être que Tsu arrivera à lui coller la langue au palais. Le lendemain, Kyo était venu plus tôt dans la cuisine, il voulait absolument réussir son plan intitulé: Bois ta soupe ! Lorsque les cuisiniers étaient prêts à donner les soupes, le jeune homme attendit le bon moment d'inattention de leur part pour verser plus de trois tubes de colles dans la soupe « en or ». Un gros broua se fit dans la cantine, le jeune noble était en train de s'étouffer, mais personne ne s'en préoccupait en réalité, à par le proviseur qui courut à son secours. Une semaine plus tard, on apprit que Isidore était devenu muet.

FLASHBACK FINI.

____________________

L'homme était vraiment bizarre, on aurait dit un vrai rat de bibliothèque avec ses vieilles lunettes rondes toutes moches. De taille moyenne, l'homme avait des cheveux argentés coiffés vers l'arrière, un visage aux traits fins et de petites lèvres. Vêtu d'un long manteau noir qui lui couvrait tout le corps ainsi qu'un pendentif en croix, on pouvait vraiment le confondre avec un prêtre. De plus, il portait des gants avec comme motifs des croix. Kyo retrouva ses esprits lorsqu'il aperçut, pour couronner le tout, l'homme qui se servait dans la pile de livres et qui alla s'asseoir sur le fauteuil en cuir noir. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase, le jeune homme courut en zigzaguant après lui. Une fois arrivé au siège de monsieur, le cuistot lui arracha le livre des mains.

Oh toi le moine ! Tu te prends pour qui enfoiré ? Je les avais avant toi ces livres ! *Hips*

Kyo attendait une réponse précise, il était prêt à dégainer ses armes s'il le fallait. Le jeune homme commença à fronçait les sourcils, il était en rogne.



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Message par Leo Sinelli Mar 9 Fév - 14:34

A peine m'étais-je installé que je vis au-dessus de mes verres que l'individu à qui j'avais emprunté un ouvrage marchais courait vers moi en s'appuyant sur les deux rangées de livre. Alors il avait décidé de m'ennuyer? Je mis ma plume d'oie en marque-page et refermai le livre. Je tirais ensuite une petite capsule de verre de sous la paume de mon gant et la camouflai dans mon poing fermé que je plaçai contre ma joue. De toute évidence ce jeune insouciant allait faire du bruit, et perturbé le havre de paix que je m'étais plu à savourer depuis ma venue en ces lieux. Je savais tout aussi bien travailler dans le bruit, mais je préférais le silence, trop rare pour ne pas être savouré.

Je n'opposai aucune résistance lorsque le sot m'enleva l'ouvrage des mains. Je ne fus pas non plus surpris par son langage ordurier quand il me qualifiât de moine, puis d'enfoiré. Il se contenta d'ouvrir la bouche pour l'insulter, peut-être essayer de me faire peur, et me transmettre une donnée que je savais déjà. Bien entendu qu'il avait consulté "Insectes et arachnides d' Herman Dibule" avant moi, mais il se trouvait à sa gauche sur la table et l'homme ayant 90% de chance d'être droitier il y avait fort à parier que ce livre avait déjà été traité. La règlement de la bibliothèque demandait aux utilisateurs de n'emprunter qu'un livre à la fois, n'ayant pas arraché celui-ci des mains de son possesseur j'étais dans mon droit, contrairement à lui.

Je t'ai demandé de ne pas faire de bruit, tu perturbes la tranquillité des autres.

Il était prêt à me frapper ce rustre. Je retirai mes lunettes; elles ne me servaient pas à lire de toute façon. Je les rangeai dans une poche intérieure et me levai pour faire face à l'individu. Je ne le quittais pas des yeux et lui montrais par le regard que même si j'avais l'air bien plus civilisé que lui, les sauvageons de son espèce ne me faisaient pas peur et je savais comment m'en débarrasser. Cela dit, je préférais éviter une rixe. Je savais comment neutraliser ce sot sans le tuer mais s'il avait des amis en ville une fois réveillé je n'allais plus jamais être tranquille. Il me fallait donc négocier avec "ça". L'idée ne me plaisait aucunement et je ne pensais pas pouvoir éveiller la raison d'un être aussi primaire, mais peut-être entre deux relents allait-il se souvenir qu'il était du genre humain.

D'accord, on va procéder autrement. J'ai besoin de ce livre. Aucun autre ne peut le remplacer. Alors, on va faire un marché: Si tu me le rends et que tu t'occupes pendant que je le lis, je te donnerai les renseignements que tu veux dessus une fois que je l'aurai fini.

J'ajoute que si tu ne fais plus de bruit durant tout ce temps, je te consacrerai dix minutes de mon savoir.

Marché conclu?
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Message par Kyo tsu Mar 9 Fév - 16:25

Kyo se tenait debout, face à cet homme qui n'avait pas l'air d'avoir eu peur sous sa menace, il en avait des tripes, l'enfoiré. Résister à un maitre du Crazy Pistol, mais qui était t-il bon sang ? Ses yeux nous reflétaient sa paisibilité, il avait néanmoins, lorsque l'on y regardait plus attentivement, une envie de tuer. Cependant, plus l'adversaire du cuisinier était fort, mieux c'était pour lui, il était dans un parfait état de combattre. Kyo avait néanmoins du respect envers le savoir, il ne se battrait jamais dans un endroit où la sagesse y résigne. L'homme était resté assis dans son petit fauteuil en cuir noir, il ne bronchait pas.

« Je t'ai demandé de ne pas faire de bruit, tu perturbes la tranquillité des autres. »

C'est alors que Kyo s'énerva, il avait une envie folle de frapper l'homme, mais le respect qu'il avait envers l'écriture de ses ancêtres le stoppa. En un court instant, le moine retira ses lunettes de son petit nez, les rangea dans un petit étui qu'il glissa dans une poche extérieure pour enfin se lever et me faire front. L'homme me fixait les yeux, il voulait sûrement montrer que s'il le fallait, il allait régler ça d'une tout autre manière. Kyo n'était pas contre, au contraire, il n'attendait que ça, ce vieux crouton l'avait excité comme jamais. Malheureusement pour lui, l'homme renonça à l'affront, il voulait passer un accord.

« D'accord, on va procéder autrement. J'ai besoin de ce livre. Aucun autre ne peut le remplacer. Alors, on va faire un marché: Si tu me le rends et que tu t'occupes pendant que je le lis, je te donnerai les renseignements que tu veux dessus une fois que je l'aurai fini.

J'ajoute que si tu ne fais plus de bruit durant tout ce temps, je te consacrerai dix minutes de mon savoir.

Marché conclu? »


* Un accord hein *Hips* ? Ce bougre a l'air de si connaitre en science, c'est ma chance.*

Kyo venait d'avoir une idée: A la place de chercher parmi tous ces livres une méthode pour ce faire du poison, il allait plutôt profiter de l'homme pour en rechercher. N'y connaissant rien en science, c'était la meilleure façon qui se présentait à lui. La dernière fois, c'était par hasard qu'il en trouva dans un petit magasin, dans une ruelle peu fréquentée. Le cuistot réfléchit un petit instant à ce qu'il pourrait lui dire. Le vieux s'impatientait.

