Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
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One Piece Reign :: [RP] Les Océans :: East Blue :: Orange
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Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
- Quand les ennuis se présentent...
Leiah N. Mòr Maëlys- 'Lei
- Localisation RP : East Blue mais espère aller à Grand Line.
Rang/Grade : Simple Pirate.
Supérieur : Elle-même.
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Tatataaa...
Un mois de l’année dans la banlieue où qu’y fait nuit
La petite route est déserte, Narnak pépère rentre chez lui
Dans le lointain les mouettes poussent des cris
Ca y est j’ai planté le décor
Créé le climat de mon histoire
Ca sent la peur ça pue la mort
J’aime bien c’t’ambiance, pas vous ? et alors ?
A la sortie d’un virage, une auberge bien placée fait saliver le fugitif. Tant de temps qu’il a pas bouffé autre chose que de la sardine ou de la méduse grillées au soleil. On dira c’qu’on voudra, s’barrer d’un rafiot de pirates sur trois planches de bois en plein milieu d’un océan, c’est pas la panacée. Alors certes, ça revigore. Certes, ça fait remonter l’adrénaline et la testostérone à des niveaux acceptables. Claquer le bec d’un requin à dents nues juste après avoir été obligé de sauter du pont juste le plaisir du cruel capichef, c’est pas rien. Remonter sur le navire avec les mains liées dans le dos, c’est pas donné au moindre bleubite. Faire un carnage, couler la bête d’un coup de canon à la verticale en guise de représailles, c’est classe. Ca fait revenir l’estime de soi et la rage de vivre même chez le plus cynique d’entre les désespérés. Mais c’est sacrément con aussi.
Parce que, eh, comment tu fais après ?
Comment tu rentres à terre une fois que tu l’as retrouvée, ta rage de vivre, mais que t’as déjà de la flotte jusqu’aux chevilles et que t’as un trou qui fait glouglou à deux pas de toi ?
Bon, si tu t’appelles Narnak, ça aide.
T’as des réflexes et tu t’en sers.
T’as une bonne étoile et elle te sert.
Mais même là c’est pas gagné.
Et vas-y que j’te rame à la main jusqu’à t’en faire péter le biceps, et vas-y que j’te crie à la Lune la nuit comme un loup-gatruc parce que t’es devenu taré tout seul sur la mer. Ton radeau, y a même pas une corde pour se pendre dessus. Les seuls moyens de se finir, ce serait se noyer ou se laisser étuver par le grand flambant là-haut dans le ciel. Mais ça non. Mais ça, y a des automatismes que tu peux pas mettre de côté. Le jour, tu t’abrites sous le manteau avec lequel t’as plongé juste avant la fin. Le soir, tu dors en faisant gaffe à pas tomber à la baille. Et quand y a un aileron qui passe à portée de bras, tu l’attrapes et tu dames c’qui y a autour avec les dents. Le sel te brûle la peau. Tes cheveux, c’est une seule grosse masse pas nette dans laquelle tu sais qu’y a un truc bizarre qu’a élu domicile mais tu t’en fous. Tu ressembles vite à plus rien de connu, mais tu survis. Quand tu touches terre, après un mois, après deux mois, après un an, tu fais peur aux gens. C’est quoi des gens, d’ailleurs ? Ca se mange ? On te lance des cailloux, on te chasse à coups de fourche dans le séant sans même te poser de questions. Et là encore faut que tu survives.
Mais tu t’appelles Narnak.
Et t’as des réflexes. Et t’as une bonne étoile.
Alors tu piques une fringue décente par-ci, des bottes pas mal par-là, et puis un chapeau top moumoute chez le branque que t’as tabassé quand il t’a tendu la main. La seule chose que t’as gardée, c’est ce manteau que tu sais pas pourquoi y a un truc rond qui tourne comme un yo-yo dedans. Une poulie, ouais, voilà. Tu te coupes les cheveux du menton aussi, y te chatouillent les pecs. Et puis tu prends la première route qui se présente sous ton pas mal assuré. Ca gargouille dans ton ventre, ça tourne dans ta tête. T’as la dalle. T’as la dalle mais t’avances. Parce que de ce côté-là ça sent bon. Vers là où y a la lumière qui brille. Ca sent la crevette. Tu sais plus bien c’que c’est, une crevette, mais tu sais que c’est bon et que c’est ça que ça sent. Alors t’y vas.
Et puis tu fracasses la lourde d’une bonne grosse tatane. L’énergie, elle te vient de tes tripes retournées par la faim. Y a un silence. Tu jettes un coup d’œil circulaire, histoire de jauger le danger. La rue c’est la jungle. Mais personne bouge. Devant toi, bien visibles au milieu de la pièce, y a un groupe de gens. Combien ? Beaucoup. Un jeune aux cheveux longs. Une jeunette, ouais. Qui doit être bouffable. Et des gros mastards pas nets, un peu comme toi. Mais tu t’en fous. Damer, grailler, bouffer. Le reste c’est pas important. Personne bouge. Pas eux, pas ceux qui se pintent en sourdine contre les murs, pas le patron derrière le comptoir. Y te regardent mais tu peux y aller.
Les cuisines, ça doit être la porte encore debout. Là-bas dans le coin.
T’avances, mais y a un des gens qui vient vers toi. Tu veux pas d’embrouilles, toi, tu veux juste te faire éclater la panse. C’t’odeur de crevette. Mais dégage donc. Dégage, satané couillon ! Qu’est-ce tu fais à me poser la main sur l’épaule ? Tu veux que je la découpe et que j’me serve sur pièce ? C’est gentil, t’es un bon gars.
Merde, j’ai pas de lame.
Tire-toi mon gars. Laisse-moi aller là-bas. La porte, les cuisines. Les crevettes, c’est petit, ça j’le sais encore. Ca s’avale en une pièce, y a pas besoin de couteau.
Pourquoi tu m’attrapes le bras ? Mais tire-toi j’te dis ! Tire-toi donc !
Bon.
Tu l’auras voulu mon gars, jvais te bouffer avec les crocs.
Ca va être sale.
Alors d'un coup d’botte qui résonne
Bien placé entre les deux quilles
Narnak vénère éclate le Johnson
Du Petit Prince de pacotille
Faut pas gonfler Narnak pépère
Quand y veut juste grailler des crevettes
C'est la morale de mon histoire
Moi j'la trouve chouette
Pas vous ? et alors ?...
Soool, fa si ré do si la si la do ré sol...
Un mois de l’année dans la banlieue où qu’y fait nuit
La petite route est déserte, Narnak pépère rentre chez lui
Dans le lointain les mouettes poussent des cris
Ca y est j’ai planté le décor
Créé le climat de mon histoire
Ca sent la peur ça pue la mort
J’aime bien c’t’ambiance, pas vous ? et alors ?
A la sortie d’un virage, une auberge bien placée fait saliver le fugitif. Tant de temps qu’il a pas bouffé autre chose que de la sardine ou de la méduse grillées au soleil. On dira c’qu’on voudra, s’barrer d’un rafiot de pirates sur trois planches de bois en plein milieu d’un océan, c’est pas la panacée. Alors certes, ça revigore. Certes, ça fait remonter l’adrénaline et la testostérone à des niveaux acceptables. Claquer le bec d’un requin à dents nues juste après avoir été obligé de sauter du pont juste le plaisir du cruel capichef, c’est pas rien. Remonter sur le navire avec les mains liées dans le dos, c’est pas donné au moindre bleubite. Faire un carnage, couler la bête d’un coup de canon à la verticale en guise de représailles, c’est classe. Ca fait revenir l’estime de soi et la rage de vivre même chez le plus cynique d’entre les désespérés. Mais c’est sacrément con aussi.
Parce que, eh, comment tu fais après ?
Comment tu rentres à terre une fois que tu l’as retrouvée, ta rage de vivre, mais que t’as déjà de la flotte jusqu’aux chevilles et que t’as un trou qui fait glouglou à deux pas de toi ?
Bon, si tu t’appelles Narnak, ça aide.
T’as des réflexes et tu t’en sers.
T’as une bonne étoile et elle te sert.
Mais même là c’est pas gagné.
Et vas-y que j’te rame à la main jusqu’à t’en faire péter le biceps, et vas-y que j’te crie à la Lune la nuit comme un loup-gatruc parce que t’es devenu taré tout seul sur la mer. Ton radeau, y a même pas une corde pour se pendre dessus. Les seuls moyens de se finir, ce serait se noyer ou se laisser étuver par le grand flambant là-haut dans le ciel. Mais ça non. Mais ça, y a des automatismes que tu peux pas mettre de côté. Le jour, tu t’abrites sous le manteau avec lequel t’as plongé juste avant la fin. Le soir, tu dors en faisant gaffe à pas tomber à la baille. Et quand y a un aileron qui passe à portée de bras, tu l’attrapes et tu dames c’qui y a autour avec les dents. Le sel te brûle la peau. Tes cheveux, c’est une seule grosse masse pas nette dans laquelle tu sais qu’y a un truc bizarre qu’a élu domicile mais tu t’en fous. Tu ressembles vite à plus rien de connu, mais tu survis. Quand tu touches terre, après un mois, après deux mois, après un an, tu fais peur aux gens. C’est quoi des gens, d’ailleurs ? Ca se mange ? On te lance des cailloux, on te chasse à coups de fourche dans le séant sans même te poser de questions. Et là encore faut que tu survives.
Mais tu t’appelles Narnak.
Et t’as des réflexes. Et t’as une bonne étoile.
Alors tu piques une fringue décente par-ci, des bottes pas mal par-là, et puis un chapeau top moumoute chez le branque que t’as tabassé quand il t’a tendu la main. La seule chose que t’as gardée, c’est ce manteau que tu sais pas pourquoi y a un truc rond qui tourne comme un yo-yo dedans. Une poulie, ouais, voilà. Tu te coupes les cheveux du menton aussi, y te chatouillent les pecs. Et puis tu prends la première route qui se présente sous ton pas mal assuré. Ca gargouille dans ton ventre, ça tourne dans ta tête. T’as la dalle. T’as la dalle mais t’avances. Parce que de ce côté-là ça sent bon. Vers là où y a la lumière qui brille. Ca sent la crevette. Tu sais plus bien c’que c’est, une crevette, mais tu sais que c’est bon et que c’est ça que ça sent. Alors t’y vas.
Et puis tu fracasses la lourde d’une bonne grosse tatane. L’énergie, elle te vient de tes tripes retournées par la faim. Y a un silence. Tu jettes un coup d’œil circulaire, histoire de jauger le danger. La rue c’est la jungle. Mais personne bouge. Devant toi, bien visibles au milieu de la pièce, y a un groupe de gens. Combien ? Beaucoup. Un jeune aux cheveux longs. Une jeunette, ouais. Qui doit être bouffable. Et des gros mastards pas nets, un peu comme toi. Mais tu t’en fous. Damer, grailler, bouffer. Le reste c’est pas important. Personne bouge. Pas eux, pas ceux qui se pintent en sourdine contre les murs, pas le patron derrière le comptoir. Y te regardent mais tu peux y aller.
Les cuisines, ça doit être la porte encore debout. Là-bas dans le coin.
T’avances, mais y a un des gens qui vient vers toi. Tu veux pas d’embrouilles, toi, tu veux juste te faire éclater la panse. C’t’odeur de crevette. Mais dégage donc. Dégage, satané couillon ! Qu’est-ce tu fais à me poser la main sur l’épaule ? Tu veux que je la découpe et que j’me serve sur pièce ? C’est gentil, t’es un bon gars.
Merde, j’ai pas de lame.
Tire-toi mon gars. Laisse-moi aller là-bas. La porte, les cuisines. Les crevettes, c’est petit, ça j’le sais encore. Ca s’avale en une pièce, y a pas besoin de couteau.
Pourquoi tu m’attrapes le bras ? Mais tire-toi j’te dis ! Tire-toi donc !
Bon.
Tu l’auras voulu mon gars, jvais te bouffer avec les crocs.
Ca va être sale.
Alors d'un coup d’botte qui résonne
Bien placé entre les deux quilles
Narnak vénère éclate le Johnson
Du Petit Prince de pacotille
Faut pas gonfler Narnak pépère
Quand y veut juste grailler des crevettes
C'est la morale de mon histoire
Moi j'la trouve chouette
Pas vous ? et alors ?...
Soool, fa si ré do si la si la do ré sol...
Dernière édition par Narnak le Mar 22 Fév - 18:40, édité 1 fois (Raison : Rah !)
Narnak- L'Acide
Leiah N. Mòr Maëlys- 'Lei
- Localisation RP : East Blue mais espère aller à Grand Line.
Rang/Grade : Simple Pirate.
Supérieur : Elle-même.
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Pour être sale... C’est sale.
Une armoire à glace toute cassée en train d’essayer de recoller ses morceaux de gesticules, un mignon face contre terre qui se vide par la gorge et repeint le plancher avec sa pourpre. Et sprouit, et sprouit que ça fait en giclant à travers ses petits doigts crispés.
Tiens, ça fume sur la table.
Mh. Ca fleure pas la crevette mais ça excite les papilles tout comme. Ouais, minute les filles, jvais voir c’que c’est. D’la soupe ? Nan, y a des grumeaux. Des oranges, des marrons, des verts moches. Un doigt dedans pour voir ? Ah putain c’est chaud. Vas-y la main, entoure, prends. Porte aux lèvres. Doucement, voilà. Snif, snif. Oh qu’ça sent bon. Chut autour. Bascule de bas en haut, la tête. Séparation, la bouche. Et glou, et glou, et glawrf !
Yahh, ça brûle la gorge.
Ca brûle la tuyauterie par en-d’ssous aussi. Ca la remplit.
Comme un vide qu’est plus vide, dis. C’est donc ça, manger ?
Mh ? Ouais, ça va, j’arrive, laisse-moi le temps d’savourer et d’m’essuyer le menton... Arrête de crier j’ai dit. Qu’est-ce tu m’veux, le zouave avec ton couteau ? C’est à propos des castagnettes de ton copain ? Y voulait pas me laisser aller aux cuisines. Jcherchais pas d’ennuis, moi. Mais ça sentait la crevette et y voulait pas me laisser passer. Tiens, à propos de crevettes, direction la porte du fond...
Rah mais ça va pas recommencer, oh ?!
... Ah ben voilà. T’as cassé le comptoir Dugland. Faut dire que tu pèses ton poids et que le bois a l’air bouffé aux vers. Mais c’t’idée qu’t’as eue de me serrer le poignet comme t’as fait aussi... Ca va, pas trop dur, la respiration avec la pomme d’Adam enfoncée jusqu’aux cervicales ? Haha, chuis con, tu dois avoir autre chose à penser avec le pied de tabouret qui te dépasse du sternum. Hein ? Qu’est-ce tu dis ? Parle plus fort, j’entends pas ! ... Nan mais s’t’articules pas, comment tu veux que jcomprenne ?
Bon, tu m’excuseras mais faut qu’j’te laisse. Y a tes jumeaux qu’accourent.
Hop, hop, vas-y que j’t’esquive le droit, que j’te lance le gauche en retour. Craac. Houu... Oulah ça doit faire mal, ça. Le genou retourné, ça doit faire pu-tain-d’mal. Sauter mon vieux, t’aurais dû sauter... Mais t’inquiète, dans six mois tu peux remarcher. Avec des cannes. Ah bah y faut c’qu'y faut. On t’a jamais appris ça quand t’étais mioche ?
Boo-yah... Chais pas c’que j’ai en ce moment mais je tiens une de ces patates, moi. Tu trouves pas, le dernier ?
Eh mais qu’est-ce tu fous ?!
Bah. Oh ?
C’est la jeunette avec le fouet qui t’perturbe ?
Eh ?! Mais réponds, oh !
... Comment ça s’fait trop pas, d’se barrer comme ça.
... Où qu’elle est ? Voyons voir. Pas cette poche-là... Ah, trouvée. Pulley of Truth, à toi de jouer !
Vole, vole, et boum l’arrière du crâne !
Nan mais oh ?! Elles sont où tes bonnes manières gamin ? On s’casse pas comme ça sans dire au revoir. Allez, reviens par là ma poulie.
... Tiens, mais je pense en fait ? Bien droit, trois idées de suite qu’ont un rapport entre elles. J’analyse, même. Je développe un regard critique qui, structuré par une argumentation étoffée et appuyé sur une expérience développée au fil des années me permet de saisir, en détail et avec toute l’objectivité qui peut possiblement cohabiter avec la subjectivité inhérente à toute conceptualisation humaine, toute la beauté des choses.
Woh, c’est le ragoût qui fait ça ? Y m’en faut d’autre.
Snurf, snurf. De la viande, des crevettes, de la sauce, une pizza qui brûle. Un pied de basilic fraîchement coupé et... oh, de la menthe ?!
... Ah. Chier. Ca tourne.
Les cuisines, vite.
Oui, salut les gens. Mais pourquoi y me regardent comme ça ces dégénérés ? Boivez vos coupes et faisez pas... Et lui, le jeune aux cheveux longs, là, qu’est-ce qu’y fout avec sa liane et son cure-dents ?
Nan, barre-toi le brouillard.