« J'ai une meilleure idée l'ami: Tu vas m'aider à trouver ce que je cherche, ok ? En échange, je ne ferai plus de b...*Hips* bruit et je partirai d'ici, laissant toute tranquillité à cette bibliothèque. Si tu es d'accord, alors aides-moi à trouver du poison pour mes la...*Hips* lames. »


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Message par Leo Sinelli Mar 9 Fév - 19:32

Alors cet homme voulait jouer avec les poisons? Cela expliquait le contenu de ses lectures, mais les toxines avaient chacune leur utilité selon les cas. Il y avait celles qui embrouillaient les sens, celles qui empêchaient l'afflux sanguin, les toxines qui agissent en quelques minutes et celles qui mettent dix ans avant de tuer. Celles qu'on ingérait, qu'on inhalait ou qu'on devait injecter, les létales, les incurables, les biologiques, les fulgurantes. Celles qui sentent bon ou celles qui sont faciles à refaire chez soi. Les éphémères qui se dégradent l oxygène et celles que le sucre ou les sucs gastriques éliminent. Tant de poisons existaient en ce monde, étudier dans les livres à la recherche du premier poison à sa portée n'était pas la bonne démarche, il fallait d'abord chercher l'effet et ensuite la façon de l'obtenir. Oui, je pouvais quelque chose pour cet homme, mais il m'en demandait beaucoup. La tranquillité, je pouvais l'obtenir par la force. Et même si je perdais la rencontre, les autorités feraient davantage confiance à la parole d'un homme originaire d'une noblesse étrangère aux bonnes manières plutôt à un homme dont on aurait dit qu'un des parents avait forniqué avec une loque. Ajoutons à son allure le fait qu'il était ivre et agresseur, personne n'allait lui accorder le crédit que de toute façon il ne méritait pas s'il en venait aux mains avec moi.

Qu'il quitte définitivement la bibliothèque n'était pas un service qu'il était en droit de revendiquer, il ne tenait qu'au premier venu dérangé par son odeur ou ses manières de résilier son droit à la culture en le faisant chassé par la garde. Cela dit, rien ne prouvait que sous ses airs misérables il était bien celui qu'il semblait être. Son état pouvait être du au fait qu'il aie vécu un drame amoureux ou que ce soit son jour de paye. Je décodai de voir si ce déplaisant interlocuteur n'avait pas de chose plus précieuse que son absence à proposer.

Je dépliai les doigts et lui montrai l'objet que j'avais en main. C'était un petit flacon d'à peine quelques centilitres avec une canule en métal à son extrémité. Il y avait un liquide translucide jaunâtre à l'intérieur.

Sinellucard, paralyse le membre touché s'il atteint les muscles ou le système sanguin. Inoffensif sur les organes internes, comestible si tu n'as aucune blessure en bouche et si tu aimes le piment. Peut-être mortel en cas d'injection dans le haut du torse. Se conserve une journée sur l'arme. On peut en acheter un produit de ce type partout dans le monde, mais le mien est garanti stable et sans effet indésiré.

Cette toxine est idéale pour paralyser une cible en fuite ou remporter un duel de façon peu scrupuleuse. Si tu es preneur, je t'en vends. Il faudra cependant me donner quelque chose en échange. Qu'es-tu prêt à offrir pour le sinellucard?
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Message par Kyo tsu Mar 9 Fév - 22:46

Kyo était impatient de connaître la réponse du monsieur, il était tout content, son instin l’avait conduit ici spécialement pour rencontrer cet homme. Quel poison allait-il lui proposer ? Un qui embrouille les sens, un qui empêche l'afflux sanguin, un autre qui dégrade petit à petit, minute par minute, ou bien alors un rapide ? si l'homme acceptait biensûr de l’aider. Tant de questions parcouraient la tête du cuistot. Lui qui ne trouvait rien de bien dans ces livres, oh, ils n’étaient pas nuls, au contraire, mais trop difficile pour un débutant en la matière. Une autre question venait d’apparaitre dans la tête du jeune homme, et si il refusait ? Qu’il n’y connaissait rien, en réalité ? Il aurait fait tout ça pour rien. Kyo secoua la tête, comment une personne comme ça pourrait ne pas connaître la science ? Avec son petit aspect vicieux et machiavélique, on aurait dit un rat de laboratoire, c’était sûr, il en savait plus que la normal. Kyo pensait réellement que l’homme allait accepter, si bien qu’il en fut perturber lorsque sa réponse n’était pas du tout celle qu’il attendait. En effet, l’homme déplia ses doigts pour me montrer un tout petit flacon qui contenait quelques centilitres de liquide translucide jaunâtre. Un poison, surement pensa t-il, et il avait raison.

« Sinellucard, paralyse le membre touché s'il atteint les muscles ou le système sanguin. Inoffensif sur les organes internes, comestible si tu n'as aucune blessure en bouche et si tu aimes le piment. Peut-être mortel en cas d'injection dans le haut du torse. Se conserve une journée sur l'arme. On peut en acheter un produit de ce type partout dans le monde, mais le mien est garanti stable et sans effet indésiré.

Cette toxine est idéale pour paralyser une cible en fuite ou remporter un duel de façon peu scrupuleuse. Si tu es preneur, je t'en vends. Il faudra cependant me donner quelque chose en échange. Qu'es-tu prêt à offrir pour le sinellucard? »


Kyo ne s’attendait vraiment pas à cela. L’homme venait de lui proposer un échange, le problème était que Kyo n’avait rien de spécial à part un reste de bouteille de rhum, de plus il n’avait plus du tout de sous, il était fauché. Une teinte pâle apparut sur son visage, il avait un poison devant lui, et il n’avait rien à échanger. Ne voulant pas commettre la bétise de le casser, il abandonna l’idée de le prendre de force. Il dit alors à l’homme la stricte vérité.

« Eh bien... je n’ai rien de spécial à échanger...*Hips* Je pourrai juste vous préparer le meilleur repas du monde si l'on me fourni les ingredients ! »
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Message par Leo Sinelli Jeu 11 Fév - 9:49

Ce jeune garçon imbibé d'alcool savait donc faire la cuisine? Donnée intéressante, encore fallait-il qu'il soit à la hauteur de ses prétentions. Je n'étais très bon cuisinier, mais je savais juger de la qualité d'un plat à son goût. C'est d'ailleurs cette qualité qui me faisait admettre que je n'étais pas exceptionnel pour le domaine de la nourriture. Il faut dire que je me permettais rarement les plaisirs de la gastronomie. Mon alimentation était équilibrée avant tout, que les ingrédients soient bons ou mauvais ne changeait pas grand chose. Peut-être ce garçon allait-il me permettre quelques progrès dans cette branche. Mais hors de question d'apprendre du premier prétentieux venu. S'il était si sûr de lui, il allait devoir remplir un petit test.

Très bien, voilà le marché, il se déroulera en deux temps. Premier temps, j'enduis ta lame pour un coup d'essai si tu me prouves que tu es un cuisinier exceptionnel. Pour ce faire, tu devras préparer un fugu. S'il est correctement découpé et que personne ne s'empoisonne en le consommant, tu m'auras prouvé ta valeur. Je te prouverai ensuite l'efficacité de ce produit en te permettant de le tester une unique fois sur ton prochain adversaire.

Seconde temps, tu m'apprends à préparer le fugu, et en échange je te fournis une réserve de Sinellucard suffisante pour paralyser un village entier.

Poison contre poisson, marché conclu?


Si l'affaire était faite, je consacrerais chaque soirée à la préparation de ce poisson si dangereux jusqu'à y parvenir. Cela allait certainement impliquer de rester quelques jours à Gemelyrum, mais j'avais assez de livres et lui assez de boissons pour s'occuper durant cet instructif séjour.
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Message par Kyo tsu Ven 12 Fév - 19:23

Allez-t-il accepter mon offre ? Si oui, que pourrai-je lui faire ? Une cuisine antillaise, mexicaine, chinoire, indienne, ou encore japonaise ? Prefere-t-il une cuisine traditionnelle, gastronomique ou bien moléculaire ? Quelle sauce voudra-t-il ? Une allégée, ou encore sucrée ? Une cuisine de luxe peut-être, comme un turbot en papillottes au champagne ou bien du homard thermidor ? Des repas savoureux qui nous font voyager, voilà comment Kyo les aimaient. Le cuisinier se demandait tout de même où il pourra acheter ses aliments, il n’avait plus de sous en poche et les gens de Gemeylrum ne voudraient sûrement pas embocher un ivrogne. Le moine accepta et proposa une solution au cuisinier.


« Très bien, voilà le marché, il se déroulera en deux temps. Premier temps, j'enduis ta lame pour un coup d'essai si tu me prouves que tu es un cuisinier exceptionnel. Pour ce faire, tu devras préparer un fugu. S'il est correctement découpé et que personne ne s'empoisonne en le consommant, tu m'auras prouvé ta valeur. Je te prouverai ensuite l'efficacité de ce produit en te permettant de le tester une unique fois sur ton prochain adversaire.

Seconde temps, tu m'apprends à préparer le fugu, et en échange je te fournis une réserve de Sinellucard suffisante pour paralyser un village entier.
»

Le fugu, ou encore poisson-lune ou poisson-globe est un poisson interdit. En effet le foie, les ovaires et les intestins de ce poisson contiennent une neurotoxine dénommée tétrodotoxine dont l’ingestion provoque une paralysie foudroyante des systèmes respiratoire et nerveux. Cependant, le fugu est un luxueux met traditionnel dont seul les amateurs de sensation forte y goute. Si le poisson est mal coupé, alors un grand risque de mort règne dans nos assiettes. Comme dirait un proverbe: "J'aimerais bien manger du Fugu, mais j'aimerais bien vivre aussi ".


*Un fugu hein ? Il veut me tester avec ce poisson ? Parfait. Cependant, où vais-je trouver de l'argent moi ?*


« Parfait le moine, je vais te le faire. Je reviendrai te voir lorsque j’aurai fini. Tu as intérêt à tenir promesse. »





Dernière édition par Kyo Tsu le Mer 24 Mar - 17:22, édité 1 fois
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Message par Leo Sinelli Mar 2 Mar - 15:33

L'importuniste parti, je pouvais enfin avancer à mon rythme. Avec un peu de chance, il cuverait dans une ruelle et aurait tout oublié un fois la sobriété récupérée, en supposant que cet être connaisse cet état. Je comptais honorer mon marché, mais s'il tombait à l'eau j'avais au moins l'avantage d'avoir obtenu le calme. Le jeune perturbateur était parti depuis plus de cinq minutes et j'avais l'impression de toujours sentir l'alcool. En plus il n'avait pas remis les livres qu'il avait emprunté, quel manque de savoir-vivre. Je parcourus le mien et en mémorisai les principales espèces animales régionales. Je fis attention à une que je connaissais, mais n'avais jamais pu utiliser, l'arachred. Il s'agit d'une mygale à l'abdomen rouge comme une fourmi et gros comme une pomme. Elle tisse contre des parois verticales une sorte de tube cylindrique dans lequel elle se réfugie. Les proies qui se posent dessus sont attaquées par le bas à travers la construction, construction dont certains villages se servent pour les vendre en tant que sculpture. Le fil de cette arachnide était résistant et assez rigide, un simple support suffisait à en figer la forme. Ce qui m'intéressait chez elle, c'était surtout son venin.

Après l'avoir étudiée, je lus de façon plus informative le reste. Je comptais partir en fin d'après-midi, peu avant le crépuscule. En attendant, je m'occupais, profitant de l'accalmie pour me faire plaisir. Songeant un instant à l'éventuel poisson que j'allais goûter, je feuilletai un ouvrage culinaire sur diverses cuisines du poisson. Je relus la préparation du poison à nageoires, très détaillé dans les explicatifs mais il me fallait un maître pour augmenter ma précision. Il me fallait aussi les conseils qu'aucun livre ne pouvait m'offrir, j'avais forcément des défauts personnels à corriger pour ce travail, et je me doutai qu'il me faudrait de nombreux essais pour avoir la technique sûre. Je voyais plus en ce met un forme d'art qu'un moyen de se nourir. Plus je lisais, plus j'espérais que le sot revienne.

La porte principale finit par s'ouvrir. Je rangeai le livre sur les aventures illustrées d'un jeune idiot de village qui voulait devenir roi des pirates et constatai avec une certaine stupéfaction qu'il avait tenu sa parole. Je lui proposai d'aller dans l'antichambre afin de ne pas salir la table de lecture. Son plat était beau, la sauce sentait bon et malgré son ivresse il avait le geste sûr quand il manipulait le plat. Un artiste se cachait-il derrière ce détritus des tavernes? Je remis en question tout mon jugement le concernant,car sans l'avoir goûté je savais qu'il avait accompli sa part du marché avec brio. L'aura de son plat suffisait à m'en convaincre.

Je mis des gants en latex blanc par-dessus mes gants noirs et saisis un des morceaux. Si effectivement il ne contenait pas de poison, j'allais le sentir, et il me faudrait chasser l'arachred après mon repas. Le goût était encore meilleur que l'image. Ce n'était pas la première fois que je mangeais ce poisson, mais jamais il n'avait été aussi parfumé. Je reconnaissais certaines saveurs, comme le soja, le citron...le rhum brun? Cet homme était fou, de la folie que possèdent les créateurs, les génies de leurs genres. Et alors que je prenais une nouvelle bouchée, avec cet air pincé qui me fermait au décodage des autres, j'explosais intérieurement de joie en ressentant mes sens glisser de plaisir au contact de cette chaire préparée par l'inconnu.

Quel est ton nom?

Je le regardai avec un air sévère, comme si j'attendais "le diable" pour réponse. Il aurait pu l'être, parce qu'il était donné à bien peu de mortels d'atteindre ce niveau de maîtrise, surtout à cet âge. J'étais prêt à le chasser d'un lieu de culture il y a quelques heures, et voilà qu'à présent je lui trouvais plus de valeurs que les livres que j'avais parcouru. Il était encore si jeune, et déjà très avancé dans l'art culinaire. Cet homme était un être supérieur à la moyenne, parce que de presque rien, il pouvait générer le miracle.