Aïe, pas un bon plan de secouer la tête, ça résonne.
Woups, c’tait moins une. Heureusement qu’y avait ce poteau pour me retenir. Hein ? Oh, ça bouge, pardon madame. Est-ce qu’on a idée de ressembler à un poteau aussi ? Y dit rien ton mari ?
Danger. Se tirer. Code rouge, code rouge.
Eh mer-
Une armoire à glace toute cassée en train d’essayer de recoller ses morceaux de gesticules, un mignon face contre terre qui se vide par la gorge et repeint le plancher avec sa pourpre. Et sprouit, et sprouit que ça fait en giclant à travers ses petits doigts crispés.
Tiens, ça fume sur la table.
Mh. Ca fleure pas la crevette mais ça excite les papilles tout comme. Ouais, minute les filles, jvais voir c’que c’est. D’la soupe ? Nan, y a des grumeaux. Des oranges, des marrons, des verts moches. Un doigt dedans pour voir ? Ah putain c’est chaud. Vas-y la main, entoure, prends. Porte aux lèvres. Doucement, voilà. Snif, snif. Oh qu’ça sent bon. Chut autour. Bascule de bas en haut, la tête. Séparation, la bouche. Et glou, et glou, et glawrf !
Yahh, ça brûle la gorge.
Ca brûle la tuyauterie par en-d’ssous aussi. Ca la remplit.
Comme un vide qu’est plus vide, dis. C’est donc ça, manger ?
Mh ? Ouais, ça va, j’arrive, laisse-moi le temps d’savourer et d’m’essuyer le menton... Arrête de crier j’ai dit. Qu’est-ce tu m’veux, le zouave avec ton couteau ? C’est à propos des castagnettes de ton copain ? Y voulait pas me laisser aller aux cuisines. Jcherchais pas d’ennuis, moi. Mais ça sentait la crevette et y voulait pas me laisser passer. Tiens, à propos de crevettes, direction la porte du fond...
Rah mais ça va pas recommencer, oh ?!
... Ah ben voilà. T’as cassé le comptoir Dugland. Faut dire que tu pèses ton poids et que le bois a l’air bouffé aux vers. Mais c’t’idée qu’t’as eue de me serrer le poignet comme t’as fait aussi... Ca va, pas trop dur, la respiration avec la pomme d’Adam enfoncée jusqu’aux cervicales ? Haha, chuis con, tu dois avoir autre chose à penser avec le pied de tabouret qui te dépasse du sternum. Hein ? Qu’est-ce tu dis ? Parle plus fort, j’entends pas ! ... Nan mais s’t’articules pas, comment tu veux que jcomprenne ?
Bon, tu m’excuseras mais faut qu’j’te laisse. Y a tes jumeaux qu’accourent.
Hop, hop, vas-y que j’t’esquive le droit, que j’te lance le gauche en retour. Craac. Houu... Oulah ça doit faire mal, ça. Le genou retourné, ça doit faire pu-tain-d’mal. Sauter mon vieux, t’aurais dû sauter... Mais t’inquiète, dans six mois tu peux remarcher. Avec des cannes. Ah bah y faut c’qu'y faut. On t’a jamais appris ça quand t’étais mioche ?
Boo-yah... Chais pas c’que j’ai en ce moment mais je tiens une de ces patates, moi. Tu trouves pas, le dernier ?
Eh mais qu’est-ce tu fous ?!
Bah. Oh ?
C’est la jeunette avec le fouet qui t’perturbe ?
Eh ?! Mais réponds, oh !
... Comment ça s’fait trop pas, d’se barrer comme ça.
... Où qu’elle est ? Voyons voir. Pas cette poche-là... Ah, trouvée. Pulley of Truth, à toi de jouer !
Vole, vole, et boum l’arrière du crâne !
Nan mais oh ?! Elles sont où tes bonnes manières gamin ? On s’casse pas comme ça sans dire au revoir. Allez, reviens par là ma poulie.
... Tiens, mais je pense en fait ? Bien droit, trois idées de suite qu’ont un rapport entre elles. J’analyse, même. Je développe un regard critique qui, structuré par une argumentation étoffée et appuyé sur une expérience développée au fil des années me permet de saisir, en détail et avec toute l’objectivité qui peut possiblement cohabiter avec la subjectivité inhérente à toute conceptualisation humaine, toute la beauté des choses.
Woh, c’est le ragoût qui fait ça ? Y m’en faut d’autre.
Snurf, snurf. De la viande, des crevettes, de la sauce, une pizza qui brûle. Un pied de basilic fraîchement coupé et... oh, de la menthe ?!
... Ah. Chier. Ca tourne.
Les cuisines, vite.
Oui, salut les gens. Mais pourquoi y me regardent comme ça ces dégénérés ? Boivez vos coupes et faisez pas... Et lui, le jeune aux cheveux longs, là, qu’est-ce qu’y fout avec sa liane et son cure-dents ?
Nan, barre-toi le brouillard.
Aïe, pas un bon plan de secouer la tête, ça résonne.
Woups, c’tait moins une. Heureusement qu’y avait ce poteau pour me retenir. Hein ? Oh, ça bouge, pardon madame. Est-ce qu’on a idée de ressembler à un poteau aussi ? Y dit rien ton mari ?
Danger. Se tirer. Code rouge, code rouge.
Eh mer-
Narnak- L'Acide
Leiah N. Mòr Maëlys- 'Lei
- Localisation RP : East Blue mais espère aller à Grand Line.
Rang/Grade : Simple Pirate.
Supérieur : Elle-même.
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qui est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Y a de la tension dramatique dans cet instant qu’il est magique. Un petit piano joue des notes aiguës qui tirent sur les lacrymes. Des petites gouttes de pluie perlent à la paupière de celui qu’écoute. Les mouettes planent de travers au-dessus de la barque. Sans crier parce qu’elles ont toujours une sale voix. L’océan est magnifique comme un océan. A l’avant, Narnak rame en tournant le dos vers le rien. Une légère brise marine fait flotiller une mèche de ses cheveux propres. Dans son regard devenu émeraude à cause de l’heure, le Soleil couchant se reflète timidement. C’est beau. C’est romantique. C’est doucement poétique. A l’arrière, sous un voile, une forme menue s’agite en l’observant. Toute de blanc vêtue, la silhouette frétille comme une pucelle devant l’autel de Dieu. On entend plus que le bruit des perles de mer tombant depuis l’extrémité des pagaies relevées. L’homme se penche, approche une troisième main du tissu translucide.
Bob ?!
Vision d’horreur. Des lèvres épaisses, une peau noire, des sourcils fournis et une barbe frémissante. Et ces cheveux. Et ces cheveux ! Frisés jusqu’au plafond qui vient d’apparaître. Avec des poutres poussiéreuses, tiens.
"Bob ?!"
Wouhou. Moins une avant la suprême vision de l’horreur ultime ovzedèd.
Nan mais t’imagines ? Kisser l’Affro ? Beuargh.
... Ah pitaing. Fiou. Cligne des œils bonhomme.
V’là. Un mec agonisé sur le comptoir, la même par terre près de la porte, un troisième qui se tient les miettes et un dernier la rotule. Ca c’est du spectacle supportable... Tiens, y en avait pas deux autres avant ?
Tiens, t’es assis le Kan. Tu t’étais pas rétamé en plein milieu de la pièce tout à l’heure ? Et ta gorge elle piquerait pas un peu des fois ? J’y trouve comme un petit goût de pomme, pas toi ? ... Le jus dans ce pichet, là ? Yaha, du rhum ! Comment ça va ruhminet ? Ca fait un bail. Allez zou une rasade pour moi, une rasade p-... Ah ben y en a plus.
"Ho tavergiste !"
Arf, voix enrouée. Préférons le langage des signes. Clong clong. Ouais, le broc, là, rempli à ras bord et fissa... Bah vas-y, zou, hop, décarre. C’est par là les cuisines je crois.
En tout cas y a pas à dire, ça éclaircit la vue ce nectar. A propos d’y voir, d’ailleurs, c’est qu’y a à becqueter sur cette planche. Slurp cronch barf barf slurp. Ah c’était un os le truc blanc ? Héhé tant pis.
Une canine qui brille dans l’ombre, un œil marron-vert qui tournicote dans une orbite en jetant un coup par-ci par-là. Un changement de narration aussi, parce que le style interne ça a ses limites. Toi, là, narre.
Moi ? D’acc’ chef.
Donc le Narnak se lève. Il se lève mais lentement, v’voyez ? Un peu façon classe. D’abord les épaules, puis le manteau qui suit le mouvement en glissant sur l’assise de la chaise avant d’aller claquer doucement contre les chevilles. Le maintien est ferme quoique encore pas très assuré. Il est grand le bougre, grand en cette heure terrible où la digestion commence. Il écarte les bras. En croix, oui. Bombe le torse, creuse le dos, s’étire bruyamment. Quart de tour à droite, quart de tour à gauche, penché en arrière, penché en avant, quart de tour à droite, quart de tour à gauche. Hm, ça craquouille un peu tout ça. Heureusement le patron revient avec deux pichets. Une rasade pour lui. L’autre pour la maison, c’est offert mon bon monsieur. Voilà, c’est huilé, et en prime ça ne résonne plus quand il secoue la tête pour s’ébrouer.
Un pas à gauche, un pas à droite, et un talon qui claque. Olé !
Narnak reviens, Narna-ak reviens, Narnak reviens parmi les tiens...
Une épée par terre entre les deux diables qui peuvent encore gémir. La démarche est ferme, quoique encore un peu hésitante mais c’est déjà mieux qu’en arrivant. La botte claque comme il faut sur le bois du plancher, sec mais pas trop sonore. Bon choix... Lame ramassée. Mouais. De la rouille maquillée en acier trempé mais ça fera l’affaire jusqu’à la prochaine.
Regard qui se relève. Ah bah les v’là les deux autres larrons.
...
... Eh, il est où l’intérimaire qui fait la narration, là ?
On sait pas chef. Il s’est barré comme ça.
Ptain, jamais tranquille avec les sous-traitants. Obligé de faire soi-même.
Une gamine au-dessus d’un corps. Hm... S’qu’elle a dans la pogne, la petite ? Eh mais c’est ma poulie, ça !
"Fais attention avec ça, fillette, tu vas te blesser."
Chuis là chef ! Désolé mon chien est mort...
Ton chien est... Nan mais tu s’rais pas en train d’essayer de t’fout’ de moi, des fois, engagé volontaire Baleine ?!
Chef, non chef !
Ouais, gna gna, on a pas le temps. Au boulot et que ça saute.
Hmhm. Donc. Le ton n’est pas méchant, un peu paternaliste mais juste ce qu’il faut pour que ce soit bien pris comme une plaisanterie. D’ailleurs, le Narnak caresse le bord de son chapeau en même temps qu’il parle. Non, ça n’a strictement rien à voir. L’autre main, il la tend comme pour dire que, voilà, il faut songer à lui rendre son jouet maintenant. Il n’a aucune idée d’où vient cette poulie, mais il sait qu’elle le conduira à la vérité. Même pas il attend une réponse, en fait. Il s’avance, vient prendre l’arme qui n’en est pas une dans la main de la jeunotte. Ce faisant, il lui sourit, cette fois d’une manière complètement infantilisante. S’il avait des lunettes de soleil, il les poserait d’un geste détaché sur son nez avec un fond de musique sonore criard, mais il les a oubliées sur son radeau et en plus il fait nuit. Alors il se contente d’entamer une marche tranquille, sans un regard en arrière pour le bâtiment complètement dévasté. De toute façon, mieux vaut ne pas trop s’attarder dans le coin.
"Bon donc c’est entendu, tu me loges pour la nuit fillette ?"
Se rappelant que les humains aimaient l’échange de bons procédés plus que le fait de se faire enfler, il ajoute, commercial :
"T’avoir sauvé la vie te suffit ou tu considères qu’un repas c’est suffisamment cher payé et y faut que je rajoute autre chose ?"
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qui est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Y a de la tension dramatique dans cet instant qu’il est magique. Un petit piano joue des notes aiguës qui tirent sur les lacrymes. Des petites gouttes de pluie perlent à la paupière de celui qu’écoute. Les mouettes planent de travers au-dessus de la barque. Sans crier parce qu’elles ont toujours une sale voix. L’océan est magnifique comme un océan. A l’avant, Narnak rame en tournant le dos vers le rien. Une légère brise marine fait flotiller une mèche de ses cheveux propres. Dans son regard devenu émeraude à cause de l’heure, le Soleil couchant se reflète timidement. C’est beau. C’est romantique. C’est doucement poétique. A l’arrière, sous un voile, une forme menue s’agite en l’observant. Toute de blanc vêtue, la silhouette frétille comme une pucelle devant l’autel de Dieu. On entend plus que le bruit des perles de mer tombant depuis l’extrémité des pagaies relevées. L’homme se penche, approche une troisième main du tissu translucide.
Bob ?!
Vision d’horreur. Des lèvres épaisses, une peau noire, des sourcils fournis et une barbe frémissante. Et ces cheveux. Et ces cheveux ! Frisés jusqu’au plafond qui vient d’apparaître. Avec des poutres poussiéreuses, tiens.
"Bob ?!"
Wouhou. Moins une avant la suprême vision de l’horreur ultime ovzedèd.
Nan mais t’imagines ? Kisser l’Affro ? Beuargh.
... Ah pitaing. Fiou. Cligne des œils bonhomme.
V’là. Un mec agonisé sur le comptoir, la même par terre près de la porte, un troisième qui se tient les miettes et un dernier la rotule. Ca c’est du spectacle supportable... Tiens, y en avait pas deux autres avant ?
Tiens, t’es assis le Kan. Tu t’étais pas rétamé en plein milieu de la pièce tout à l’heure ? Et ta gorge elle piquerait pas un peu des fois ? J’y trouve comme un petit goût de pomme, pas toi ? ... Le jus dans ce pichet, là ? Yaha, du rhum ! Comment ça va ruhminet ? Ca fait un bail. Allez zou une rasade pour moi, une rasade p-... Ah ben y en a plus.
"Ho tavergiste !"
Arf, voix enrouée. Préférons le langage des signes. Clong clong. Ouais, le broc, là, rempli à ras bord et fissa... Bah vas-y, zou, hop, décarre. C’est par là les cuisines je crois.
En tout cas y a pas à dire, ça éclaircit la vue ce nectar. A propos d’y voir, d’ailleurs, c’est qu’y a à becqueter sur cette planche. Slurp cronch barf barf slurp. Ah c’était un os le truc blanc ? Héhé tant pis.
Une canine qui brille dans l’ombre, un œil marron-vert qui tournicote dans une orbite en jetant un coup par-ci par-là. Un changement de narration aussi, parce que le style interne ça a ses limites. Toi, là, narre.
Moi ? D’acc’ chef.
Donc le Narnak se lève. Il se lève mais lentement, v’voyez ? Un peu façon classe. D’abord les épaules, puis le manteau qui suit le mouvement en glissant sur l’assise de la chaise avant d’aller claquer doucement contre les chevilles. Le maintien est ferme quoique encore pas très assuré. Il est grand le bougre, grand en cette heure terrible où la digestion commence. Il écarte les bras. En croix, oui. Bombe le torse, creuse le dos, s’étire bruyamment. Quart de tour à droite, quart de tour à gauche, penché en arrière, penché en avant, quart de tour à droite, quart de tour à gauche. Hm, ça craquouille un peu tout ça. Heureusement le patron revient avec deux pichets. Une rasade pour lui. L’autre pour la maison, c’est offert mon bon monsieur. Voilà, c’est huilé, et en prime ça ne résonne plus quand il secoue la tête pour s’ébrouer.
Un pas à gauche, un pas à droite, et un talon qui claque. Olé !
Narnak reviens, Narna-ak reviens, Narnak reviens parmi les tiens...
Une épée par terre entre les deux diables qui peuvent encore gémir. La démarche est ferme, quoique encore un peu hésitante mais c’est déjà mieux qu’en arrivant. La botte claque comme il faut sur le bois du plancher, sec mais pas trop sonore. Bon choix... Lame ramassée. Mouais. De la rouille maquillée en acier trempé mais ça fera l’affaire jusqu’à la prochaine.
Regard qui se relève. Ah bah les v’là les deux autres larrons.
...
... Eh, il est où l’intérimaire qui fait la narration, là ?
On sait pas chef. Il s’est barré comme ça.
Ptain, jamais tranquille avec les sous-traitants. Obligé de faire soi-même.
Une gamine au-dessus d’un corps. Hm... S’qu’elle a dans la pogne, la petite ? Eh mais c’est ma poulie, ça !
"Fais attention avec ça, fillette, tu vas te blesser."
Chuis là chef ! Désolé mon chien est mort...
Ton chien est... Nan mais tu s’rais pas en train d’essayer de t’fout’ de moi, des fois, engagé volontaire Baleine ?!
Chef, non chef !
Ouais, gna gna, on a pas le temps. Au boulot et que ça saute.