Ton fugu est bon, je considère que tu as honoré ta parole.

Je pris la fiole dans ma poche et lui demandai l'arme sur la quelle il allait vouloir tester le Sinellucard. Mieux valait une lame qu'une balle, mais le produit pouvait s'appliquer sur les deux. L'étranger put remarquer au passage que cette fois j'étais armé. Mon double canon à main, aussi appelé Disapproval, était caché dans une ombre lors de notre conversation, entre le mur et mon siège.

Je pris encore une bouchée et mis l'assiette au milieu. Lui aussi avait le droit de manger, et je voulais partager le plaisir que j'avais à déguster une oeuvre d'art.

Hors Jeu: N'oublie pas de distinguer ce que Leo ressent de ce qu'il montre. ;-)
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Message par Kyo tsu Dim 14 Mar - 5:13

J'ouvris la porte, mon plat à la main. Je scrutais l'endroit, cherchant l'homme aux multiples croix. Je pus l'apercevoir, à l'endroit même où je l'avais laissé il y a quelques heures. Lorsqu'il me vit, il arrêta net sa lecture. Cela ne me laissa pas indifférent. Comment une personne comme celle-ci, qui, quelques heures auparavant était prête à me dégager de force de la bibliothèque, pouvait refermer un livre aussi vite. Il y avait deux solutions: Soit son livre était inintéressant, soit il avait une envie soudaine de me revoir. J'eus ma réponse à l'instant même où nos regards se croisèrent, ses yeux voulaient tout dire. L'homme m'avait attendu avec patience, où plutôt mon plat. Lorsqu'il vit mon met, je savais que j'avais gagné la première partie de mon marché.

C'est alors que l'homme commençait à enchainer les morceaux de fugu, à tel point que l'assiette était presque vide. C'était maintenant sûr, je venais de réussir la première étape. Si l'homme refuse mon met, cela veut tout dire, il est de mauvaise foi.

Quel est ton nom ?

Je fus ravis de voir que derrière ce costume de moine se cachait une personne de goût. Lorsqu'une personne apprécie mes plats, c'est un pas en plus vers mon but final. En effet, rien qu'en voyant les émotions qui se distinguent de leur visage, cela me permet de savoir si oui ou non ma recette est parfaite. Jusqu'à aujourd'hui, personne n'a eu la réaction.

L'homme voulait savoir mon nom, je ne voyais maintenant plus aucune raison qui m'empêcherait de lui dire. De plus, c'était le moment parfait pour sympathiser avec lui, si je pouvais devenir « ami » avec lui, cela me permettrait d'utiliser de sa connaissance. Qui sait, par la suite, je pourrai avoir besoin de lui. Il me regardait bizarrement, c'était un mélange de jalousie et de colère, comme si que l'homme voulait absolument puiser de mon savoir culinaire, par la force s'il le fallait.

J'mapelle Kyo Tsu, meilleur chef cuisinier de South blue, et bientôt du monde !

Ton fugu est bon, je considère que tu as honoré ta parole.

Bon ? Tu rigoles, avec tout ce que tu as mangé, il est excellent oui !

L'homme ouvrit légèrement son manteau, puis ressortit avec le Sinellucard en main. Je pus apercevoir qu'il portait une arme. Il me demanda de lui prêter une de mes armes pour tester le poison, ce que je fit aussitôt, j'avais plus ou moins confiance en lui maintenant.

Si tu permets, je voudrai tester ton poison sur un sanglier. Il y a une forêt pas loin d'ici.
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Message par Leo Sinelli Mer 17 Mar - 9:41


***



C'est en fin d'après-midi que le jeune pirate et moi-même nous nous étions rendus dans la vaste forêt de Gemelyrum. Elle ressemblait plus à une jungle qu'à une forêt, mais on la désignait certainement ainsi parce qu'elle avait des sentiers pour orienter les marcheurs. Le temps se couvrait et m'était désormais vraiment compté pour agir. Lieu favorisé par les boucaniers et criminels urbanophobes, je me séparai bien vite de la route qui de toute façon devait s'arrêter dans les abords du foyer vert. J'avais sur moi la base de l'équipement du parfait petit campeur. Une outre remplie d'eau, une écuelle pour servir d'assiette et un couteau pour tout ce que des dents ne pourraient trancher. J'avais aussi ma sacoche pour entreposer les produits, mais elle était désespérément vide et il était grand temps de refaire les stocks. Peste soit de la mer qui n'offre rien d'elle durant sa traversée. Il faut se glisser en elle pour en espérer cueillir le moindre fruit, et le navire qui m'avait conduit à ici était resté sourd au chant de mon désir de me familiariser avec la déesse qui avait lécher notre coque à la dissoudre sans jamais nous accorder la moindre satisfaction de nous engloutir.

Heureusement, les lieux avaient tenu leurs promesses et m'offraient enfin les éléments que je recherchais pour me reconstituer une base décente. La forêt, car c'était elle la raison de ma venue, regorgeait d'une multitude de toxines que j'allais pouvoir exploiter. Je n'étais pas un fanatique des poisons, mais force était de constater que c'était l'un des produits les plus simples à fabriquer, et l'un des plus faciles à écouler.

Kyo et moi-même arrivâmes enfin à un endroit propice à notre sédentarisation provisoire. Un cercle de plusieurs mètres de diamètre entièrement défriché et aménagé de pierres en son centre. Un point de passage des forestiers, ou des brigands. Pour les jours prochains il allait être le mien je ne comptais pas laisser à toute pouvoir autre qu'officiel l'occasion de me forcer à passer au plan B.

Monsieur Tsu, si vous désirez chasser le sanglier vous en aurez bientôt l'occasion. Pour l'heure il nous faut du bois, beaucoup de bois et de nombreuses branches feuillues.

Ne sachant pas s'il allait d'abord tester le produit ou aider à construire le campement, je partis sans plus vraiment me soucier de lui à la recherche d'éléments compatibles à mes recherches. Je trouvai un arbre qui me plaisait. Son tronc était fin et régulier, et ses branches semblaient souples. N'ayant pas de hache ni de Disapproval en état de marche, je dus me résoudre à employer mes propres capacités physiques pour l'emmener avec moi. Je n'étais pas assez fort pour cueillir les arbres comme des marguerites, mais je pouvais toujours tenter de le coucher avec la jambe. Je portai un coup qui fit trembler le tronc et tomber les feuilles, mais les racines semblaient profondes; l'arbre plia mais ne rompt point. Je soufflai.

D'accord, on va employer la manière forte.

Je me plaçai devant le tronc et me concentrai. Tout d'abord sur une petite boule lumineuse que je berçais dans mon esprit. Elle flottait dans le noir total comme une luciole. Rien d'autre qu'elle n'existait. Petit à petit, elle perdit en intensité lumineuse. Sa lueur faiblit, faiblit, et faiblit encore jusqu'à ne plus être qu'un souvenir de clarté dans ce chaos auquel elle n'avait su survivre. La dernière énergie disparue, j'étais à présent imprégné du vide. De ce vide naquit la conscience, et de la mort de la pensée, la transcendance du ressentir. L'arbre inerte qui avait résisté à mon coup était à présent bien plus complexe. Je le voyais vivre. Il respirait, poussait, buvait, vibrait. Je sentais l'extrémité de ses racines et la vitalité de chaque centimètre de son organisme. Et tout comme lui, il avait des points faibles.