Hmhm. Donc. Le ton n’est pas méchant, un peu paternaliste mais juste ce qu’il faut pour que ce soit bien pris comme une plaisanterie. D’ailleurs, le Narnak caresse le bord de son chapeau en même temps qu’il parle. Non, ça n’a strictement rien à voir. L’autre main, il la tend comme pour dire que, voilà, il faut songer à lui rendre son jouet maintenant. Il n’a aucune idée d’où vient cette poulie, mais il sait qu’elle le conduira à la vérité. Même pas il attend une réponse, en fait. Il s’avance, vient prendre l’arme qui n’en est pas une dans la main de la jeunotte. Ce faisant, il lui sourit, cette fois d’une manière complètement infantilisante. S’il avait des lunettes de soleil, il les poserait d’un geste détaché sur son nez avec un fond de musique sonore criard, mais il les a oubliées sur son radeau et en plus il fait nuit. Alors il se contente d’entamer une marche tranquille, sans un regard en arrière pour le bâtiment complètement dévasté. De toute façon, mieux vaut ne pas trop s’attarder dans le coin.
"Bon donc c’est entendu, tu me loges pour la nuit fillette ?"
Se rappelant que les humains aimaient l’échange de bons procédés plus que le fait de se faire enfler, il ajoute, commercial :
"T’avoir sauvé la vie te suffit ou tu considères qu’un repas c’est suffisamment cher payé et y faut que je rajoute autre chose ?"
Narnak- L'Acide
Leiah N. Mòr Maëlys- 'Lei
- Localisation RP : East Blue mais espère aller à Grand Line.
Rang/Grade : Simple Pirate.
Supérieur : Elle-même.
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Une amatrice de pierreries, hein ?
Boah. S’il en avait eu sur lui, elle l’aurait probablement dépouillé depuis longtemps. Et puis ’t’façon elle a déjà enchaîné sur autre chose. La v’là qui cavale. Cavale vite, même. Eh oh minute cocotte. j’ai beau être moi, j’ai encore les jambes un chouilla lourdes après tout ça de temps sur un radeau dans la mer de l’est. Les bras, c’est top, les zigues de ’t’àl’heure l’ont vérifié. Le bas, ça coince encore un peu. Faudra attendre la fin de la digestion, que ça soit descendu jusque-là, t’vois ? Non, tu vois pas on dirait. Toute à ta route, tu vois pas. Ca ferait même flipper à quel point t’en as rien à carrer. Si j’étais ton padre, j’m’inquièterais de ton entrain à ramener un cave dans mon genre dans tes pénates... Hey, mais c’est que je pourrais l’être, son paternel. Ptain le coup de vieux, le Kan.
Ah, c’est le truc en bas dans la crique ton chez toi ? Navigatrice solitaire à ton âge ? Eh beh. Pas étonnant que tu t’attires tous les testostéreux. On dirait qu’y faudra se tasser. La Petite Sirène ? C’est mimi tout plein.
... Ouais. C’est cosy bien comme je voyais mais c’est sympa. Mais on va se marcher dessus. Mais on devrait s’arranger. Si le temps reste au beau, le pont fera l’affaire. Le bruit des vagues s’ra la berceuse du soir. De quoi ? Un tueur en série, un voleur, un kidnappeur ? Haha, elle est rigolote la mignonne. Et si c’était le cas, depuis quand ça dérangerait une tireuse de bourses de fricoter avec un collègue ? Un trucideur, jveux bien qu’ça effraie, et encore elle a pas la main trop lente quand il s’agit de chouriner un gêneur, mais un rapineur...
Déjà partie dans ta cabine fillette ? Mais tu veux que j’y réponde à tes questions ? ... Encore une qu’est plus bien habituée à la compagnie. Tant mieux, remarque, on devrait s’entendre comme ça. Bon, qu’est-ce tu fais là pour voir ? Hum, jolies caillasses que t’as récoltées ma jolie, elles brillent même dans le noir. Si j’ai un brusque besoin de monnaie et que tu cherches à me laisser en carafe sans la manière, je saurai où me fournir.
Yay, on y voit mieux à la chandelle, t’as raison.
Euh... C’est là-dessus que tu dors ? Sérieux ? Mais tu te tords comment ? Y a un bouton dans ton dos, t’appuies, ça t’replie les cannes jusqu’au menton ? Ahum, oublie mon regard perplexe, jveux pas médire sur ton palais. Le principal c’est de savoir qu’on a un chez soi, pas vrai ? Des couvertures ? Nice. Même sans matelas, j’aurai pas dormi avec autant de confort depuis un bail.
"Le pont tant qu’il pleut pas. Si ça change on avisera."
Ahhhh-hm. Ah la vache, jviens d’me décrocher la mâchoire. Crac. Aerf. Crac ! Ah, voilà. Hm. Comment que j’m’appelle ? M’fais pas ces yeux-là, on dirait... On dirait quoi, d’ailleurs ? Rien. Bon, réponse.
"Kan. Ni assassin ni kidnappeur de chtits nenfants."
Voler ? A l’occasion. D’ailleurs, y a des gens qui doivent être en train de chercher leurs frusques. Tuer, massacrer ? Sur commande dans la Marine et dans des bastons pas plus tard que ce soir devant toi. Suriner sur commande d’un particulier ? Négatif, les gens se démerdent. Rançonner ? Jamais eu l’occasion. Toi tu risques rien, je sais même pas à qui jdevrais demander l’oseille, faudrait que jfurète dans tes bouquins pour voir d’où tu viens d’abord. Pis pourquoi faire ? T’baby-sitter en attendant d’être payé ? Barf. Y a pas écrit "garde-mioche", là. Mh. Et puis à en juger par le fouet et les deux bistouris dont tu viens de te délester, t’es pas la dernière des ingénues. Faudrait bosser un peu pour t’attraper, pareil pour te contenir après, et, là, ce soir... la grosse flemme, t’vois.
...Scuze, je sais pas c’que j’ai, j’arrête pas de bâiller.
Ah, si, jme souviens. Chuis mort. Dead. Cuité de fatigue. Le festin qu’tu m’as offert et la ptite marche digestive après, c’est radical. D’ailleurs, stu me permets, jvais prendre congé. Le pont m’attend, mange bien. Ah, sympa ce petit coin sous le bastaing. Vlà, les couvertures en oreiller, le manteau en couverture, la poulie à portée de main, la garde du sabre miteux dans l’autre. Salut les étoiles, z’allez bien. T’es où la mienne ? Ah. Merci, t’es bien bonne. Tu t’en fous ? Ouais, jveux bien le croire.
Y demander son nom dem-Zz
Boah. S’il en avait eu sur lui, elle l’aurait probablement dépouillé depuis longtemps. Et puis ’t’façon elle a déjà enchaîné sur autre chose. La v’là qui cavale. Cavale vite, même. Eh oh minute cocotte. j’ai beau être moi, j’ai encore les jambes un chouilla lourdes après tout ça de temps sur un radeau dans la mer de l’est. Les bras, c’est top, les zigues de ’t’àl’heure l’ont vérifié. Le bas, ça coince encore un peu. Faudra attendre la fin de la digestion, que ça soit descendu jusque-là, t’vois ? Non, tu vois pas on dirait. Toute à ta route, tu vois pas. Ca ferait même flipper à quel point t’en as rien à carrer. Si j’étais ton padre, j’m’inquièterais de ton entrain à ramener un cave dans mon genre dans tes pénates... Hey, mais c’est que je pourrais l’être, son paternel. Ptain le coup de vieux, le Kan.
Ah, c’est le truc en bas dans la crique ton chez toi ? Navigatrice solitaire à ton âge ? Eh beh. Pas étonnant que tu t’attires tous les testostéreux. On dirait qu’y faudra se tasser. La Petite Sirène ? C’est mimi tout plein.
... Ouais. C’est cosy bien comme je voyais mais c’est sympa. Mais on va se marcher dessus. Mais on devrait s’arranger. Si le temps reste au beau, le pont fera l’affaire. Le bruit des vagues s’ra la berceuse du soir. De quoi ? Un tueur en série, un voleur, un kidnappeur ? Haha, elle est rigolote la mignonne. Et si c’était le cas, depuis quand ça dérangerait une tireuse de bourses de fricoter avec un collègue ? Un trucideur, jveux bien qu’ça effraie, et encore elle a pas la main trop lente quand il s’agit de chouriner un gêneur, mais un rapineur...
Déjà partie dans ta cabine fillette ? Mais tu veux que j’y réponde à tes questions ? ... Encore une qu’est plus bien habituée à la compagnie. Tant mieux, remarque, on devrait s’entendre comme ça. Bon, qu’est-ce tu fais là pour voir ? Hum, jolies caillasses que t’as récoltées ma jolie, elles brillent même dans le noir. Si j’ai un brusque besoin de monnaie et que tu cherches à me laisser en carafe sans la manière, je saurai où me fournir.
Yay, on y voit mieux à la chandelle, t’as raison.
Euh... C’est là-dessus que tu dors ? Sérieux ? Mais tu te tords comment ? Y a un bouton dans ton dos, t’appuies, ça t’replie les cannes jusqu’au menton ? Ahum, oublie mon regard perplexe, jveux pas médire sur ton palais. Le principal c’est de savoir qu’on a un chez soi, pas vrai ? Des couvertures ? Nice. Même sans matelas, j’aurai pas dormi avec autant de confort depuis un bail.
"Le pont tant qu’il pleut pas. Si ça change on avisera."
Ahhhh-hm. Ah la vache, jviens d’me décrocher la mâchoire. Crac. Aerf. Crac ! Ah, voilà. Hm. Comment que j’m’appelle ? M’fais pas ces yeux-là, on dirait... On dirait quoi, d’ailleurs ? Rien. Bon, réponse.
"Kan. Ni assassin ni kidnappeur de chtits nenfants."
Voler ? A l’occasion. D’ailleurs, y a des gens qui doivent être en train de chercher leurs frusques. Tuer, massacrer ? Sur commande dans la Marine et dans des bastons pas plus tard que ce soir devant toi. Suriner sur commande d’un particulier ? Négatif, les gens se démerdent. Rançonner ? Jamais eu l’occasion. Toi tu risques rien, je sais même pas à qui jdevrais demander l’oseille, faudrait que jfurète dans tes bouquins pour voir d’où tu viens d’abord. Pis pourquoi faire ? T’baby-sitter en attendant d’être payé ? Barf. Y a pas écrit "garde-mioche", là. Mh. Et puis à en juger par le fouet et les deux bistouris dont tu viens de te délester, t’es pas la dernière des ingénues. Faudrait bosser un peu pour t’attraper, pareil pour te contenir après, et, là, ce soir... la grosse flemme, t’vois.
...Scuze, je sais pas c’que j’ai, j’arrête pas de bâiller.
Ah, si, jme souviens. Chuis mort. Dead. Cuité de fatigue. Le festin qu’tu m’as offert et la ptite marche digestive après, c’est radical. D’ailleurs, stu me permets, jvais prendre congé. Le pont m’attend, mange bien. Ah, sympa ce petit coin sous le bastaing. Vlà, les couvertures en oreiller, le manteau en couverture, la poulie à portée de main, la garde du sabre miteux dans l’autre. Salut les étoiles, z’allez bien. T’es où la mienne ? Ah. Merci, t’es bien bonne. Tu t’en fous ? Ouais, jveux bien le croire.
Y demander son nom dem-Zz
Narnak- L'Acide
Leiah N. Mòr Maëlys- 'Lei
- Localisation RP : East Blue mais espère aller à Grand Line.
Rang/Grade : Simple Pirate.
Supérieur : Elle-même.
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Le petit bateau avait l'air bien plus calme que la description des personnes censées l'habiter faite pas l'aubergiste, se dit Shirookami alors qu'il entamait un arpentage de pont matinal qui promettait quelques surprises. Le petit amas de bois flottant se balançait doucement à quelques mètres des pontons, et on aurait pu se demander comment l'atteindre depuis le sol sans se mouiller les chaussettes. C'était une question pertinente pour un esprit avisé, mais ce n'était pas celles de ce genre là qui se posaient habituellement dans l'esprit du colonel qui, d'ailleurs, avait laissé son uniforme au porte-manteau, préférant l'anonymat de sa veste blanche immaculée. S'il voulait aller quelque part, il se contentait la plupart du temps d'y aller. Point barre.
Une autre question que l'esprit avisé sus-mentionné concernerait probablement la raison pour laquelle cet albinos aurait eut l'envie de se rendre sur la "Petite Sirène". On lui avait décrit la propriétaire de la grosse barque comme une charmante jeune fille, qui semblait s'être entichée pour l'animal qui s'était chargé d'amocher quelques loubards, au dépit des meubles avoisinants. La progéniture de l'aubergiste avaient commencé de raconter à Licinius comment la dernière soirée avait été agitée, avant que leur géniteur ne les renvoie à la remise en état des locaux et prenne le relais. Apparemment, des pirates avaient cherché des noises à la demoiselle, et l'autre brute s'était retrouvé mêlé à la bagarre. Le résultat avait été brillant: un tabouret et un comptoir avaient succombé dans l'action. Et quand le colonel c'était tourné vers la porte, on lui avait dit que "le taré doit être superbement abruti pour ne pas savoir se servir d'une poignée !"
Enfin bref. Cela avait suffit à attiser la curiosité du marine, qui était parti à la recherche de l'embarcation décrite par l'aubergiste sans plus attendre. Il en faut peut, vous pensez ? Vous croyez qu'il en faudrait beaucoup pour un type qui fait escale avec son bateau sur une petite île afin de faire le ravitaillement en vue d'une traversée de Calm Belt ? Naaaan, c'est vachement marrant de regarder des gars porter des caisses... Et puis quoi encore ? Donner un coup de main ?!
Mais revenons à nos moutons... enfin, au loup plutôt. Ce dernier s'apprêtait à entrer dans la cabine de la petite embarcation lorsqu'il entendit un ronflement sourd provenant de ce qu'il pensait être un tas de cor... de filins recouvert par des bâches. En s'y intéressant de plus prêt, Shirookami remarqua qu'il s'agissait en fait d'une touffe de cheveux et que les bâches pouvaient être définies comme les couvertures du reste du corps. Selon les évènements décrits, le propriétaire de la touffe capillaire pouvait soit être une jeune donzelle ou un bélier ambulant notoire. Préférant ne pas prendre de risques dans le cas où le dormeur aurait un réveil grincheux, Licinius préféra prendre un peu de distance... Avant de revenir avec un bâton qu'il avait aperçu un peu plus tôt et de s'accroupir à côté des couvertures.
Bon, chers lecteurs, il est temps de faire un petit exercice pratique. Levez vous de votre chaise (ou de votre lit) et accroupissez vous. Jusque là, pas trop de difficulté n'est-ce pas ? Relevez vous -rien de surhumain- et recommencez l'opération et gardant les talons au sol cette fois. Toujours aussi simple ? Félicitation dans ce cas, vous arrivez à vous accroupir comme Ysen, vous pouvez ajouter cette capacité aux autres choses inutiles que vous savez faire !
Ainsi accroupi, et toujours armé de son sourire, le colonel entreprit l'inspection du tas de couvertures en y plongeant doucement le bâton qu'il tenait dans une main, l'autre étant enroulée autours de son genou. Autant dire que ce n'était pas de cette manière qu'une personne censée aurait entreprit le réveil d'un inconnu. Mais, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, Licinius Ysen n'était pas une personne censée, du moins il s'efforçait pour ne pas le paraitre. Dans son esprit, les personnes censées étaient incroyablement ennuyeuses. Vous imaginez passer votre vie dans la tête de quelqu'un d'ennuyeux ? Licinius Ysen, lui, n'y pense pas en tout cas. En ce moment même, il se demande plutôt quelle tête va tirer le type sous ces couvertures, et s'il tient une quelconque arme également.
Une autre question que l'esprit avisé sus-mentionné concernerait probablement la raison pour laquelle cet albinos aurait eut l'envie de se rendre sur la "Petite Sirène". On lui avait décrit la propriétaire de la grosse barque comme une charmante jeune fille, qui semblait s'être entichée pour l'animal qui s'était chargé d'amocher quelques loubards, au dépit des meubles avoisinants. La progéniture de l'aubergiste avaient commencé de raconter à Licinius comment la dernière soirée avait été agitée, avant que leur géniteur ne les renvoie à la remise en état des locaux et prenne le relais. Apparemment, des pirates avaient cherché des noises à la demoiselle, et l'autre brute s'était retrouvé mêlé à la bagarre. Le résultat avait été brillant: un tabouret et un comptoir avaient succombé dans l'action. Et quand le colonel c'était tourné vers la porte, on lui avait dit que "le taré doit être superbement abruti pour ne pas savoir se servir d'une poignée !"
Enfin bref. Cela avait suffit à attiser la curiosité du marine, qui était parti à la recherche de l'embarcation décrite par l'aubergiste sans plus attendre. Il en faut peut, vous pensez ? Vous croyez qu'il en faudrait beaucoup pour un type qui fait escale avec son bateau sur une petite île afin de faire le ravitaillement en vue d'une traversée de Calm Belt ? Naaaan, c'est vachement marrant de regarder des gars porter des caisses... Et puis quoi encore ? Donner un coup de main ?!
Mais revenons à nos moutons... enfin, au loup plutôt. Ce dernier s'apprêtait à entrer dans la cabine de la petite embarcation lorsqu'il entendit un ronflement sourd provenant de ce qu'il pensait être un tas de cor... de filins recouvert par des bâches. En s'y intéressant de plus prêt, Shirookami remarqua qu'il s'agissait en fait d'une touffe de cheveux et que les bâches pouvaient être définies comme les couvertures du reste du corps. Selon les évènements décrits, le propriétaire de la touffe capillaire pouvait soit être une jeune donzelle ou un bélier ambulant notoire. Préférant ne pas prendre de risques dans le cas où le dormeur aurait un réveil grincheux, Licinius préféra prendre un peu de distance... Avant de revenir avec un bâton qu'il avait aperçu un peu plus tôt et de s'accroupir à côté des couvertures.
Bon, chers lecteurs, il est temps de faire un petit exercice pratique. Levez vous de votre chaise (ou de votre lit) et accroupissez vous. Jusque là, pas trop de difficulté n'est-ce pas ? Relevez vous -rien de surhumain- et recommencez l'opération et gardant les talons au sol cette fois. Toujours aussi simple ? Félicitation dans ce cas, vous arrivez à vous accroupir comme Ysen, vous pouvez ajouter cette capacité aux autres choses inutiles que vous savez faire !
Ainsi accroupi, et toujours armé de son sourire, le colonel entreprit l'inspection du tas de couvertures en y plongeant doucement le bâton qu'il tenait dans une main, l'autre étant enroulée autours de son genou. Autant dire que ce n'était pas de cette manière qu'une personne censée aurait entreprit le réveil d'un inconnu. Mais, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, Licinius Ysen n'était pas une personne censée, du moins il s'efforçait pour ne pas le paraitre. Dans son esprit, les personnes censées étaient incroyablement ennuyeuses. Vous imaginez passer votre vie dans la tête de quelqu'un d'ennuyeux ? Licinius Ysen, lui, n'y pense pas en tout cas. En ce moment même, il se demande plutôt quelle tête va tirer le type sous ces couvertures, et s'il tient une quelconque arme également.
Licinius Ysen- Shirookami
- Localisation RP : South Blue
Rang/Grade : Colonel
Supérieur : Amiral Tsuru
Feuille de personnage
Points de vie:
(600/600)
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Ce n’est pas souvent qu’on rêve qu’on se fait manger par une mouette géante comme une vulgaire sardine. En général, cela marque et on s’en souvient au réveil. Parfois, ce réveil se fait en sursaut. On se palpe alors tout le corps pour vérifier qu’on est encore entier, et on regarde tout autour avec circonspection pour s’assurer qu’on n’est pas dans le système digestif d’une volaille maritime. Puis, quand on s’est assuré de tout cela, il arrive qu’on regagne un sommeil plus tranquille. Il arrive qu’on reste éveillé, aussi, qu’on interprète cette mauvaise hallucination comme un signe de sa bonne étoile, en train de disparaître là-haut parce que le Soleil va bientôt se lever. Et puis parfois, mais encore moins souvent, on sent alors s’approcher le Marin. Et alors on peut se dire qu’il y a vraiment une fée protectrice qui veille sur soi.
Le Marin est un animal relativement humanoïde a l’odeur caractéristique. Tous les pirates vous le diront, et les civils qui sont en fait d’anciens membres de cette espèce d’êtres à part ayant déserté vous le confirmeront. Le Marin s’entend approcher, surtout les lendemains de soirées agitées durant lesquelles on s’est laissé emporter par l’adrénaline. Le Marin se détecte pour tout œil aiguisé, même à cette heure matinale où le loup ressemble encore un peu au chien. Il y a en effet, quand il est proche, un écho amplifié dans le bruit des vagues contre la coque des navires, une senteur particulière dans les effluves salées qui viennent de l’océan. Le Marin, enfin, est parfois gradé, c’est-à-dire qu’on lui a dit qu’il avait raison de se croire plus fort que ses congénères. Le Marin gradé est le pire d’entre tous, car il aime à agir seul. Il n’est pas gradé pour rien, se dit-il.
C’est quand un officier se fait sentir non loin qu’il est utile d’avoir soi-même eu quelque expérience de cette existence militaire. On a alors des réflexes qui pourraient paraître curieux pour le commun des mortels. Recouvrir des cordages à l’aide des couvertures qui servaient avant d’oreiller, disposer sur une poulie qu’on transporte toujours sur soi des algues rapidement ramassées contre la coque du navire sur le pont duquel on dormait jusque-là. Nul doute que ces actes pourraient en temps normal faire douter de la santé mentale de celui qui les accomplit. En situation de survie toutefois, ces considérations deviennent hautement accessoires. En pareil cas, on sortirait nu en pleine rue si c’était nécessaire. Fort heureusement pour la pudeur, c’est rarement le cas et la discrétion est plutôt privilégiée. On aura alors plutôt tendance à s’envoler derrière un objet quelconque pour observer, des dessous ombragés de son chapeau et de son manteau-souvenir-de-l’institution-quittée, l’intrus.
Quand cette silhouette importune manifestera la velléité de s’introduire dans la cabine de la maîtresse des lieux, un réflexe pourra éventuellement simuler un ronflement qui pourrait provenir de partout, et donc tout aussi bien de la diversion camouflée en homme assoupi qu’on a pris soin de laisser sur le pont. Il suffit pour cela de produire le son sous son aisselle, sous son manteau, la brise matinale se chargeant du reste. Lorsque l’indésiré se fera une besogne de tâter le tas de tissu inanimé d’un bout de bois avec un sourire transperçant la luminosité renaissante du jour, on pourra en déduire que ses intentions ne sont pas immédiatement belliqueuses. Et, alors, gardant le sabre rouillé dissimulé sous le pan de l’épais pardessus de cuir, on pourra envisager une sortie de l’ombre et l’apostrophe prudente du suspect depuis une certaine distance de sécurité. On gardera aussi un œil attentif sur la Poulie de la Vérité, tête immobile d’un pantin de corde surmonté d’un toupet d’herbes gluantes.
"Je peux t’aider, chef ?"
Un peu enrouée encore parce que ce seront les premiers mots prononcés depuis le réveil, la voix sera douce pour ne pas réveiller brutalement la mignonne qui dort peut-être encore. Après tout, l’homme s’est montré jusque-là discret comme un chat. On notera alors à propos que l’individu a les cheveux curieusement blancs, qui brillent déjà du soleil rouge qui se lève, là-bas sur l’eau. Ses lèvres calmes feront douter. Peut-être est-il amical malgré les fragrances typiques du Marin qui s’échappent de lui : l’appât du pouvoir surtout, l’assurance de représenter la justice un peu, la puissance retenue aussi, derrière le mur d’arrogance arborée par le bon face à tout autre que lui. Il n’est pas gradé pour rien, se dira-t-on. Par prudence, on procédera au réveil ou à l’interpellation d’un allié potentiel peut-être déjà réveillé. En direction de la porte entr’ouverte, on hélera alors. Les dires seront désormais plus assurés, auront retrouvé leur allant traditionnel, mêlant taquinerie et tranquillité malicieuse.
"Eh, fillette, tu attendais quelqu’un ?"
Le Marin est un animal relativement humanoïde a l’odeur caractéristique. Tous les pirates vous le diront, et les civils qui sont en fait d’anciens membres de cette espèce d’êtres à part ayant déserté vous le confirmeront. Le Marin s’entend approcher, surtout les lendemains de soirées agitées durant lesquelles on s’est laissé emporter par l’adrénaline. Le Marin se détecte pour tout œil aiguisé, même à cette heure matinale où le loup ressemble encore un peu au chien. Il y a en effet, quand il est proche, un écho amplifié dans le bruit des vagues contre la coque des navires, une senteur particulière dans les effluves salées qui viennent de l’océan. Le Marin, enfin, est parfois gradé, c’est-à-dire qu’on lui a dit qu’il avait raison de se croire plus fort que ses congénères. Le Marin gradé est le pire d’entre tous, car il aime à agir seul. Il n’est pas gradé pour rien, se dit-il.
C’est quand un officier se fait sentir non loin qu’il est utile d’avoir soi-même eu quelque expérience de cette existence militaire. On a alors des réflexes qui pourraient paraître curieux pour le commun des mortels. Recouvrir des cordages à l’aide des couvertures qui servaient avant d’oreiller, disposer sur une poulie qu’on transporte toujours sur soi des algues rapidement ramassées contre la coque du navire sur le pont duquel on dormait jusque-là. Nul doute que ces actes pourraient en temps normal faire douter de la santé mentale de celui qui les accomplit. En situation de survie toutefois, ces considérations deviennent hautement accessoires. En pareil cas, on sortirait nu en pleine rue si c’était nécessaire. Fort heureusement pour la pudeur, c’est rarement le cas et la discrétion est plutôt privilégiée. On aura alors plutôt tendance à s’envoler derrière un objet quelconque pour observer, des dessous ombragés de son chapeau et de son manteau-souvenir-de-l’institution-quittée, l’intrus.
Quand cette silhouette importune manifestera la velléité de s’introduire dans la cabine de la maîtresse des lieux, un réflexe pourra éventuellement simuler un ronflement qui pourrait provenir de partout, et donc tout aussi bien de la diversion camouflée en homme assoupi qu’on a pris soin de laisser sur le pont. Il suffit pour cela de produire le son sous son aisselle, sous son manteau, la brise matinale se chargeant du reste. Lorsque l’indésiré se fera une besogne de tâter le tas de tissu inanimé d’un bout de bois avec un sourire transperçant la luminosité renaissante du jour, on pourra en déduire que ses intentions ne sont pas immédiatement belliqueuses. Et, alors, gardant le sabre rouillé dissimulé sous le pan de l’épais pardessus de cuir, on pourra envisager une sortie de l’ombre et l’apostrophe prudente du suspect depuis une certaine distance de sécurité. On gardera aussi un œil attentif sur la Poulie de la Vérité, tête immobile d’un pantin de corde surmonté d’un toupet d’herbes gluantes.
"Je peux t’aider, chef ?"
Un peu enrouée encore parce que ce seront les premiers mots prononcés depuis le réveil, la voix sera douce pour ne pas réveiller brutalement la mignonne qui dort peut-être encore. Après tout, l’homme s’est montré jusque-là discret comme un chat. On notera alors à propos que l’individu a les cheveux curieusement blancs, qui brillent déjà du soleil rouge qui se lève, là-bas sur l’eau. Ses lèvres calmes feront douter. Peut-être est-il amical malgré les fragrances typiques du Marin qui s’échappent de lui : l’appât du pouvoir surtout, l’assurance de représenter la justice un peu, la puissance retenue aussi, derrière le mur d’arrogance arborée par le bon face à tout autre que lui. Il n’est pas gradé pour rien, se dira-t-on. Par prudence, on procédera au réveil ou à l’interpellation d’un allié potentiel peut-être déjà réveillé. En direction de la porte entr’ouverte, on hélera alors. Les dires seront désormais plus assurés, auront retrouvé leur allant traditionnel, mêlant taquinerie et tranquillité malicieuse.
"Eh, fillette, tu attendais quelqu’un ?"
Narnak- L'Acide
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Dernière édition par Leiah N. Mòr Maëlys le Sam 26 Fév - 19:27, édité 1 fois
Leiah N. Mòr Maëlys- 'Lei
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Rang/Grade : Simple Pirate.
Supérieur : Elle-même.
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Alors que Licinius plongeait son bâton dans l'amas difforme qui semblait pouvoir abriter un corps, dont le concept de corporalité était plutôt étrange d'ailleurs, vu qu'on pouvait s'y enfoncer de plusieurs centimètres sans atteindre une matière palpable par endroits, une ombre s'avança vers lui. L'homme semblait être plutôt grand, du moins depuis le point de vue du marine, et avait, tout comme l'individu intengeant des couvertures, une longue chevelure. L'image des gonds de porte revint à l'esprit de Licinius, qui releva la tête vers cet inconnu en changeant sa posture. C'était une question de millimètre, mais ses talons s'étaient bel et bien décollés du sol, parés à toute éventuelle menace.
Pas de nom, pas de présentation. Une simple question qui relevait plus du "pourquoi tu viens me faire chier de si bon matin ?" que de l'inquiétude d'aider son prochain. Le cerveau de Shirookami absorba l'information, il se trouvait devant un esprit ironique et un tantinet mal réveillé, à en juger par la voix. Aucune menace cependant, aucune qui ne soit explicite en tous cas. L'homme ne perdit pas de temps pour continuer son petit monologue en appelant une jeune fille, qui apparait de la cabine dans un fracas de bottes.
Fixons clairement le tableau. Une scène peu banale, se dira-t-on, mais plus pour ses personnages que son action. Un homme prudent, au sommeil léger d'un côté. Une jeune adolescente à qui Morphée, au grand désarrois de l'intéressée, s'attache avec insistance qui ne laisse entrevoir que sa frimousse mal réveillée. Et pour finir, au milieu, un inconnu au reste du bataillon qui semble être intéressé par ce qui devrait être ennuyeux à mourir, c'est à dire, un tas de rien. Cocasse, non ?
À la vue de la jeune fille, Licinius se senti pâlir. Il ne s'en inquiéta pas trop, il savait qu'il était impossible de devenir plus pâle que lui, mais c'était l'impression que ça lui donnait. Comment peut-on se sentir pâlir alors qu'on ne l'a jamais fait, me diriez-vous ? C'est simplement le sentiment que tout son sang quitte son visage, rien de plus, rien de moins. Ce n'était pas la vision de l'adolescente à proprement parler qui le faisait réagir de la sorte, mais plutôt le fait qu'ils se trouvaient sur un bateau. Dans son esprit, seule la figure de proue avait le droit d'être une femme sur un navire, le reste était à éviter autant que possible. Il aurait préféré être plus proche de la plage, finalement.
Enfin, pour éviter un comportement trop étrange, enfin, encore plus étrange plutôt, Shirookami reporta son attention vers la couverture et la souleva à l'aide de son bâton. Son intuition avait été correcte, il s'agissait bien d'un tas de liens, accompagnés d'une poulie surmontée d'algue. Ne voulant pas se prendre la tête sur la présence des algues sur un navire, il se releva, décidé à expliquer sa présence, et se tourna vers la jeune fille qui, malgré sa nature qui aurait du la tenir éloignée des objets flottants, semblait être la propriétaire de celui-ci.
"Ysen, appelez moi Ysen."
La révérence de circonstance en direction de la demoiselle accompagna ces quelques paroles. On peut en déduire que le colonel avait désormais le dos tourné à l'inconnu sur le pont. Ce dernier devait d'ailleurs être en train d'attraper la brioche qui avait volé par dessus l'albinos. Puis, se tournant afin de se trouver de profil pour les deux résidents de la barque, Licinius continua son explication avec une voix légère et certainement agréable de si bon matin.
"J'ai entendu dire que vous vous étiez battus avec fauteurs de troubles hier soir, des pirates très certainement ? Voyez-vous, je me suis arrêté cette nuit pour ravitailler mon navire. Mes collègues sont en train de s'en occuper et du coup, je n'ai pas grand chose à faire. Lorsqu'on m'a raconté votre combat d'hier, j'ai tout de suite voulu venir vous remercier pour la menace que vous avez éliminer, elle aurait pu me causer des soucis. Mais ce ne sont que des mots..."
Le regard de l'intrus se dirigea vers le haut. Il avait l'air songeur. Enfin, comment ne pas l'avoir en se tapotant le menton avec un bâton ? Puis, avant de laisser un des deux autres répondre, il sembla avoir trouvé ce qu'il cherchait:
"Je sais ! Je vois que vous n'avez pas encore déjeuner ! Que diriez-vous d'aller faire plus ample connaissance autours d'une bonne assiette ? Je vous offre le repas !"
Ysen semblait honnête, du moins, il se sentait honnête. Il avait déjà menti délibérément et s'était rendu compte qu'il était plutôt doué dans ce domaine. Mais là, c'était de la pure franchise. Quand un colonel débarque sur un île où il y a des troubles, on pense souvent qu'il est là pour les régler, ce qui n'est pas forcément le cas. Et il n'avait rien d'autre à faire, autant en apprendre un peu plus sur ces deux personnages certainement hauts en couleur.
"Allons-y capitaine ! Retournons au sol !"
Le poing levé vers le ciel, comme un orateur voulant attiser les foules, Ysen avait parlé l'entrain d'un enfant entrainant ses amis dans une grosse bataille de boule de neige. Dans sa tête, son cerveau n'avais pourtant pas cessé d'analyser la situation. L'inconnu et la jeune fille ne semblaient pas travailler ensemble. Peut-être que l'un des deux étaient un hors la loi ? La vision de l'homme lui avait rappelé la texture du papier des avis de recherche, mais le colonel ne pouvant pas se rappeler du nom imprimé dessus, il se dit qu'il devait être ancien, peut-être périmé.
Pas de nom, pas de présentation. Une simple question qui relevait plus du "pourquoi tu viens me faire chier de si bon matin ?" que de l'inquiétude d'aider son prochain. Le cerveau de Shirookami absorba l'information, il se trouvait devant un esprit ironique et un tantinet mal réveillé, à en juger par la voix. Aucune menace cependant, aucune qui ne soit explicite en tous cas. L'homme ne perdit pas de temps pour continuer son petit monologue en appelant une jeune fille, qui apparait de la cabine dans un fracas de bottes.