J'ouvris les yeux et d'un oeil flou puis frappai l'arbre de la paume. J'avais agi d'instinct, articulé par l'intuition et la certitude d'une précision infaillible. Ma main tournoyante s'enfonça de deux bons centimètres dans le bois qui m'avait semblé se volatiliser au contact de mon gant. Le dos du pilier naturel explosa littéralement et répandit un crachat dispersé de copeaux de bois à plusieurs mètres. La zone en contact avec ma main était la plus intact, l'autre semblait avoir souflée comme une colonne de sable. L'arbre ne tarda pas à se rompre à l'endroit de l'impact et je pus achever le travail tranquillement.

Je prélevai les branches souples et coupai le tronc en plusieurs parties. C'était plus facile maintenant que je pouvais me servir d'un trépied de pierre pour stabiliser l'objet, un bon coup suffisait à le fragmenter. J'employai des lianes pour nouer les rondins entre eux et dormet une sorte de triangle dont deux bords touchaient le sol. J'hermétisai enfin la surface avec des branches feuillues. Le résultat n'était pas trop mal, j'avais une tente de fortune bien plus basse que celles en tissu et dans laquelle il fallait rentrer en se faufilant comme un serpent, mais au moins ça protégeait de la pluie et m'assurait un endroit où pourvoir garder quelques affaires au sec.

Je partis enfin à la recherche des herbes montantes qu'il me fallait. Une fois trouvées, je les coupai au couteau et débitai en petits morceaux d'à peine plus d'un centimètre. Je plaçai le tout dans une chaussette. Je promenai mon écuelle un moment pour trouver une flaque profonde et l'y plongeai généreusement. Au camp, je rassemblai au centre du petit cercle de pierres des herbes sèches et brindilles fines. L'obscurité commençait à se faire épaisse, mais je vis que Kyo était là.

Monsieur Tsu, avez-vous testé le sinellucard sur un mammifère? Il me faudrait sa dépouille un instant, l'avez-vous ramenée?
Leo Sinelli
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Message par Kyo tsu Mer 17 Mar - 18:13

L'homme et moi venions d'arriver dans le cœur même de la forêt. Les arbres étaient sains et espacés en apparence, mais la réalité était tout autre. Plus obscure que celle-ci n'existe pas. Plus j'avançais dans cette sombre et mystérieuse forêt, plus l'air devenait opaque. les arbres aux formes torturées formaient une infranchissable barrière végétale, à tel point que le jour et la nuit y devenaient indissociables.

Monsieur Tsu, si vous désirez chasser le sanglier vous en aurez bientôt l'occasion. Pour l'heure il nous faut du bois, beaucoup de bois et de nombreuses branches feuillues.

Nous étions venu ici pour tester le Sinellucard, ce soit disant poison que me proposait l'homme, et il me demandait maintenant de chercher du bois ainsi que des branches. Ce n'était pas à moi de le faire, mais à lui de s'occuper du campement. La seule chose que je voulais, c'était voir ce poison en action. Je fis un non de la tête, puis je partis dans une tout autre direction du prêtre.

Cela faisait une petite heure que je marchait, à la recherche d'une bonne grosse bête à buter. Un mystérieux bruit me fit tendre l'oreille. Je marchais avec difficulté, pour cause la végétation. Je m'approchais de plus en plus de ce bruit, ayant pour même son celui d'une rivière. Effectivement, c'était une source d'eau. Qui aurai cru qu'une forêt si sombre et mystérieuse cachée un endroit si magnifique, un endroit complétement à part de ce désert d'arbre. L'eau était si claire, si belle que n'importe qui n'aurai pu résister à son appel.

D'un coup, un autre bruit surgit des branches, un bruit de pas, puis des ronflements. Je me cacha derrière un gros tronc d'arbre. C'est alors que surgit un sanglier, une bonne grosse bête. Elle pesait facilement cent cinquante kilos. Le sanglier s'approcha de la source d'eau, puis y plongea finalement sa grosse langue visqueuse.

C'était le moment parfait pour moi d'essayer le Sinnelucard. Je sortis de ma cachette, la bête me regardait. A peine posais-je le pied devant l'autre que la bête fonça vers moi, près à me renverser. Je fis de même, je couru vers elle en chancelant. Il n'y avait plus qu'un mètre entre nous, c'était le moment parfait. D'après ce que l'homme avait dit à propos du poison, celui-ci paralyse le membre touché s'il atteint les muscles ou le système sanguin. Au moment où le sanglier allait me charger, je fis une rotation du corps pour finalement me retrouver derrière l’adversaire la bête. D'un coup bref du poignet, je trancha la cuisse du sanglier. Énervé par ce coup de ma part, la bête rechargea. Le poison commençait à faire son effet, sa cuisse droite semblait être paralysé. La bête tomba, puis se releva tant bien que mal. Je m'amusais, celle-ci courait après moi, sans relâche, pour toujours avoir le même résultat, une coupure plus dangereuse qu'elle n'a l'air. Au bout de quelques minutes, la bête n'en pouvait plus. Elle agonisait et ne pouvant plus bouger. Je m'approcha d'elle, et lui fis un bref mouvement du poignet vers le haut du torse, je voulais voir si comme le disait le prêtre, le Sinellucard pouvait être mortel. Et il ne m'avait pas menti, la bête ne respirait plus.

Il fallait que je prenne la bête, ils nous fallaient bien de quoi manger, moi et ce prêtre. Je pris donc le soin de couper quelques lianes et d'accrocher la bête à celles-ci. Le soir, j'étais enfin rentrer au camp, satisfait du Sinnelucard. J'entendit la respiration d'un homme, je me frotta les yeux et je pus voir l'homme aux croix.


Monsieur Tsu, avez-vous testé le sinellucard sur un mammifère? Il me faudrait sa dépouille un instant, l'avez-vous ramenée?

Je pus que lui faire un sourire, pour lui montrer ma satisfaction. Puis, je lui donna la bonne grosse bête.
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Message par Leo Sinelli Jeu 18 Mar - 23:12

Kyo n'avait pas fait dans la collection marcassin d'été. Sa bête était grosse et grasse, on pouvait facilement tenir un banquet avec la viande qu'elle contenait. Il (Kyo) avait l'air satisfait du produit. La première partie de l'accord était respecté, à moi de lui fournir une grosse quantité de Sinellucard et de son côté à lui de m'apprendre à préparer le poison à nageoires. Ma préparation nécessitait quelques jours pour être au point, j'allais disposer de ce temps pour apprendre toute la partie technique de la découpe. Fort heureusement, j'avais très bonne mémoire, mais j'ignorais si le pirate avait les capacités d'enseignement. Ce n'est pas parce qu'on sait faire quelque chose qu'on peut l'enseigner, mais dans le pire des cas il n'arrivait pas à m'expliquer sa technique et je conservais mon paralysant. Je trouverais forcément un acheteur, et j'avais développé d'autres projets d'exploitation de la forêt pour me constituer un stock de pharmacologie. Mon arachred allait devoir attendre demain, il faisait un peu trop sombre et j'avais besoin des dernières lueurs pour travailler sur un autre objet.