Fixons clairement le tableau. Une scène peu banale, se dira-t-on, mais plus pour ses personnages que son action. Un homme prudent, au sommeil léger d'un côté. Une jeune adolescente à qui Morphée, au grand désarrois de l'intéressée, s'attache avec insistance qui ne laisse entrevoir que sa frimousse mal réveillée. Et pour finir, au milieu, un inconnu au reste du bataillon qui semble être intéressé par ce qui devrait être ennuyeux à mourir, c'est à dire, un tas de rien. Cocasse, non ?
À la vue de la jeune fille, Licinius se senti pâlir. Il ne s'en inquiéta pas trop, il savait qu'il était impossible de devenir plus pâle que lui, mais c'était l'impression que ça lui donnait. Comment peut-on se sentir pâlir alors qu'on ne l'a jamais fait, me diriez-vous ? C'est simplement le sentiment que tout son sang quitte son visage, rien de plus, rien de moins. Ce n'était pas la vision de l'adolescente à proprement parler qui le faisait réagir de la sorte, mais plutôt le fait qu'ils se trouvaient sur un bateau. Dans son esprit, seule la figure de proue avait le droit d'être une femme sur un navire, le reste était à éviter autant que possible. Il aurait préféré être plus proche de la plage, finalement.
Enfin, pour éviter un comportement trop étrange, enfin, encore plus étrange plutôt, Shirookami reporta son attention vers la couverture et la souleva à l'aide de son bâton. Son intuition avait été correcte, il s'agissait bien d'un tas de liens, accompagnés d'une poulie surmontée d'algue. Ne voulant pas se prendre la tête sur la présence des algues sur un navire, il se releva, décidé à expliquer sa présence, et se tourna vers la jeune fille qui, malgré sa nature qui aurait du la tenir éloignée des objets flottants, semblait être la propriétaire de celui-ci.
"Ysen, appelez moi Ysen."
La révérence de circonstance en direction de la demoiselle accompagna ces quelques paroles. On peut en déduire que le colonel avait désormais le dos tourné à l'inconnu sur le pont. Ce dernier devait d'ailleurs être en train d'attraper la brioche qui avait volé par dessus l'albinos. Puis, se tournant afin de se trouver de profil pour les deux résidents de la barque, Licinius continua son explication avec une voix légère et certainement agréable de si bon matin.
"J'ai entendu dire que vous vous étiez battus avec fauteurs de troubles hier soir, des pirates très certainement ? Voyez-vous, je me suis arrêté cette nuit pour ravitailler mon navire. Mes collègues sont en train de s'en occuper et du coup, je n'ai pas grand chose à faire. Lorsqu'on m'a raconté votre combat d'hier, j'ai tout de suite voulu venir vous remercier pour la menace que vous avez éliminer, elle aurait pu me causer des soucis. Mais ce ne sont que des mots..."
Le regard de l'intrus se dirigea vers le haut. Il avait l'air songeur. Enfin, comment ne pas l'avoir en se tapotant le menton avec un bâton ? Puis, avant de laisser un des deux autres répondre, il sembla avoir trouvé ce qu'il cherchait:
"Je sais ! Je vois que vous n'avez pas encore déjeuner ! Que diriez-vous d'aller faire plus ample connaissance autours d'une bonne assiette ? Je vous offre le repas !"
Ysen semblait honnête, du moins, il se sentait honnête. Il avait déjà menti délibérément et s'était rendu compte qu'il était plutôt doué dans ce domaine. Mais là, c'était de la pure franchise. Quand un colonel débarque sur un île où il y a des troubles, on pense souvent qu'il est là pour les régler, ce qui n'est pas forcément le cas. Et il n'avait rien d'autre à faire, autant en apprendre un peu plus sur ces deux personnages certainement hauts en couleur.
"Allons-y capitaine ! Retournons au sol !"
Le poing levé vers le ciel, comme un orateur voulant attiser les foules, Ysen avait parlé l'entrain d'un enfant entrainant ses amis dans une grosse bataille de boule de neige. Dans sa tête, son cerveau n'avais pourtant pas cessé d'analyser la situation. L'inconnu et la jeune fille ne semblaient pas travailler ensemble. Peut-être que l'un des deux étaient un hors la loi ? La vision de l'homme lui avait rappelé la texture du papier des avis de recherche, mais le colonel ne pouvant pas se rappeler du nom imprimé dessus, il se dit qu'il devait être ancien, peut-être périmé.
Licinius Ysen- Shirookami
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Supérieur : Amiral Tsuru
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Points de vie:
(600/600)
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Huu, pas réveillée la petite... Complètement endormie, même. Et cette trace rouge sur la joue, haha, en voilà une façon de se présenter pour une mignonnette. Oh, une moitié de brioche. Je comptais pas sur le petit-déj’, mais tant mieux. A défaut d’être bien prudente, elle sait recevoir. On dirait que j’aurai pas besoin de ses cristaux. Cronch.
Et l’autre qui me tourne le dos. Ysen, qu’il a dit ? De ma génération, mais inconnu au bataillon. Lieutenant Ysen ? Non, ça sonne mal. Hm. Certainement pas un amiral ou un assimilé en tout cas, pas le genre à traîner n’importe où sur une île aussi mineure. Ses collègues s’occupent du ravitaillement, signification : c’est le chef de l’équipage et de la mission, qui délègue aux autres comme ils savent tous si bien le faire. Capitaine Ysen ? Non. Commandant Ysen ? Colonel Ysen ? Mh. Un des deux derniers, oui. Profil et nonchalance de renard. Plutôt colonel donc. Méfiance.
Nous remercier, hein ? Tu parles. Mais un repas ne se refuse jamais, fût-il abrégé pour cause de problème surgissant au beau milieu. Et c’est pas comme si t’avais quelque chose à te reprocher non plus, mon bon Narnak. Des pirates dérouillés, c’est une œuvre de bienfaisance, pas un crime. Et le comptoir, c’était pas moi, c’était l’autre. Alors bon, fonçons. Ca fera plaisir de revoir tous ces uniformes ridicules. Et dire que je voulais un temps rempiler... Comment il s’appelait déjà, ce gamin qui m’avait donné l’idée à Loguetown ? Voyons... Blond comme une Sandy, fin comme un Bretzel... Ah, Samuel ! Oh, et puis tiens, pourquoi pas ? ... Hm, qu’est-ce-tu dis la petite voix ? Dangereux ? Boarf. Amusant peut-être, pis je vais pas taxer le bateau de la donzelle encore trois ans non plus, t’as vu la place qu’y a ? Faut bien que je finisse par me tirer.
Bon, alors comment qu’on s’y prend-on, déjà ? La petite raideur dans le dos, là, les jambes rapprochées comme sur la figure 2b du manuel du bon chien, et la main là, avec le majeur au niveau du cil, mais sans toucher la tête. Bien droit, bien tendu mais flottant dans l’air. Et la senestre tendue contre le flanc, qui garde le sabre sous le couvert du manteau avec le chiffon de la brioche déjà engloutie entre deux doigts.
"Lieutenant Narnak "Kan" Narnak, ton... euh, commandant ?"
Toujours viser à l’hypothèse la plus basse, la réaction de l’intéressé en dirait beaucoup. Le tutoiement, un réflexe. Le grade perso, un mensonge, mais y a pas tellement de différence entre un sous et un sur. Et puis depuis le temps je serais au moins devenu capichef, alors bon. C’est déjà bien de ne s’être contenté que de ça.
Oh. Tiens, ce serait pas une manche de chemise, ce truc qui enveloppait le gâteau ? Chemise pour homme, taille large. Reste du paternel, fillette ? Non, ce serait bien au chaud dans un coffre, avec le dessin de poney de quand elle était gamine et le souvenir offert par maman. Hm, à propos de coffre... Une cravate ?! C’est une cravate rouge que je vois là-bas ? Mais tu fous tout en vrac là-dedans, la môme ? Des pierres, de la bouffe, des fringues ? Scuze-moi le gradé, jreviens. Scuze-moi jeune fille. Hop, tiens-toi mieux au montant de la porte, tu vas tomber sinon.
Hm. Ouais, elle met vraiment tout en vrac. En tout cas y a ce qu’y faut. Chemise, cravate, et même une veste. On dirait que tu m’attendais avec mon costard favori. On se connaît, en fait ? Tu te déguises en moi de temps en temps ? ’doit te falloir un max de papier pour te faire la carrure qui va avec cette taille de harnachement... Allez. Hop, hop, et puis hop, le nœud desserré façon tendance pour finir. Voilà, tout beau tout propre le Narnak. Un petit ceinturon ? Non, juste cette ceinture, là ? Bon, ça fera l’affaire on dira. Zop le sabre dedans. Et zou le manteau par dessus. Manquerait un peu de graisse pour redonner tout son blason au pardosse, mais ça fera l’affaire comme ça. Ca doit commencer à attendre sec dehors. Ah, et le chapeau. Il est bon le chapeau. Au moins du cuir de bourgeois.
"D’solé fillette, j’ai un peu mis le boxon dans ton foutoir. Fais-moi penser à te revaloir ça un jour."
...
"Bon, on va manger ?"
C’pas comme ça qu’on cause à un officier ? Boarf.
Ramasser la poulie avant de partir. Et demander son nom à la jeunette, ce sera plus facile pour lui "revaloir ça un jour".
Et l’autre qui me tourne le dos. Ysen, qu’il a dit ? De ma génération, mais inconnu au bataillon. Lieutenant Ysen ? Non, ça sonne mal. Hm. Certainement pas un amiral ou un assimilé en tout cas, pas le genre à traîner n’importe où sur une île aussi mineure. Ses collègues s’occupent du ravitaillement, signification : c’est le chef de l’équipage et de la mission, qui délègue aux autres comme ils savent tous si bien le faire. Capitaine Ysen ? Non. Commandant Ysen ? Colonel Ysen ? Mh. Un des deux derniers, oui. Profil et nonchalance de renard. Plutôt colonel donc. Méfiance.
Nous remercier, hein ? Tu parles. Mais un repas ne se refuse jamais, fût-il abrégé pour cause de problème surgissant au beau milieu. Et c’est pas comme si t’avais quelque chose à te reprocher non plus, mon bon Narnak. Des pirates dérouillés, c’est une œuvre de bienfaisance, pas un crime. Et le comptoir, c’était pas moi, c’était l’autre. Alors bon, fonçons. Ca fera plaisir de revoir tous ces uniformes ridicules. Et dire que je voulais un temps rempiler... Comment il s’appelait déjà, ce gamin qui m’avait donné l’idée à Loguetown ? Voyons... Blond comme une Sandy, fin comme un Bretzel... Ah, Samuel ! Oh, et puis tiens, pourquoi pas ? ... Hm, qu’est-ce-tu dis la petite voix ? Dangereux ? Boarf. Amusant peut-être, pis je vais pas taxer le bateau de la donzelle encore trois ans non plus, t’as vu la place qu’y a ? Faut bien que je finisse par me tirer.
Bon, alors comment qu’on s’y prend-on, déjà ? La petite raideur dans le dos, là, les jambes rapprochées comme sur la figure 2b du manuel du bon chien, et la main là, avec le majeur au niveau du cil, mais sans toucher la tête. Bien droit, bien tendu mais flottant dans l’air. Et la senestre tendue contre le flanc, qui garde le sabre sous le couvert du manteau avec le chiffon de la brioche déjà engloutie entre deux doigts.
"Lieutenant Narnak "Kan" Narnak, ton... euh, commandant ?"
Toujours viser à l’hypothèse la plus basse, la réaction de l’intéressé en dirait beaucoup. Le tutoiement, un réflexe. Le grade perso, un mensonge, mais y a pas tellement de différence entre un sous et un sur. Et puis depuis le temps je serais au moins devenu capichef, alors bon. C’est déjà bien de ne s’être contenté que de ça.
Oh. Tiens, ce serait pas une manche de chemise, ce truc qui enveloppait le gâteau ? Chemise pour homme, taille large. Reste du paternel, fillette ? Non, ce serait bien au chaud dans un coffre, avec le dessin de poney de quand elle était gamine et le souvenir offert par maman. Hm, à propos de coffre... Une cravate ?! C’est une cravate rouge que je vois là-bas ? Mais tu fous tout en vrac là-dedans, la môme ? Des pierres, de la bouffe, des fringues ? Scuze-moi le gradé, jreviens. Scuze-moi jeune fille. Hop, tiens-toi mieux au montant de la porte, tu vas tomber sinon.
Hm. Ouais, elle met vraiment tout en vrac. En tout cas y a ce qu’y faut. Chemise, cravate, et même une veste. On dirait que tu m’attendais avec mon costard favori. On se connaît, en fait ? Tu te déguises en moi de temps en temps ? ’doit te falloir un max de papier pour te faire la carrure qui va avec cette taille de harnachement... Allez. Hop, hop, et puis hop, le nœud desserré façon tendance pour finir. Voilà, tout beau tout propre le Narnak. Un petit ceinturon ? Non, juste cette ceinture, là ? Bon, ça fera l’affaire on dira. Zop le sabre dedans. Et zou le manteau par dessus. Manquerait un peu de graisse pour redonner tout son blason au pardosse, mais ça fera l’affaire comme ça. Ca doit commencer à attendre sec dehors. Ah, et le chapeau. Il est bon le chapeau. Au moins du cuir de bourgeois.
"D’solé fillette, j’ai un peu mis le boxon dans ton foutoir. Fais-moi penser à te revaloir ça un jour."
...
"Bon, on va manger ?"
C’pas comme ça qu’on cause à un officier ? Boarf.
Ramasser la poulie avant de partir. Et demander son nom à la jeunette, ce sera plus facile pour lui "revaloir ça un jour".
Narnak- L'Acide
Leiah N. Mòr Maëlys- 'Lei
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Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Apparemment, l'entrain de Licinius n'avait pas été contagieux... Mais les deux autres passagers de la "Petite Sirène" avaient tout de même accepté son invitation. Mais avant cela, ils s'étaient présentés. Le type avait un nom plutôt étrange, et semblait avoir fait partie de la marine. Pourquoi l'utilisation de l'imparfait ? À cause de son manque visible d'uniforme, de son séjour sur un petit voilier et le tutoiement d'un supérieur pardi ! Pourtant, il semblait vouloir faire croire au colonel que ce n'était pas un simple civil. Mais ce n'est pas au vieux singe que l'on apprend à faire la grimace, ni au vieux loup à se faire passer pour un mouton. Il n'empêche que, à son salut, le marine, le vrai, ne put s'empêcher de rire:
"SHIIIIIROROROROOOooooo... Pas besoin d'autant de formalités "lieutenant", aucun de nous ne porte d'uniforme vous voyez bien non ?"
Pour les raisons abordées plus haut, il insista bien sur le terme de lieutenant. Il fit signe à Narnak qu'il était inutile de rester au garde à vous sans pour autant lui ordonner un repos. Ce dernier disparu dans la cabine pour se changer, peut être que ces deux personnes étaient plus intimes qu'il n'y paraissait ? Ah, non, la seconde se dit voyageuse solitaire, il devait être bien étrange pour une telle personne, surtout si elle est jeune, de se retrouver entourée par deux hommes bien plus âgés... Son nom éveilla également la curiosité de Shirookami. Il fut heureux de voir les voiles être déployées et la plage se rapprocher. Le colonel n'avait rien contre les femmes, tant qu'il ne jouissait de leur compagnie que sur la terre ferme. Il sentit donc sons sang revenir à ses joues lorsqu'il remit pied à terre.
La jeune Leiah semblait être bien pressée de se retrouver devant un assiette et prit un peu d'avance sur les hommes. Licinius en profita pour entamer une conversation avec l'ex-lieutenant:
"Dites moi... Narnakhan, c'est bien ça ? Dites moi si je prononce mal. D'où venez-vous ? Je trouve votre nom plutôt... original pour ainsi dire. Sans vouloir vous faire offense, je n'ai jamais rien entendu qui y ressemble de près ou de loin ?
Le colonel nota dans un coin de son esprit qu'il lui faudrait trouver des renseignements sur ce personnage, avait-il vraiment été dans la marine ? Si oui, l'avait-il quitté et si, encore une fois, oui, pourquoi ? Pour Shirookami, un homme capable d'identifier un membre de la "Grande Mouette" sans uniforme et d'ouvrir un porte autour d'un axe horizontal plutôt que vertical pouvait être utile de bien des façons...
Une fois arrivé à la taverne, le colonel se dirigea vers le comptoir et commanda trois plats ainsi que trois assiettes vides. Il les prit directement à ce qu'il restait du bar après avoir attendu que tout soit prêt. Licinius paya et apporta donc la commande après quelques minutes auprès de ses invités. Chacun se retrouva avec une assiette vide devant lui, le repas rassemblé au centre de la table.
"Je ne savais pas ce que vous vouliez, du coup, nous pourrons chacun nous servir de ce que l'on aime. voici des œufs avec du lard grillé, des gaufres à la confiture, et un plat de charcuterie et de fromage. On nous servira du jus d'orange, du café et du chocolat chaud à volonté. Je vous en pries, servez vous !"
Lui même se servit un peu dans chaque assiette, en faisant bien attention à ce qu'elles restent toutes assez remplies pour que chacun ait assez. Il n'avait lui même pas encore mangé, mais pouvait se faire apporter une collation dans sa cabine s'il n'était pas repus après ce petit buffet. Le but était d'offrir un bon repas à ces courageux civils, pas à lui même.
"SHIIIIIROROROROOOooooo... Pas besoin d'autant de formalités "lieutenant", aucun de nous ne porte d'uniforme vous voyez bien non ?"
Pour les raisons abordées plus haut, il insista bien sur le terme de lieutenant. Il fit signe à Narnak qu'il était inutile de rester au garde à vous sans pour autant lui ordonner un repos. Ce dernier disparu dans la cabine pour se changer, peut être que ces deux personnes étaient plus intimes qu'il n'y paraissait ? Ah, non, la seconde se dit voyageuse solitaire, il devait être bien étrange pour une telle personne, surtout si elle est jeune, de se retrouver entourée par deux hommes bien plus âgés... Son nom éveilla également la curiosité de Shirookami. Il fut heureux de voir les voiles être déployées et la plage se rapprocher. Le colonel n'avait rien contre les femmes, tant qu'il ne jouissait de leur compagnie que sur la terre ferme. Il sentit donc sons sang revenir à ses joues lorsqu'il remit pied à terre.
La jeune Leiah semblait être bien pressée de se retrouver devant un assiette et prit un peu d'avance sur les hommes. Licinius en profita pour entamer une conversation avec l'ex-lieutenant:
"Dites moi... Narnakhan, c'est bien ça ? Dites moi si je prononce mal. D'où venez-vous ? Je trouve votre nom plutôt... original pour ainsi dire. Sans vouloir vous faire offense, je n'ai jamais rien entendu qui y ressemble de près ou de loin ?
Le colonel nota dans un coin de son esprit qu'il lui faudrait trouver des renseignements sur ce personnage, avait-il vraiment été dans la marine ? Si oui, l'avait-il quitté et si, encore une fois, oui, pourquoi ? Pour Shirookami, un homme capable d'identifier un membre de la "Grande Mouette" sans uniforme et d'ouvrir un porte autour d'un axe horizontal plutôt que vertical pouvait être utile de bien des façons...
Une fois arrivé à la taverne, le colonel se dirigea vers le comptoir et commanda trois plats ainsi que trois assiettes vides. Il les prit directement à ce qu'il restait du bar après avoir attendu que tout soit prêt. Licinius paya et apporta donc la commande après quelques minutes auprès de ses invités. Chacun se retrouva avec une assiette vide devant lui, le repas rassemblé au centre de la table.
"Je ne savais pas ce que vous vouliez, du coup, nous pourrons chacun nous servir de ce que l'on aime. voici des œufs avec du lard grillé, des gaufres à la confiture, et un plat de charcuterie et de fromage. On nous servira du jus d'orange, du café et du chocolat chaud à volonté. Je vous en pries, servez vous !"
Lui même se servit un peu dans chaque assiette, en faisant bien attention à ce qu'elles restent toutes assez remplies pour que chacun ait assez. Il n'avait lui même pas encore mangé, mais pouvait se faire apporter une collation dans sa cabine s'il n'était pas repus après ce petit buffet. Le but était d'offrir un bon repas à ces courageux civils, pas à lui même.
Licinius Ysen- Shirookami
- Localisation RP : South Blue
Rang/Grade : Colonel
Supérieur : Amiral Tsuru
Feuille de personnage
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(600/600)
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Va pour commandant. Commandant cool mais pas fute-fute... Narnak / Kan / Narnak, quoi. Simple pourtant. Même le bleu qui m’avait fait signer mon formulaire d’inscription avait compris, à l’époque... ’fin bon. Un tantinet chelou aussi. C’quoi ces couleurs qui lui sont revenues une fois arrivé à terre ? Il avait le mal de mer sur le bateau ? C’pour ça qu’il était aussi blanc jusque là ? Ou alors... Me dis pas qu’c’est la vue du short de la petite qui s’est tirée à quarante à l’heure devant nous ?! Cela dit, ça collerait pas mal avec sa tête de sournois. C’pas comme si la Marine rembarrait les pervers au recrutement. Ca se saurait si l’institution était différente des pirates là-dessus.
Où est-ce qu’elle est allée d’ailleurs, la gamine ? Ah, on est sur le sentier d’hier, là. La taverne d’hier, donc. Ha ! ’vont être contents d’me revoir là-bas... "Mòr Maëlys", hein. Un nom de North Blue, ça, à tous les coups. Compliqué comme y savent y faire là-bas. Youpi, chais où chercher maintenant si jveux rançonner ses parents, haha. Un coin paumé d’une des quatre mers, ça restreint, forcément. Ts.
...Dire quelque chose ? Répondre à sa question ptêtre. Boah, ça a pas l’air de le perturber que jdise rien, l’albinos. Rassure-moi, tu chercherais pas à m’jouer un mauvais tour, des fois, mon ptit gradé ? Tout tranquille comme t’es, là... Rah, si t’ouvrais les fentes qui t’servent de paupières aussi, nom d’un albatros en rut ! C’srait plus facile de t’lire. Hm. A propos de faciès, jme souviens pas du visage de ma maternelle, alors me rappeler le trou à rats d’où chuis parti, en fait... Comment c’tait d’ailleurs ? Un peu comme ici j’imagine. Une île, des bouseux, des mères et leurs mômes, des pères au turbin, en mer, ou en train d’écluser aux bars. Des rafiots qui passent le temps d’une escale... Mh, ’mpossible de mettre le doigt sur le nom de c’pâtelin. Ké- ? Ga- ? ... Pf, tant pis, on s’souviendra un autre jour, ça sent le ptit-déj. Salut la compagnie, vous vous rappelez de moi ? Haha, ouais, toi tu rappelles, hein. Tu trouves pas qu’y a comme un courant d’air dans ta salle à manger ? Ah, c’est parce qu’il manque la porte ? Et le comptoir coupé en deux, là, c’est design, j’aime bien moi. Merci qui ? Boah, tout de suite si tu me regardes avec cet œil noir, jvais croire que tu m’en veux, ça va m’culpabiliser, et... Non jdéconne. Bon, où donc elle s’est posée la Leiah ? Ah. Là-b-waooups !
Sur quoi tu viens de ripper là, ma botte ? Du sang ? Tain c’est crade ici, t’aurais pu nettoyer proprement, patron. M’fin quoi, pense aux clients un peu. Ah, mais c’est c’ui du gusse qu’essayait d’se tirer à la fin, hier. Haha, j’l’ai bien eu, lui, avec ma... La poulie ! J’ai oublié cette putain de poulie sur le pont. Rah. Bon, ben on dirait qu’y faudra que j’repasse chez toi, la môme, finalement. J’espère qu’y lui arrive rien quand même... Manger. Hop viens là la chaise.
"C’t’une habitude de courir partout, fillette ? Prendre le temps, tout ça, t’as jamais entendu parler ? C’bon pour la santé pourtant."
Hm, l’est passé où le décoloré. Ah, le comptoir. Bonne initiative, chef. Tic tic tic. Tac. Tic tic tic. C’moi où l’temps passe lentement, ma mignonne ? Nan, c’pas moi, c’bien c’qu’y m’semblait, jle vois dans tes yeux verts. C’marrant ça, tiens, j’ai les mêmes, t’as vu ? M’fin les miens sont plus foncés, mais... On s’en fout ? Ouais, jsais mais je cherche à meubler, y fait faim avec toutes ces odeurs de cuisson autour, là. Y a pas de crevettes, mais le pain grillé le matin, c’pas humain comme supplice. Oh, on se dépêche commandant ! Ste plaît, allez, t’as vu, chuis poli même.
Oh con, c’t’assiette ! Bon, vu qu’il s’est servi, le reste c’est entre toi et moi ptite fille. T’es prête ? Le premier qui cligne des œils. Un. Deux. Tr- Ha ! T’as perdu. Attention, ça va être rapide.
Cronchsblarfbaffrebaffrebaffrechancrechancrechancre. Cronch.
Hm. Le gradé à côté. Tu m’regardes, là, nan ? Faudrait pas qu’tu me prennes pour un goinfre non plus. Déjà que dans le rapport qu’on t’a fait jdois faire un peu brute épaisse... C’pas ma faute, j’ai rien damé depuis... hier soir, là, bon. D’accord. Mais avant ça, la dernière fois, c’tait avant que ces satanés pirates me prennent en train de les défaire d’une partie de leur cargaison de rhum frelaté, à Loguetown. J’ai des excuses, quoi... Bon, allez, tiens fillette, le reste c’est pour toi, chuis bon prince. T’as de la chance aujourd’hui.
"Rudement bon tout ça, chef."
Ah, tu m’avais posé une question ’t’àl’heure.
"...Narnak. Contente-toi de Narnak, chef. Et jviens de..."
Regard par la porte absente, vue sur la mer au loin, reniflement de l’air pour sentir les odeurs en provenance d’un peu partout, longitude, latitude d’Orange, degrés, retenues, position du Soleil, calculs super balèzes. Où elle peut être cette foutue île ? ...
"Là-bas."
C’te blague. Admire la précision, mais c’est tout c’que t’auras. Parce que de toute façon c’est tout c’que j’ai, moi.
Ah, les boissons. Chocolat ? Euark. Jus d’orange ? Allez, une gorgée. Café ? Boarf, à défaut de rhum.
"Et toi Commandant Ysen, tu viens de par où, tu vas par où ? Y a du grabuge dans le coin d’Orange pour qu’un navire y passe avec un haut gradé à son bord ?"
Où est-ce qu’elle est allée d’ailleurs, la gamine ? Ah, on est sur le sentier d’hier, là. La taverne d’hier, donc. Ha ! ’vont être contents d’me revoir là-bas... "Mòr Maëlys", hein. Un nom de North Blue, ça, à tous les coups. Compliqué comme y savent y faire là-bas. Youpi, chais où chercher maintenant si jveux rançonner ses parents, haha. Un coin paumé d’une des quatre mers, ça restreint, forcément. Ts.
...Dire quelque chose ? Répondre à sa question ptêtre. Boah, ça a pas l’air de le perturber que jdise rien, l’albinos. Rassure-moi, tu chercherais pas à m’jouer un mauvais tour, des fois, mon ptit gradé ? Tout tranquille comme t’es, là... Rah, si t’ouvrais les fentes qui t’servent de paupières aussi, nom d’un albatros en rut ! C’srait plus facile de t’lire. Hm. A propos de faciès, jme souviens pas du visage de ma maternelle, alors me rappeler le trou à rats d’où chuis parti, en fait... Comment c’tait d’ailleurs ? Un peu comme ici j’imagine. Une île, des bouseux, des mères et leurs mômes, des pères au turbin, en mer, ou en train d’écluser aux bars. Des rafiots qui passent le temps d’une escale... Mh, ’mpossible de mettre le doigt sur le nom de c’pâtelin. Ké- ? Ga- ? ... Pf, tant pis, on s’souviendra un autre jour, ça sent le ptit-déj. Salut la compagnie, vous vous rappelez de moi ? Haha, ouais, toi tu rappelles, hein. Tu trouves pas qu’y a comme un courant d’air dans ta salle à manger ? Ah, c’est parce qu’il manque la porte ? Et le comptoir coupé en deux, là, c’est design, j’aime bien moi. Merci qui ? Boah, tout de suite si tu me regardes avec cet œil noir, jvais croire que tu m’en veux, ça va m’culpabiliser, et... Non jdéconne. Bon, où donc elle s’est posée la Leiah ? Ah. Là-b-waooups !
Sur quoi tu viens de ripper là, ma botte ? Du sang ? Tain c’est crade ici, t’aurais pu nettoyer proprement, patron. M’fin quoi, pense aux clients un peu. Ah, mais c’est c’ui du gusse qu’essayait d’se tirer à la fin, hier. Haha, j’l’ai bien eu, lui, avec ma... La poulie ! J’ai oublié cette putain de poulie sur le pont. Rah. Bon, ben on dirait qu’y faudra que j’repasse chez toi, la môme, finalement. J’espère qu’y lui arrive rien quand même... Manger. Hop viens là la chaise.
"C’t’une habitude de courir partout, fillette ? Prendre le temps, tout ça, t’as jamais entendu parler ? C’bon pour la santé pourtant."
Hm, l’est passé où le décoloré. Ah, le comptoir. Bonne initiative, chef. Tic tic tic. Tac. Tic tic tic. C’moi où l’temps passe lentement, ma mignonne ? Nan, c’pas moi, c’bien c’qu’y m’semblait, jle vois dans tes yeux verts. C’marrant ça, tiens, j’ai les mêmes, t’as vu ? M’fin les miens sont plus foncés, mais... On s’en fout ? Ouais, jsais mais je cherche à meubler, y fait faim avec toutes ces odeurs de cuisson autour, là. Y a pas de crevettes, mais le pain grillé le matin, c’pas humain comme supplice. Oh, on se dépêche commandant ! Ste plaît, allez, t’as vu, chuis poli même.
Oh con, c’t’assiette ! Bon, vu qu’il s’est servi, le reste c’est entre toi et moi ptite fille. T’es prête ? Le premier qui cligne des œils. Un. Deux. Tr- Ha ! T’as perdu. Attention, ça va être rapide.
Cronchsblarfbaffrebaffrebaffrechancrechancrechancre. Cronch.
Hm. Le gradé à côté. Tu m’regardes, là, nan ? Faudrait pas qu’tu me prennes pour un goinfre non plus. Déjà que dans le rapport qu’on t’a fait jdois faire un peu brute épaisse... C’pas ma faute, j’ai rien damé depuis... hier soir, là, bon. D’accord. Mais avant ça, la dernière fois, c’tait avant que ces satanés pirates me prennent en train de les défaire d’une partie de leur cargaison de rhum frelaté, à Loguetown. J’ai des excuses, quoi... Bon, allez, tiens fillette, le reste c’est pour toi, chuis bon prince. T’as de la chance aujourd’hui.
"Rudement bon tout ça, chef."
Ah, tu m’avais posé une question ’t’àl’heure.
"...Narnak. Contente-toi de Narnak, chef. Et jviens de..."
Regard par la porte absente, vue sur la mer au loin, reniflement de l’air pour sentir les odeurs en provenance d’un peu partout, longitude, latitude d’Orange, degrés, retenues, position du Soleil, calculs super balèzes. Où elle peut être cette foutue île ? ...
"Là-bas."
C’te blague. Admire la précision, mais c’est tout c’que t’auras. Parce que de toute façon c’est tout c’que j’ai, moi.
Ah, les boissons. Chocolat ? Euark. Jus d’orange ? Allez, une gorgée. Café ? Boarf, à défaut de rhum.
"Et toi Commandant Ysen, tu viens de par où, tu vas par où ? Y a du grabuge dans le coin d’Orange pour qu’un navire y passe avec un haut gradé à son bord ?"
Narnak- L'Acide
Leiah N. Mòr Maëlys- 'Lei
- Localisation RP : East Blue mais espère aller à Grand Line.
Rang/Grade : Simple Pirate.
Supérieur : Elle-même.
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Sympa ses petits airs ingénus, à la môme. Entre ses moues de fausse innocente qui vient d’alourdir l’ardoise d’un petit millier de Berrys sans en avoir l’air et le minois du renard blanc qui zyeute tranquillement la scène de derrière sa frange argentée, le monde tourne comme d’habitude autour de masques. A propos du gradé, on peut pas dire qu’il se dépêche de répondre, d’ailleurs. La question a rien d’indiscret pourtant. A moins qu’il soit là en mission super top secrète ? Haha. Avec un navire, y a mieux comme couverture... Quoique, en y réfléchissant bien, y avait eu une mission comme ça, un jour. Des Marins qui s’étaient ramenés sur une île en se montrant bien pour contrarier les prévisions du chef local qui s’attendait à ce qu’on l’infiltre furtivement. Etonnamment, ça l’avait tellement surpris que l’exercice avait été un succès. Quel nœud, ce mec.
C’est le souvenir de môman, ce collier que tu tritures, là ? Hm. Et vas-y que jte pose une autre question innocente en clignant des paupières comme une coquebine. Vas-y vas-y. Si je reprenais vraiment du service, tu serais en salle de questionnement depuis longtemps, tu sais ? Encore que. Arrêter une navigatrice solitaire de ton âge, voleuse de pierrailles, c’pas vraiment le pied, niveau fun. Nan, c’qui serait bien fun, ce serait...
Hm, c’t’original, cette déco en papiers tue-mouches sur tout le plafond.
C’qui serait bien fun, ce serait... Désolé commandant, mais t’es vraiment trop lent. La réactivité du chef, c’t’important pour maintenir le moral des troupes et garantir une bonne ambiance fraternelle dans les rangs au moment d’aller casser de l’ennemi. On apprend pas ça en école d’off’ ? Et dire que jvoulais monter en grade à bord de ton rafiot.