Je frottai un lierre contre un autre. A nouveau ma vivacité fut vite payante, les herbes sèches brûlèrent vite et je n'eus qu'à souffler quelques instants pour faire naître le feu. Je regardai Kyo. S'il comptait rejoindre son équipage, il ne devait plus trop tarder. Le sentier allait bientôt être baigné d'obscurité. Et s'il comptait rester ici, il allait connaître l'inconfort d'une nuit pluvieuse sans abri. J'avais fabriqué mon abri avec le bois que j'avais cherché, mais lui n'avait rien apporté.

Je sais que les pirates aiment les trésors, mais je te conseille de te faire une réserve d'argent avec la viande de ce sanglier. Tu peux utiliser mon feu pour la cuire, en échange je te demande juste de me laisser les entrailles.

Me doutant qu'il ne comptait pas préparer les abats, je poignardai le bas du ventre de la bête et l'ouvris de bas en haut. J'en retirai les intestins que j'incisai à hauteur du colon et de l'estomac. L'odeur était très forte et allait peut-être finir par attirer des prédateurs, mais le feu était là pour les éloigner et quand bien même l'un d'eux braverait sa peur primale je saurais m'occuper de le neutraliser.

J'emportai le tuyau à merde que je conduisis vers un ruisseau repéré plus tôt dans la journée. Le camp se trouvait forcément près d'un point d'eau, les hommes avaient les mêmes instincts que les autres animaux. Je plongeai le tube et le rinçai. Je le coupai ensuite tous les deux mètres et réitérai l'opération, mais cette fois je le vidai en le pinçant pour extraire la matière fécale et les résidus de nourriture. J'obtins sept bandelettes nettoyées. Je les ramenai au camp en faisant bien attention de ne pas les emmêler. Une fois revenu, la place dégagée et la lumière du feu me permettaient de poursuivre ma préparation. Je pris deux branches souples de mon fameux arbre sélectionné et les fendis verticalement de façon à créer un bec. J'y plaçai ensuite quatre extrémités de bandes dans l'une et trois dans l'autre. Je pris ensuite des tiges de liane dont je me servis pour ligaturer les deux becs dont l'utilité était de comprimer les fraction d'intestin grêle. Je vérifiai manuellement qu'aucune bulle d'air n'était restée prisonnière des tubes avant de les suspendre dans un arbre, suffisamment haut pour éviter la tentation des carnivores. L'odeur avait été grandement amoindrie par le bain, mais les odorats pouvaient encore les capter à portée réduite. Les bandes pendaient à présent comme des chaussettes, je dénouai mes lacets et ligaturai l'extrémité inférieure. Au bout des lacets pendants, j'accrochai deux bouts de bûche pour bien étendre les pièces. Je tournai ensuite les poids de façon à torsader les rubans et patientai une demi-heure. Passé ce délai, je tournai à nouveau les poids dans le même sens. J'avais cette fois deux heures de temps à tuer, que je passai comme pour l'étape précédente à maintenir les bûche tournées pour conserver les torsades. J'en profitai pour effectuer mon entraînement quotidien de révisions de formules. Je contrastai ensuite en me vidant l'esprit avec une méditation. Si je ne faisais pas le vide, mon esprit ne se tranquillisait pas et je ne trouvais pas le sommeil. Il faisait à présent nuit, je relâchai les poids et alimentai le feu.

Le temps que les tiges que j'avais préparé finissent de sécher, je traquai mon repas. Je ne voulais pas prendre de la viande du sanglier car je ne l'avais pas chassé moi-même, et il était hors de question que je me nourrisse de la générosité d'autrui. Quant à l'intestin, je l'avais marchandé contre le feu que j'avais produit avec ce que j'avais pris dans la forêt. je dégotai à ma grande satisfaction un serpent. Je l'attrapai à la base du coup et l'amenai au camp où sa tête fut tranchée. Il n'était pas vénéneux, dommage. Je lui enlevai la peau et le vidai. Si j'avais eu un alcool fort, j'y aurais plongé le coeur encore battant dans un verre. Là, je dus me contenter de la bile que je diluai à l'eau et bus d'une traite. C'était mauvais au goût mais bon pour la santé. La viande découpée en petits morceaux avant d'être baignée dans l'écuelle portée au feu. J'avais prélevé un morceau de graisse abdominale du sanglier pour y cuire ma pitance du soir. J'y ajoutai des morceaux de peau. Au final mon plat manquait d'épices et il aurait mieux valu employer de l'huile végétale plutôt que de la graisse animale, mais ça se mangeait plutôt bien et c'était assez riche pour me caler jusqu'au lendemain. Je sentis de légers vertiges après mon repas, au lever du jour je devais à tout prix trouver le venin d'arachred. Assez fatigué, je coupai les extrémités des bandes que le temps et la perte d'eau avait bien affiné. J'employai le reste de graisse de sanglier pour enduire les deux cordes. L'une d'elles dut enroulée autour de mon poignet et cachée sous mon gant. Je venais de me fabriquer un filet étrangleur de premier choix. L'autre corde, celle faite à partir de quatre rubans, allait être montée sur une branche pour me servir d'arc. En attendant la réparation de mon arme, il fallait s'adapter. En quelques jours, il y avait moyen de me faire une bonne arme, de bonnes flèches perce-maille et du Sinellucard en suffisance pour Kyo et moi.

Après avoir rangé mon atelier, je me mis sous mon abri et m'accordai un peu de repos.

Hrp: Je ne sais pas du tout si Kyo compte rester dans le camp, alors j'ai fait comme si ce n'était pas le cas mais libre à toi de créer une interaction. Tu peux par exemple échanger un verre de bile de serpent (si ça te tente Mr Red ) contre un verre d'alcool qui serivait à Sinelli pour boire le coeur. Tu peux lui poser des questions et même proposer d'acquérir une des cordes si ça te tente. Bref n'hésite pas à incorporer ton perso à la scène s'il est toujours là, dans le cas contraire il peut repartir, Leo sera toujours là dans les jours qui suivent. ^^
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Message par Kyo tsu Dim 21 Mar - 3:28

La nuit était déjà tombé, rapide fut telle. Je ne pus à peine me trouver de quoi me loger pour cette future nuit pluvieuse. Après avoir ramené ma bête, je réfléchissais à comment la cuisiner. Je n'avais ni d'épice, ni de légume ou de fruit. Cependant, j'avais le un peu de Sinellucard sur ma lame, je pouvais l'utiliser pour cuisiner, d'après l'homme. Je me décidai donc à faire un met des plus originaux. Un petit rôti accompagné d'une ''sauce pimentée''. Une première pour moi.

Je sais que les pirates aiment les trésors, mais je te conseille de te faire une réserve d'argent avec la viande de ce sanglier. Tu peux utiliser mon feu pour la cuire, en échange je te demande juste de me laisser les entrailles.