... A bord de ton rafiot, hein ? Une bonne petite frégate avec fond en granit massif, une flopée de mâts qui demandent qu’à être voilés pour courir les mers et tout plein de canons brillants pour canonner les méchants à tout va, je dirais. Juste ? Ha. Nice.
"En sécurité pour naviguer sur East Blue, fillette ? Ha. Ca dépend de ton camp. Si t’es les gentils, ça va, les méchants ici sont pas trop méchants comme t’as pu le voir hier. Si t’es les méchants par contre, ça va tant que tu croises pas de gentils Marins comme le commandant Ysen ici présent."
Bon. Scuze chef. Mais j’t’ai pas coupé la chique non plus, t’avais même pas encore ouvert ton clapet. Sinon, t’as entendu jeune fille ? M’sieur l’officier c’est pas ton copain. Et si moi tu me floues pas avec tes mines de minaude, jte parie rien du tout qu’il est aussi capable de t’avoir percée à jour. Il a probablement pas vu ton petit stock de diamants mais, en matière de crapulerie, a priori ça s’y connaît un goéland gradé. Surtout avec un air chafouin comme le sien. Enfin jdis ça, si j’étais toi j’en profiterais pour me rappeler que j’ai oublié un truc très important, genre t’as laissé l’aspirateur branché ou tu dois te refaire les ongles. T’iras pas bien loin s’il t’a vraiment flairée et s’il décide de te poursuivre avec son gros bateau, mais au moins t’auras eu un ptit temps à toi pour réfléchir sagement à l’opportunité de ton choix de carrière. Et puis s’il te laisse vaquer à tes occupations parce que tes cuisses de mignonne l’ont attendri ou parce que t’es encore une trop petite nuisance pour être recherchée, ça t’aura pas fait de mal de partir avant qu’il ait changé d’avis. Faudra juste que tu m’attendes pour pas te tirer avec ma poulie.
D’ailleurs, en parlant de prétexte.
"Tiens, quand le chef aura répondu, on remerciera poliment et puis on ira tous les deux sur ta barque. J’ai un truc à récupérer dessus. Aie pas peur, c’est pas de ton coffre à bijoux que je parle."
Oups. J’ai pas fait exprès. Jte jure. Le sourire ? Naan, c’est parce que mon reste de barbe me démange encore. Là, juste au-dessous de l’os de la joue. Tu vois jme gratte. Nan j’ai pas envie de te voir courir devant une bande de tueurs en uniforme. Du tout.
C’est le souvenir de môman, ce collier que tu tritures, là ? Hm. Et vas-y que jte pose une autre question innocente en clignant des paupières comme une coquebine. Vas-y vas-y. Si je reprenais vraiment du service, tu serais en salle de questionnement depuis longtemps, tu sais ? Encore que. Arrêter une navigatrice solitaire de ton âge, voleuse de pierrailles, c’pas vraiment le pied, niveau fun. Nan, c’qui serait bien fun, ce serait...
Hm, c’t’original, cette déco en papiers tue-mouches sur tout le plafond.
C’qui serait bien fun, ce serait... Désolé commandant, mais t’es vraiment trop lent. La réactivité du chef, c’t’important pour maintenir le moral des troupes et garantir une bonne ambiance fraternelle dans les rangs au moment d’aller casser de l’ennemi. On apprend pas ça en école d’off’ ? Et dire que jvoulais monter en grade à bord de ton rafiot.
... A bord de ton rafiot, hein ? Une bonne petite frégate avec fond en granit massif, une flopée de mâts qui demandent qu’à être voilés pour courir les mers et tout plein de canons brillants pour canonner les méchants à tout va, je dirais. Juste ? Ha. Nice.
"En sécurité pour naviguer sur East Blue, fillette ? Ha. Ca dépend de ton camp. Si t’es les gentils, ça va, les méchants ici sont pas trop méchants comme t’as pu le voir hier. Si t’es les méchants par contre, ça va tant que tu croises pas de gentils Marins comme le commandant Ysen ici présent."
Bon. Scuze chef. Mais j’t’ai pas coupé la chique non plus, t’avais même pas encore ouvert ton clapet. Sinon, t’as entendu jeune fille ? M’sieur l’officier c’est pas ton copain. Et si moi tu me floues pas avec tes mines de minaude, jte parie rien du tout qu’il est aussi capable de t’avoir percée à jour. Il a probablement pas vu ton petit stock de diamants mais, en matière de crapulerie, a priori ça s’y connaît un goéland gradé. Surtout avec un air chafouin comme le sien. Enfin jdis ça, si j’étais toi j’en profiterais pour me rappeler que j’ai oublié un truc très important, genre t’as laissé l’aspirateur branché ou tu dois te refaire les ongles. T’iras pas bien loin s’il t’a vraiment flairée et s’il décide de te poursuivre avec son gros bateau, mais au moins t’auras eu un ptit temps à toi pour réfléchir sagement à l’opportunité de ton choix de carrière. Et puis s’il te laisse vaquer à tes occupations parce que tes cuisses de mignonne l’ont attendri ou parce que t’es encore une trop petite nuisance pour être recherchée, ça t’aura pas fait de mal de partir avant qu’il ait changé d’avis. Faudra juste que tu m’attendes pour pas te tirer avec ma poulie.
D’ailleurs, en parlant de prétexte.
"Tiens, quand le chef aura répondu, on remerciera poliment et puis on ira tous les deux sur ta barque. J’ai un truc à récupérer dessus. Aie pas peur, c’est pas de ton coffre à bijoux que je parle."
Oups. J’ai pas fait exprès. Jte jure. Le sourire ? Naan, c’est parce que mon reste de barbe me démange encore. Là, juste au-dessous de l’os de la joue. Tu vois jme gratte. Nan j’ai pas envie de te voir courir devant une bande de tueurs en uniforme. Du tout.
Narnak- L'Acide
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
On peut facilement dire que le colonel avait un peu décroché après la question de Narnak. Le simple souvenir de ses origines, auxquelles il n'avait plus pensé depuis longtemps, avait réussi a le plonger dans un état proche de la torpeur. Il se souvint du manteau blanc qui recouvrait constamment le paysage, les soirs de fêtes où tout le village se retrouvait dans la chaleur de la communauté, le sang de ses amis qui avait coulé et avait mis un terme à cette existence dure mais tellement agréable...
Mais mettons une fin à ce petit mélodrame tout en laissant à Licinius le temps de retourner à ces esprit en décrivant plutôt ce qui se déroulait dans sa tête quelques instants plus tôt. Il avait bien noté le nom de son convive dans un coin de son esprit, se promettant de trouver des informations sur lui dès son retour à bord de son navire. À propos de Narnak, toujours, l'hypothèse de Shirookami selon laquelle il avait peut-être été un marine, mais qu'il avait d'une quelconque façon quitté les drapeaux, se renforça avec la question évasive dudit personnage. Voici, en clair, le raisonnement que le colonel avait achevé pour arriver à sa conclusion:
*Originaire et affecté à Orange (aucune raison de le cacher si ça avait été le cas); Encore en service mais ne voulant pas donner ses origines (il aurait donné son affectation si ça avait été le cas); Plus en service et ne voulant pas révéler ses origines*
Ysen trouvait tout de même cet homme intéressant. Il allait devoir s'assurer de le garder sous le coude jusqu'à ce qu'il ait parcouru son dossier.
Pour ce qui était de la petite, elle était pour ainsi dire totalement sortie de son esprit. Il était toujours dans les vapes quand elle revint avec le deuxième service. Il n'avait lui même pas terminé le premier à ce moment-là. Chose intéressante cependant, une fois ses esprit retrouvé, Licinius aura conscience du surplus à payer sans vraiment savoir d'où il provenait. De la même manière, il avait complétement zappé la question de l'adolescente
Ce n'est que lorsque Narnak proposa à Leiah de prendre congé qu'Ysen se réveilla. Il secoua la tête et répondit enfin à la question qu'il lui avait été posée:
"Je vous pries de bien vouloir m'excuser ce petit moment d'absence. Vous me posiez une question sur mes origines ? Eh bien, elles sont assez lointaine et plutôt inintéressante pour un homme tel que vous. J'imagine que vous vous intéressez plus au présent qu'à des choses telles que le passé. Quant à la raison de ma venue sur cette petite île paisible, j'y passe avant de retourner sur Grand Line. D'ailleurs, si vous cherchez à vous y rendre, je peux vous proposer mon aide."
Cette proposition était clairement dirigé vers Narnak. Le colonel n'avait nullement l'intention de laisser embarquer Leiah sur le White Mustang. Si elle insistait, il aurait peut-être accepté d'escorter sa barque à travers Calm Belt, mais rien de plus. Il n'avait aucun soupçon de sa profession de voleuse, si ça avait été le cas elle se serait déjà retrouvée avec une nouvelle paire de bracelets, il n'aimait simplement pas les femmes qui cherchaient à avoir affaire avec la mer.
[HRP: Je suis vraiment désolé pour le temps de réponse, et surtout pour ne pas vous avoir prévenu. J'espérais trouver le temps d'écrire à la fin de la semaine dernière mais je me suis retrouvé surchargé et n'ai malheureusement pas trouvé le temps.]
Mais mettons une fin à ce petit mélodrame tout en laissant à Licinius le temps de retourner à ces esprit en décrivant plutôt ce qui se déroulait dans sa tête quelques instants plus tôt. Il avait bien noté le nom de son convive dans un coin de son esprit, se promettant de trouver des informations sur lui dès son retour à bord de son navire. À propos de Narnak, toujours, l'hypothèse de Shirookami selon laquelle il avait peut-être été un marine, mais qu'il avait d'une quelconque façon quitté les drapeaux, se renforça avec la question évasive dudit personnage. Voici, en clair, le raisonnement que le colonel avait achevé pour arriver à sa conclusion:
*
Ysen trouvait tout de même cet homme intéressant. Il allait devoir s'assurer de le garder sous le coude jusqu'à ce qu'il ait parcouru son dossier.
Pour ce qui était de la petite, elle était pour ainsi dire totalement sortie de son esprit. Il était toujours dans les vapes quand elle revint avec le deuxième service. Il n'avait lui même pas terminé le premier à ce moment-là. Chose intéressante cependant, une fois ses esprit retrouvé, Licinius aura conscience du surplus à payer sans vraiment savoir d'où il provenait. De la même manière, il avait complétement zappé la question de l'adolescente
Ce n'est que lorsque Narnak proposa à Leiah de prendre congé qu'Ysen se réveilla. Il secoua la tête et répondit enfin à la question qu'il lui avait été posée:
"Je vous pries de bien vouloir m'excuser ce petit moment d'absence. Vous me posiez une question sur mes origines ? Eh bien, elles sont assez lointaine et plutôt inintéressante pour un homme tel que vous. J'imagine que vous vous intéressez plus au présent qu'à des choses telles que le passé. Quant à la raison de ma venue sur cette petite île paisible, j'y passe avant de retourner sur Grand Line. D'ailleurs, si vous cherchez à vous y rendre, je peux vous proposer mon aide."
Cette proposition était clairement dirigé vers Narnak. Le colonel n'avait nullement l'intention de laisser embarquer Leiah sur le White Mustang. Si elle insistait, il aurait peut-être accepté d'escorter sa barque à travers Calm Belt, mais rien de plus. Il n'avait aucun soupçon de sa profession de voleuse, si ça avait été le cas elle se serait déjà retrouvée avec une nouvelle paire de bracelets, il n'aimait simplement pas les femmes qui cherchaient à avoir affaire avec la mer.
[HRP: Je suis vraiment désolé pour le temps de réponse, et surtout pour ne pas vous avoir prévenu. J'espérais trouver le temps d'écrire à la fin de la semaine dernière mais je me suis retrouvé surchargé et n'ai malheureusement pas trouvé le temps.]
Licinius Ysen- Shirookami
- Localisation RP : South Blue
Rang/Grade : Colonel
Supérieur : Amiral Tsuru
Feuille de personnage
Points de vie:
(600/600)
Leiah N. Mòr Maëlys- 'Lei
- Localisation RP : East Blue mais espère aller à Grand Line.
Rang/Grade : Simple Pirate.
Supérieur : Elle-même.
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Oh putain. Il a rien vu !?! Le con, jvais me le faire ! Retenez-moi bordel. Retiens-moi fillette ! Où t’es partie ? Mais qu’est-ce que tu fous avec ce branque de tavergiste ? Aide-moi, nom de... Hmf, chemise trop serrée, cravate trop rouge, manteau trop chaud ! Ah, AH, AHH ! Trop tard, moi devenir Kan le Barbare. Hmf. Articulations blanches. Hmf. Dents serrées, pouls accéléré. Hmf. Pourquoi tout d’vient rouge autour de moi ?! Hmf. Greuuah.
"Eh, l’albatringue, t’as pas compris qu’c’était une piratesse, la mioche ?! Qu’essils vont en penser tes supérieurs ? Que tu coquines avec la vermine ? Hein ?! Réponds corniaud !"
Jm’amène près de lui en me débarrassant de la table qui gêne d’un revers du bras. Avant, j’ai saisi une bouteille que je casse sur le pied de bois retourné. Les tessons, c’est une arme redoutable, pas vrai ?
"Allez, jvais te me faire, viens-y donc !"
Jm’échauffe les épaules comme un boxer. Depuis l’temps que jveux me faire un chef. Le seul gradé que jme suis farçi aux ptits oignons jusque-là, c’est ce lieutenant dans lequel j’avais foncé tête la première à Loguetown y a super longtemps. Ah, pis y a bien ce commandant dont la femme était bien bonne. Son troisième étage, il l’a bien admiré. Pleine vue depuis tout là-haut. Faudrait pas que ça devienne une habitude sinon jvais être catalogué pirate, mais putain un double-gradé en mission, ça sent le chaos, la course-poursuite et l’adrén à plein nez !
"HAHAHAHAHA, alors, t’as peur face de lune ?! TU FAIS MOINS LE MALIN DERRIERE TES PUTAINS DE FENTES PAS VRAI ?!"
Hmf. R’garde-moi. Tu m’regardes, là ? Y m’regarde, là, fillette ? Jvois pas bien avec tout ce foutu vermillon partout. A moi, Marine ! Tu vas voir s’t’en as encore beaucoup des absences.
"PAR LA GRANDE POULIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!"
Cours, cours vers l’ennemi le Kan ! Sus à lui, tesson droit devant et esprits perdus derrière ! Un peu de baston pour changer ouahaha, pis après on ira se verser un tonnelet de bière dans le gosier direct servi avec le crâne du renardeau, d’acc’ gamine ?!
Youhou.
"Eh, l’albatringue, t’as pas compris qu’c’était une piratesse, la mioche ?! Qu’essils vont en penser tes supérieurs ? Que tu coquines avec la vermine ? Hein ?! Réponds corniaud !"
Jm’amène près de lui en me débarrassant de la table qui gêne d’un revers du bras. Avant, j’ai saisi une bouteille que je casse sur le pied de bois retourné. Les tessons, c’est une arme redoutable, pas vrai ?
"Allez, jvais te me faire, viens-y donc !"
Jm’échauffe les épaules comme un boxer. Depuis l’temps que jveux me faire un chef. Le seul gradé que jme suis farçi aux ptits oignons jusque-là, c’est ce lieutenant dans lequel j’avais foncé tête la première à Loguetown y a super longtemps. Ah, pis y a bien ce commandant dont la femme était bien bonne. Son troisième étage, il l’a bien admiré. Pleine vue depuis tout là-haut. Faudrait pas que ça devienne une habitude sinon jvais être catalogué pirate, mais putain un double-gradé en mission, ça sent le chaos, la course-poursuite et l’adrén à plein nez !
"HAHAHAHAHA, alors, t’as peur face de lune ?! TU FAIS MOINS LE MALIN DERRIERE TES PUTAINS DE FENTES PAS VRAI ?!"
Hmf. R’garde-moi. Tu m’regardes, là ? Y m’regarde, là, fillette ? Jvois pas bien avec tout ce foutu vermillon partout. A moi, Marine ! Tu vas voir s’t’en as encore beaucoup des absences.
"PAR LA GRANDE POULIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!"
Cours, cours vers l’ennemi le Kan ! Sus à lui, tesson droit devant et esprits perdus derrière ! Un peu de baston pour changer ouahaha, pis après on ira se verser un tonnelet de bière dans le gosier direct servi avec le crâne du renardeau, d’acc’ gamine ?!
Youhou.
Narnak- L'Acide
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Une certaine tension était apparu chez la petite, même si elle était pratiquement indécelable. Le colonel commença de se demander pourquoi ? Le coffre à bijou ? Une jeune fille avait bien le droit de garder ses parures non ? L'idée qu'elle était une pirate se frayer lentement un chemin dans l'esprit d'Ysen, mais c'est Narnak qui finit de l'enfoncer lorsqu'il perdit son sang froid. La petite, qui s'était absentée un moment, avait du devenir aussi blanche que la neige en l'entendant d'ailleurs. Sans broncher devant la table s'envolant devant lui, Licinius se leva lentement. Une bouteille brisée, ça coupe plutôt bien, ça fait une bonne lame. Une duel d'escrime ? Jamais contre ! Avec son sourire toujours aussi amical, il faisait face à son adversaire, imperturbable aux diverses provocations qui lui étaient jetées. Un œil attentif aurait remarqué la position des pieds, le gauche une dizaine de centimètre en retrait, une jambe tendue, l'autre légèrement fléchie, le corps entier prêt à se déplacer de tous les côtés, et la tasse toujours à la main.