Le feu n'était donc plus un problème pour moi, l'homme venait de me prêter le sien. Enfin, prêté...
Celui-ci n'attendit même pas ma réponse que le voilà déjà en train de couper le bas du ventre de l'animal. C'était dommage, j'aurai pu l'utiliser pour en faire un accompagnement au plat. L'homme me surpris. Pourquoi ne pas me laisser faire à manger, sachant que je suis cuisinier ? Je commençai à cerner la mentalité de cet homme. Un individu autonome, sachant ce qu'il veux et ce qu'il recherche, ne voulant pas de l'aide d'autrui. Mais ce n'était tout de même pas une raison pour se comporter comme ça. Je n'aimais pas du tout sa façon de se comporter, lorsque ça concerne la cuisine, cela me met hors de moi.

Un feu à ma disposition, je pouvais commencer mon repas. Je pris le soin d'examiner la meilleure partie de l'animal. La bête avait de belles cuisses, pleines de viande. Je coupai la cuisse puis je commençai à en faire de petits morceaux. Une fois ma viande coupée, il me fallait plus que la cuire avec le peu de Sinellucard que j'avais, mais je n'avais pas de support. Je pris donc la dernière bouteille que j'avais, il ne restait plus grand chose dedans. Je mis donc les quelques gorgets qui restaient dans mon flasque. Puis je cassai le haut de la bouteille, cela me faisait une sorte de casserole, mais en verre. Je pris un à un les morceaux de viande que j'avais, puis je les frottaient contre ma lame empoisonnée, pour finalement les mettre dans la bouteille. Je partis remplir d'eau ma ''casserole'', puis j'y rajouta un peu de rhum dedans.

La cuisson devenait longue, il était difficile de faire cuire dans une bouteille. Je ne pouvais pas croire qu'un jour, je devrai cuisiner dans une de mes bouteilles d'alcool. Pendant ce temps, je regardai cette homme. A peine fini son repas qu'il était déjà reparti, pour finalement revenir avec un serpent à la main. Je pouvais le voir, il avait de très bon gestes cuisinier. Il coupait très bien, sachant même vider l'animal. C'était évident, ce n'était pas la première fois qu'il faisait ça. Il venait de laisser le cœur de l'animal, ce qui était fort dommage, il aurait pu en faire une très bonne boisson avec un peu d'imagination.

Eh gars, hmm... comment tu t'appelles en faite ? Si tu veux un peu de rhum, il m'en reste un peu.

Je n'attendis pas sa réponse, que voilà déjà le flasque devant la face de l'homme. J'en avais un peu ras le bol de trainer avec une personne dont je ne connaissais même pas le nom. Je voulais le connaître un peu plus. Il ressemblait à un prêtre, mais en était-il vraiment un ? Quelle était donc sa profession, sa vocation ? Que faisait-il ici, à Gemeylrum ? Je commençai à l'harceler de questions.

Il faisait froid et il commençait même à pleuvoir. Je n'avais toujours pas trouvé d'abri et je n'étais pas très bricoleur. De la fumée commençait à sortir de ma bouteille, c'était surement assez chaud maintenant. Je pris donc la bouteille avec quelques feuilles mouillées qui trainaient, puis j'essayai de rentrer dans l'abri de l'individu, en espérant qu'il m'accepte et qu'il réponde à mes questions.

HRP: Fautes non corrigées, j'ai vraiment mal au ventre, j'arrive plus à tenir. Je ferai ça demain.
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Message par Leo Sinelli Jeu 25 Mar - 11:18

Je ne compris pas pourquoi Kyo restait avec moi. Ma compagnie avait l'air de l'agacer, mais il ne faisait rien pour s'en abstenir. N'avait-il pas d'équipage? Et quand bien même avec ses dons culinaires il pouvait trouver un boulot dans le restaurant de son choix. Je ne saisissais pas, d'autant que je me rendais compte en l'observant qu'il était loin des automatismes en milieux sauvages. Une pensée germa dans ma tête: celle qu'il me suivait. Mon corps se crispa. Je ne voulais pas d'un compagnon d'aventure. Repensant à cette histoire d'idiot du village voulant devenir seigneur des pirates que j'avais lu à la bibliothèque, je me vis bientôt craindre que Kyo ne me demande avec autant d'insistance que le héros du livre de l'accompagner dans ses pérégrinations. Il n'en n'avait rien dit, mais le voilà qui entamait la conversation, à mon grand désarroi.

Eh gars, hmm... comment tu t'appelles en fait ? Si tu veux un peu de rhum, il m'en reste un peu.


Il joint le geste au phrasé en m'offrant à boire. Je mis mon mal en patience en plongeant le coeur de reptile dans le rhum. En le buvant, j'acceptais son présent, et donc manifestait mon désir, ou dans ce cas-ci mon acceptation de poursuivre le contact. J'avais plusieurs choses à donner. Mon nom, ma provenance, ma destination. Il est vrai qu'actuellement j'en savais plus sur Kyo que lui sur moi. Je ne comptais pas spécialement tailler le bout de gras avec lui, malgré sa qualité, mais il avait su se montrer bon payeur et peut-être allais-je apprécier la conversation.

Tu es bavard toi.

Je me levai et entassai le bois en cylindre en demi-sphère.

Je m'appelle Leonardo Sinelli. Je suis un explorateur, ou plutôt je l'étais. Je voyage pour trouver de quoi me fabriquer une machine volante, en as-tu déjà vu?

Alors que je terminais d'entasser le bois, je vis que le pirate s'approchait de mon abri avec manifestation la sinistre intention de me le ravir. Il n'y avait pas place pour deux personnes, et s'il avait voulu dormir au sec il aurait pu se faire son propre abri, ou me demander de lui expliquer comment on fait je lui aurais peut-être répondu. Il n'était pas homosexuel au moins? Je ne le braquai pas avec le Disapproval. A la place j'approchai de lui et déroulai le fil que je venais de me fabriquer. Je passai rapidement le main autour du cou du pirate qui senti le lien s'enfoncer dans sa peau. Je serrais assez pour le noyer dans l'épaisseur de sa peau mais pas assez pour le tuer, je ne comptais du reste pas me battre avec lui. Du reste, je n'avais rien fait pour entraver l'usage de ses bras, il pouvait se dégager s'il le désirais. Afin de ne pas le faire trop paniquer, je lui parlai calmement, avec presque un air éducatif.

Ecoute Tsu, d'un côté je suis content que tu sois là, mais n'envahis pas mon espace. Cet abri n'est pas le tien et je ne t'ai pas invité à le prendre. Ne refais jamais ça.

Je déserrai les doigts pour relâcher le lien que je replaçai dans mon gant. Comme il commençait à pleuvoir, je bourrai l'abri à présent libre avec le bois que j'avais entassé. C'était une petite pluie, le bois mouillé pouvait alimenter les prochains foyers si je prenais le sec pour base. Je laissai Kyo seul un instant. Il valait mieux rompre temporairement le contact, pour lui comme pour moi. Les bûches et branches en sûreté, ni lui ni moi n'avions d'abri. Je m'adossai à un arbre, assez loin du feu qui ne risquait pas de s'éteindre et retirai mes vêtements que j'enroulai autour de mon arme de tir. Je protégeai ensuite le tout dans ma veste à la façon d'une carapace.