Soudain, l'adversaire se décide à charger. Il se lance avec tout son poids en avant, son arme tendue devant lui et fonçant droit vers sa cible. La tasse s'élève, son diamètre étant un poil plus grand que celui de la bouteille accueille cette dernière avec facilité pour modifier sa course de quelques degrés sans la freiner. Le pied gauche recule et se déplace un peu vers l'extérieur alors que la main droite fonce vers le col de la chemise et l'agrippe. La gauche, qui a désormais lâché la tasse, s'accroche au bras. Le centre de gravité est très bas, la jambe droite recule à son tour pour se trouver au travers de la course, le genou, plié, dirigé contre le sol. Le coude droit se plie et se place sous l'aisselle de l'adversaire pour l'accompagner dans sa chute. Toute la vitesse du Kan est utilisée pour l'attirer vers le sol avec une facilité pouvant paraitre déconcertante.
Une fois l'ennemi à terre, ce n'est pas fini. On pose le genou gauche sur le sol, et on place le droit derrière sa nuque. On passe le bras gauche sous celui de l'adversaire pour l'immobiliser. On en profite pour dégainer la lame qu'on va placer sous la gorge, juste au dessus du poignet droit, dont la main est restée accrochée au col et tire dessus, privant le cerveau de l'adversaire d'un apport régulier de sang et ses poumons d'oxygène. On gardera cette posture jusqu'à ce que l'on juge l'ennemi inoffensif, c'est à dire, une fois qu'il sera tombé dans les vapes ou, s'il est vraiment dangereux, mort.
Saviez vous que, dans une meute de loup, le chef se fait respecter en mordant la gorge de ses subalternes ?
Bien entendu, menacer la gorge avec son wakisashi était optionnel, mais Narnak était toujours armé de son tesson de bouteille, et cela indiquerait aux trois soldats qui entraient dans la taverne que la situation était sérieuse: le colonel ne dégainait pas son arme si il n'en avait pas besoin.
"Colonel, le chargement est presque terminé. Nous vous attendons pour signer le reçu et partir."
"Merci. Retournez au navire et envoyez une équipe saisir le bateau nommé La Petite Sirène. Les deux autres, arrêtez la jeune fille pour piraterie. Prenez grade, elle peut être armée et dangereuse. Narnak "Kan" Narnak, vous allez être mis en garde à vue pour violence envers un gradé de la marine. Selon votre comportement, vous pourrez être amené devant la court."
Le Kan devait commencer à sentir des picotements au bouts de ses doigts et de ses orteils à cause du manque d'oxygène. Enfin, seulement si les étourdissements provoqués par le manque de sang dans son cerveau le permettait. Cette technique était assez pratique pour calmer les fauteurs de troubles car elle permettait de les rendre inconscient en moins d'une minute.
Les deux soldats restants avaient braqué leurs armes en direction de Leiah. L'un des deux s'en approchait en faisant attention à ne pas se mettre sur la ligne de son colègue et, à deux mètres environs, sorti une paire de menottes.
Soudain, l'adversaire se décide à charger. Il se lance avec tout son poids en avant, son arme tendue devant lui et fonçant droit vers sa cible. La tasse s'élève, son diamètre étant un poil plus grand que celui de la bouteille accueille cette dernière avec facilité pour modifier sa course de quelques degrés sans la freiner. Le pied gauche recule et se déplace un peu vers l'extérieur alors que la main droite fonce vers le col de la chemise et l'agrippe. La gauche, qui a désormais lâché la tasse, s'accroche au bras. Le centre de gravité est très bas, la jambe droite recule à son tour pour se trouver au travers de la course, le genou, plié, dirigé contre le sol. Le coude droit se plie et se place sous l'aisselle de l'adversaire pour l'accompagner dans sa chute. Toute la vitesse du Kan est utilisée pour l'attirer vers le sol avec une facilité pouvant paraitre déconcertante.
Une fois l'ennemi à terre, ce n'est pas fini. On pose le genou gauche sur le sol, et on place le droit derrière sa nuque. On passe le bras gauche sous celui de l'adversaire pour l'immobiliser. On en profite pour dégainer la lame qu'on va placer sous la gorge, juste au dessus du poignet droit, dont la main est restée accrochée au col et tire dessus, privant le cerveau de l'adversaire d'un apport régulier de sang et ses poumons d'oxygène. On gardera cette posture jusqu'à ce que l'on juge l'ennemi inoffensif, c'est à dire, une fois qu'il sera tombé dans les vapes ou, s'il est vraiment dangereux, mort.
Saviez vous que, dans une meute de loup, le chef se fait respecter en mordant la gorge de ses subalternes ?
Bien entendu, menacer la gorge avec son wakisashi était optionnel, mais Narnak était toujours armé de son tesson de bouteille, et cela indiquerait aux trois soldats qui entraient dans la taverne que la situation était sérieuse: le colonel ne dégainait pas son arme si il n'en avait pas besoin.
"Colonel, le chargement est presque terminé. Nous vous attendons pour signer le reçu et partir."
"Merci. Retournez au navire et envoyez une équipe saisir le bateau nommé La Petite Sirène. Les deux autres, arrêtez la jeune fille pour piraterie. Prenez grade, elle peut être armée et dangereuse. Narnak "Kan" Narnak, vous allez être mis en garde à vue pour violence envers un gradé de la marine. Selon votre comportement, vous pourrez être amené devant la court."
Le Kan devait commencer à sentir des picotements au bouts de ses doigts et de ses orteils à cause du manque d'oxygène. Enfin, seulement si les étourdissements provoqués par le manque de sang dans son cerveau le permettait. Cette technique était assez pratique pour calmer les fauteurs de troubles car elle permettait de les rendre inconscient en moins d'une minute.
Les deux soldats restants avaient braqué leurs armes en direction de Leiah. L'un des deux s'en approchait en faisant attention à ne pas se mettre sur la ligne de son colègue et, à deux mètres environs, sorti une paire de menottes.
Licinius Ysen- Shirookami
- Localisation RP : South Blue
Rang/Grade : Colonel
Supérieur : Amiral Tsuru
Feuille de personnage
Points de vie:
(600/600)
Re: Quand les ennuis se présentent... [ Narnak ]
Gné ?! Pourquoi chuis face contre terre, là ? Et pourquoi j’ai l’tarin qui s’vide de sa pourpre ? Con, ça fait mal ! Eh, qu’est-ce qu’y fout avec ses jambes et ses bras partout, ce gland ? Eh ! Oh, jte permets pas, gros. On s’connaît pas assez et t’es pas du genre féminin t’façon ! Oh, tu m’entends ?! Grf. Hrf. Ptain de poussière. Tavergiste, faut qu’tu bosses sur le ménage, c’est vraiment dégueulasse ici !
Un artiste martial, hein ? Lopette. Sauf que les conduits du Kan berserk, ils s’aplatissent pas comme ça. Un cœur de taureau dans un organisme comme le sien, ça pompe et ça pulse. Ca pompe et ça pulse. Ca pompe. Ca pulse... Merde, l’est quand même efficace, sa prise de rascal. Glaps. B’soin d’air rapidement. Hmf ! T’as pas idée de c’que me fait ta ptite lame contre ma gorge mon salaud. Tu crois que j’en ai peur ? Tu crois que j'les crains, les petites gouttes de sanglant qui tombottent, là ? Hahahaerf. On t’a mal renseigné sur moi. Hein ? On vient de s’rencontrer ? T’as pas encore eu le temps d’te renseigner ? Pas faux. Hmf. Ca chatouille sous les ongles, réfléchis au lieu de divaguer ’bécile. C’est beau les doigts violets, r’marque, dans tout ce rouge. Bleu. Vert ? Ptain, j’ai quoi de libre, là ? Les cuisses, le dos et... oh une main. Haha. T’es pas bien tombé mon couillon. Ou plutôt tu vas bien tomber. Tu vois c’que j’en fais de ta lame ? J’la prends à pleine pogne et jla plaque su’ l’sol. Ca t’la coupe, hein ? Aïe, moi aussi ça me la coupe. Hé, mais qu’est-ce tu balivernes, là ?
"Craeuh..."
Tcharf, pomper, pulser ! Aspirer. Aspirez, nœuds de poumons ! Allez ! Hein ? Des renforts ? Youhou. Hmf. T’es colonel, en fait ?! Hmf. D’mieux en mieux, haharf. Gné ?! Eh, pas touche au bateau de la mignonne, les gars, y a ma poulie d’ssus ! V’z’allez m’la paumer bande de niais ! Oh !
Bon. Suffit les conneries, teuheu. Pendant qu’tu me débites ta garde à vue blabla, tu sens pas c’qui s’prépare grand chef. R’garde le plafond. Tu les vois les poutres ? Eh bah... La main libre là à plat par terre sous la poitrine par dssus ta lame pendant qu’tu tires sur mes fringues. Y pousse y pousse, hmf gnihaaa hmf !! et hop tu les vois mieux CES PUTAINS DE POUTRES !!! Oui c’est normal si tu voles petit poussin.
Et crac le plancher crade quand on retombe.
Et presquecrac la cheville du Kan au passage. Youhputain. Mais gaahh, qu’ça fait du bien de respirer ! Houu... Hmmmmf, haa. Hmmmmf, haa. Repsirer, wah. Ah bah j’t’avais dit de les regarder les poutres, pas trop mal au dos, gars ? Une tonne de poussée, c’t’utile, nah ? J’t’avais pas prévenu que jpouvais faire des pompes spéciales genre ptits sauts de carpe sur une seule paluche ? Tant pis, maintenant t’es au courant, y paraît qu’on apprend mieux en voyant les choses.
Tiens, d’ailleurs. T’as vu ? T’as toujours ta main sur mon colback. Y a des fois, les réflexes, c’est mal. Non, non, cherche pas à dégager ton bras de ma poigne de fer. Sorry pour le rouge sur ta manche toute blanche, mais c’est qu’ton cure-dents m’a bien niqué la main quand même. J’ai pas une peau en fonte non plus, le tranchant, ça tranche. Allez, dis bonjour à la table où m’sieur-dame mangeaient tranquillement leurs tripes matinales. Sors tes ailes, prêt ? 5, 4, 0 ! Youhouu. He believed he could fly...
"Yippe, yippe, kay, colonel !"
Oh yeah, bravo ! Un représentant de la justice qui finit dans l’assiette de civils bien comme il faut ! Ou presque, sont moches quand même. Yahn, ça pique le sang qui revient partout dans les extrémités ! Ah saloperie, et ça chatououille, yaha ! Ptain, impossible de dégainer c’putain de sabre. Et les bottes qui grattent, haha. S’concentrer sur le dehors. Ouvre les mirettes Kanounet.
... Qui qui reste ? Les deux gusses du côté de la jeunotte ? Un coup d’main ptetre ? Merde, le goéland s’relève déjà. Résistant l’albinos. Et le troisième larron ? Où qu’il est le troisième bleu ?
"Narnaaaaak... à l’aiiiiide..."
Oui, qui me parle ?
"Narnaaaaaaaaak... à l’aiiiiiiide..."
Cette voix. Grave, et pis personne a l’air de la capter que moi. Un murmure. D’où ça vient putain ?! D’ma tête ?
*La poulie !*
Bordel, la poulie est en danger ! Putain putain putain. Pourquoi j’l’ai pas prise tout à l’heure bordel ?! Graaaha !
Euh... Tu m’excuses fillette, 'faut que j’y vais là.
Ffh, ffh. Ffh, ffh. Un deux, trois quatre. Un deux, trois quatre.
Il court il court, le Narnak.
Mais pas du bon côté.
Il court il court, le Narnak.
Mais pas jusqu’au bon ponton.
Un artiste martial, hein ? Lopette. Sauf que les conduits du Kan berserk, ils s’aplatissent pas comme ça. Un cœur de taureau dans un organisme comme le sien, ça pompe et ça pulse. Ca pompe et ça pulse. Ca pompe. Ca pulse... Merde, l’est quand même efficace, sa prise de rascal. Glaps. B’soin d’air rapidement. Hmf ! T’as pas idée de c’que me fait ta ptite lame contre ma gorge mon salaud. Tu crois que j’en ai peur ? Tu crois que j'les crains, les petites gouttes de sanglant qui tombottent, là ? Hahahaerf. On t’a mal renseigné sur moi. Hein ? On vient de s’rencontrer ? T’as pas encore eu le temps d’te renseigner ? Pas faux. Hmf. Ca chatouille sous les ongles, réfléchis au lieu de divaguer ’bécile. C’est beau les doigts violets, r’marque, dans tout ce rouge. Bleu. Vert ? Ptain, j’ai quoi de libre, là ? Les cuisses, le dos et... oh une main. Haha. T’es pas bien tombé mon couillon. Ou plutôt tu vas bien tomber. Tu vois c’que j’en fais de ta lame ? J’la prends à pleine pogne et jla plaque su’ l’sol. Ca t’la coupe, hein ? Aïe, moi aussi ça me la coupe. Hé, mais qu’est-ce tu balivernes, là ?
"Craeuh..."
Tcharf, pomper, pulser ! Aspirer. Aspirez, nœuds de poumons ! Allez ! Hein ? Des renforts ? Youhou. Hmf. T’es colonel, en fait ?! Hmf. D’mieux en mieux, haharf. Gné ?! Eh, pas touche au bateau de la mignonne, les gars, y a ma poulie d’ssus ! V’z’allez m’la paumer bande de niais ! Oh !
Bon. Suffit les conneries, teuheu. Pendant qu’tu me débites ta garde à vue blabla, tu sens pas c’qui s’prépare grand chef. R’garde le plafond. Tu les vois les poutres ? Eh bah... La main libre là à plat par terre sous la poitrine par dssus ta lame pendant qu’tu tires sur mes fringues. Y pousse y pousse, hmf gnihaaa hmf !! et hop tu les vois mieux CES PUTAINS DE POUTRES !!! Oui c’est normal si tu voles petit poussin.
Et crac le plancher crade quand on retombe.
Et presquecrac la cheville du Kan au passage. Youhputain. Mais gaahh, qu’ça fait du bien de respirer ! Houu... Hmmmmf, haa. Hmmmmf, haa. Repsirer, wah. Ah bah j’t’avais dit de les regarder les poutres, pas trop mal au dos, gars ? Une tonne de poussée, c’t’utile, nah ? J’t’avais pas prévenu que jpouvais faire des pompes spéciales genre ptits sauts de carpe sur une seule paluche ? Tant pis, maintenant t’es au courant, y paraît qu’on apprend mieux en voyant les choses.
Tiens, d’ailleurs. T’as vu ? T’as toujours ta main sur mon colback. Y a des fois, les réflexes, c’est mal. Non, non, cherche pas à dégager ton bras de ma poigne de fer. Sorry pour le rouge sur ta manche toute blanche, mais c’est qu’ton cure-dents m’a bien niqué la main quand même. J’ai pas une peau en fonte non plus, le tranchant, ça tranche. Allez, dis bonjour à la table où m’sieur-dame mangeaient tranquillement leurs tripes matinales. Sors tes ailes, prêt ? 5, 4, 0 ! Youhouu. He believed he could fly...
"Yippe, yippe, kay, colonel !"
Oh yeah, bravo ! Un représentant de la justice qui finit dans l’assiette de civils bien comme il faut ! Ou presque, sont moches quand même. Yahn, ça pique le sang qui revient partout dans les extrémités ! Ah saloperie, et ça chatououille, yaha ! Ptain, impossible de dégainer c’putain de sabre. Et les bottes qui grattent, haha. S’concentrer sur le dehors. Ouvre les mirettes Kanounet.
... Qui qui reste ? Les deux gusses du côté de la jeunotte ? Un coup d’main ptetre ? Merde, le goéland s’relève déjà. Résistant l’albinos. Et le troisième larron ? Où qu’il est le troisième bleu ?
"Narnaaaaak... à l’aiiiiide..."
Oui, qui me parle ?
"Narnaaaaaaaaak... à l’aiiiiiiide..."
Cette voix. Grave, et pis personne a l’air de la capter que moi. Un murmure. D’où ça vient putain ?! D’ma tête ?
*La poulie !*
Bordel, la poulie est en danger ! Putain putain putain. Pourquoi j’l’ai pas prise tout à l’heure bordel ?! Graaaha !
Euh... Tu m’excuses fillette, 'faut que j’y vais là.
Ffh, ffh. Ffh, ffh. Un deux, trois quatre. Un deux, trois quatre.
Il court il court, le Narnak.
Mais pas du bon côté.
Il court il court, le Narnak.
Mais pas jusqu’au bon ponton.
Narnak- L'Acide
Leiah N. Mòr Maëlys- 'Lei
- Localisation RP : East Blue mais espère aller à Grand Line.
Rang/Grade : Simple Pirate.
Supérieur : Elle-même.
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