J'étais nu, mais dans un milieu naturel, pas de quoi choquer les moeurs. De toute façon j'avais besoin d'une douche. La carapace de cuir sur mon épaule, je partis pour le ruisseau. Une fois sur place, je profitai que j'étais trempé pour me savonner. La traversée en bateau ne m'avait permis que des ablutions sommaires, profiter d'une source d'eau inépuisable était un luxe que je ne comptais pas laisser passer. Je me rinçai abondamment en employant mon écuelle en guise de seau. Une fois propre et débarrassé de la plupart de mes sécrétions, je pris place dans le léger courant. Elle était vraiment froide, écarter les bras ou les orteils me gelait presque sur place. C'était agréable. J'en profitai pour un contrôle oculaire et tactile de mon épiderme. Les blessures étaient toutes refermées et mis à part le besoin bientôt urgent de devoir me couper les ongles de pied tout allait bien.

Comme j'ignorais si Kyo comptait entretenir le feu ou même s'il savait le faire, je ne m'éternisai pas et repris bien vite la route pour le campement. J'étais calme, et en ce qui me concernait l'attitude du pirate était pardonnée. Je ne devais pas négliger le fait que peu de gens avaient eu une éducation comme la mienne.
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Message par Leo Sinelli Mer 7 Avr - 18:27

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Message par Kyo tsu Dim 25 Avr - 20:59

Je m'appelle Leonardo Sinelli. Je suis un explorateur, ou plutôt je l'étais. Je voyage pour trouver de quoi me fabriquer une machine volante, en as-tu déjà vu?

L'homme venait enfin de me reveler son identité, toute une journée entière pour entendre qu'une petite phrase. Un explorateur hein, j'aurai jamais cru qu'un moine explorateur existé dans ce monde. Je ris. En plus d'être bizarre, l'homme était fou. Il me parlait d'une machine volante, comment une telle chose pourrait exister ? J'avais deja entendu parlait d'une rumeur, comme quoi un homme avait réussi à faire voler son bateau, peut-être est-ce vrai ? Que cet homme se trouvait devant moi ? Je ne pouvais m'empecher de rigoler intérieurement, j'étais vraiment fatigué pour pouvoir, rien qu'un instant, y croire.

Il ne voulu pas partager son abri avec moi, ce bougre. Dun coup, il bondit sur moi un fil à la main. L'homme était en train de métrangler, du moins, il essayé. Il tenait dans ses mains ce fil, qui rentrait de plus en plus dans la chaire de mon cou. Son intention n'était surement pas de me tuer, il ne m'aurait pas laisser les mains libres sinon. Je ne voulais pas me battre, je n'étais vraiment pas d'humeur, j'attrapa donc le fil pour l'enlever de mon cou. Si j'aurai été sous l'effet de l'alcool, j'aurai surement sorti mes armes pour lui braquer sous son le menton, mais ma bonne conscience prit le dessus. Cependant, j'allais pas me laisser faire.

Ecoute Tsu, d'un côté je suis content que tu sois là, mais n'envahis pas mon espace. Cet abri n'est pas le tien et je ne t'ai pas invité à le prendre. Ne refais jamais ça.

L'homme venait de rentrer son tas debois dans son abris, puis il partit vers le ruisseau. Une fois l'homme perdu dans l'obscurité du noir, je décida de me venger tant qu'il était encore tant. Il venait de me repousser de son abris, alors j'allais détruire son boulot. Je détruisit tout, sans exeption. Le bois qu'il venait protéger était maintenant tout mouillé, et j'en était fier. S'il me pose des questions, je répondrai qu'un sanglier venait de passer par là, pendant que j'étais en train de me dégager de mes escrements.

HS: pas corigé les fautes, j'essayerai de le faire le plus vite possible. Je serai surement plus présent que d'habitude, écrire ce petit RP m'a redonné envis Razz ! A toi, et encore désolé ^^;
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Message par Leo Sinelli Jeu 13 Mai - 12:55

Le soleil pointait à faire scintiller les perles de pluie livrées la nuit même par les boursouflures grises. La forêt si hostile la veille offrait le visage radieux, un lieu à faire batifoler les couples insouciants et à faire croire au paradis aux marins ayant fracassé leur ivresse sur les récifs de l'amnésie. Moi, je n'avais pas changé comme le ciel. Ma matinée restait terne et pluvieuse. Assis sur un tronc trempé, je fixai les mains jointes sous le menton le corps inerte et maintenant froid de Kyo.

Je n'aimais pas ce que voyais, et même si mes mains ne tremblaient pas d'avoir versé le sang d'un innocent, je restai embrouillé dans mon esprit. Les événements étaient clairs. Hier, en revenant de ma détente, je vis le campement retourné, mon laboratoire saccagé, le travail d'une journée réduit à néant. Je n'ai pas compris son geste. S'il voulait se battre avec moi, il pouvait tout aussi bien me défier, pourquoi détruire ce que j'avais fait ? C'était un geste mesquin, gratuit et lâche, j'ai eu l'impression de me faire cracher dessus jusqu'au plus profond de mon esprit. La réaction n'a pas attendu, j'ai encore eu une crise. Le rire est venu en même temps que les larmes. J'ai demandé à Kyo pourquoi il avait fait ça, et il m'a menti en prétendant qu'un sanglier était passé par là. Déjà un sanglier, ça craint le feu, puis quand ça traverse un endroit, ça n'attaque pas une forme immobile en bois et ça ne le fait pas sans laisser de traces. Je ne comprends toujours pas pourquoi il a fait ça, je lui avais laissé un moment pour faire le point et il s'en était servi pour me trahir, ke fabuleux artiste souffrait d'un côté humain très handicapant, au point de le faire fauter par trois fois. C'était trois fois plus que je ne pouvais le tolérer, et à l'absence de manière s'était accouplée le défi, de quoi faire naître en moi la progéniture de la colère. J'étais d'un naturel calme, mais il y avait des choses que je ne pouvais comprendre ni supporter.

A présent, Tsu était mort, je n'avais pas pu réduire l'amende de sa forfaiture. Je ne l'avais pas voulu non plus. Je n'avais pas enterré sa dépouille, j'ignorais ses convictions religieuses et il pouvait très bien faire le bonheur des prédateurs. Si un marine passait par là et qu'une enquête s'ouvrait, ce qui serait déjà étonnant vu l'allure du mort, je savais qu'en se référant aux séquelles sur le corps on chercherait un individu se battant avec un fil et ses poings. Si on en venait à me trouver, ce qui était peu probable, je pouvais toujours parler de légitime défense, les règlements de compte étaient courants dans ce genre d'endroit. D'une façon générale, la soirée avait été mauvaise. Parmi les affaires saccagées, j'avais pu retrouver le fil destiné à me servir pour l'arc. Kyo ne l'avait pas coupé, je possédais déjà le bon bois et les tendons de la bête chassée la veille allait servir à terminer la fabrication. Pour la colle, il me faudrait quelques jours et de la peau de poisson, heureusement ce n'était pas ce qu'il manquait à Gemeylrum.

Je pris Mon rondin et le fourrai dans mon sac. Mes affaires rassemblées, je pris la direction de la ville où un bon équipement m'attendrait si je parvenais à trouver un amateur d'herborisme.
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