Shar Eylis, futur plus grand forgeron au monde

~°Pirates°~

~°Présentation du Joueur°~

Prénom: charlelie
Age: 24
Ce que vous aimez: les manga, les jeux de rôles papiers, le café, les cigarettes, etc....
Ce que vous n'aimez pas: les jugements hâtifs
Première Impression: très heureux de trouver un tel forum rp sur mon univers de manga shonen favoris
Autres :
Comment avez vous connu ce forum?: via One Piece Scan

~°Présentation du Personnage°~

Nom: Eylis
Prénom: Shar
Surnom:
Age: 19
Sexe : mâle
Est-il existant ou inventé ? inventé

Description Psychologique : D'un naturel assez calme, Shar Eylis est très dur à mettre en colère et à motiver pour les combats. A l'opposé ses colères, une fois déclenchées sont froides et incontrôlables. Il possède une passion dévorante pour touts les métaux qui peut motiver chez lui des actions limites suicidaires du moment qu'il peut récupérer quelques "terres rares", échantillons de métaux brut de grandes qualités, voir rares. Dans le pire des cas il peut même s'arrêter en plein milieu d'un combat pour s'extasier sur la qualité de l'arme de son adversaire. Il reste quelqu'un d'assez sociable malgré le fait qu'il ai vécu pendant longtemps avec pour seuls compagnons son père et les outils de forgeron même si il est facilement déstabilisé par des coutumes trop différentes des siennes. Il possède un humour sarcastique, sans doute pour mettre une distance parfois entre lui et ce qui l'entoure. Pour lui savoir manier l'épée n'a de sens que parce que cela lui permet à ses yeux de mieux les forger. Son rêve est d'ailleurs de forger la meilleure lame au monde à partir du meilleur métal au monde. Il voue un mépris total envers la marine en général, pouvant parfois confiner à la haine.

Description Physique A peu plus grand que la moyenne, d'une peau d'un brun profond, Shar Eylis a reçu de son apprentissage de forgeron des épaules larges et des bras puissants. Malgré ce physique qui peut sembler trapus, il se déplace avec une certaine grâce due à sa pratique de l'épée. Il porte en permanence et ce quoi qu'il arrive un tablier de forgeron généralement au dessus d'une chemise rouge défraichie, un pantalon en cuir brut, ainsi que ses deux trésors : le marteau familiale à la ceinture, dont il ne se sert que pour forger et son épée auxquels se rajoute un autre marteau pour le combat. Ses cheveux sont d'un roux flamboyant zébrés de mèches noires, ébouriffés, peu ou pas peignés, et ses yeux sont d'un noir charbonneux. On remarque sur ses bras quelques traces de brulures issues de son travail à la forge. Il affectionne en général un demi sourire qui peut passer à toute vitesse du sympathique au sardonique.

Pouvoir/capacité : Peut voir instinctivement les défauts et les qualités d'un objet forgé, sais juger en un coup d'œil de la qualité d'un métal. Il possède deux styles de combats, un à l'épée, axé sur la vitesse et la précision, favorisant avant tout la défense tout en faisant peu de dégâts, et un au marteau, dont le style est tout en puissance, défavorisant complètement la défense au profits de l'attaque.
Grade :
Nom de l'équipage :
Fonction au sein de l'équipage : réparateur et créateur d'armes et armures/guerrier

Histoire ( 30 lignes minimum ):
Shar Eylis ne connut jamais sa mère. En effet elle mourut à sa naissance, ne gardant d'elle que sa chevelure d'un roux profond. C'est donc dans une petite île de West Blue que ce rouquin vit le jour. Cette île était un ancien volcan, qui avait charrié à la surface de grandes quantités de métaux de toutes sortes. De fait elle fut baptisée Metalia, et connaissait la plus grande concentration de forgeron au kilomètre carré. Dès que Shar Eylis put se tenir sur ses deux pieds, son père, Jors, lui fit porter une version miniature d'un marteau de forgeron. Et dès qu'il fut assez grand pour le comprendre, il reçut un apprentissage de forgeron. Metalia était le premier fournisseur de la marine dans l'ancien monde pour ce qui est de armes et des armures et de fait ni lui ni son père ne chômaient.

Ses relations avec son père étaient étrangement distantes. Plus tard Shar se rendît compte, avec le recul, qu'il était plus considéré comme un apprenti que comme un fils. Plus élevé avec application qu'avec amour. Sans être maltraité, loin de là, il se sentait de moins en moins attaché en grandissant à cet homme sombre et travailleur. Jors et Shar descendaient d'une longue famille de forgeron. Le marteau, objet ancien appartenant au propriétaire de la forge, s'échangeait de père en fils depuis des générations. Ce fut à l'age de treize ans que le jeune forgeron rencontra la personne qui eut le plus d'impact sur sa jeunesse. En effet à tout au plus trois kilomètres de la forge familiale s'installa un nouvel arrivant, un vieil homme d'aspect haut en couleur. Si son père fit de Shar un forgeron, Raken Le Vieux fit de lui un homme.

Touts les forgerons se fournissaient à Metalia Town, qui tenait plus du bourg, construit autour d'un marché dans lequel on trouvait plus de barres de métaux que de nourritures. En ce matin du haut de ses treize ans, Shar se retrouvait pour la première fois à devoir faire les achats en matière première de la forge, aux quels devait se rajouter la maigre nourriture qui était disponible. Heureux de ses nouvelles responsabilités il fonça vers le marché. Une fois les emplettes pour la nourriture effectuées, il se concentra au plus important, les métaux. Décidé à trouver les plus belles pièces, il prit son temps pour choisir, allant d'un étal à l'autre. Tout à coup il entendit des éclats de voix provenant d'un étal à quelques mètres de là où il se trouvait.

"Comment oses tu essayer de me vendre une telle horreur! C'est la pire barre de fer que j'ai jamais vue!"

L'auteur de ces cris était un vieil homme d'au moins deux mètres de haut, avec une énorme crinière de cheveux blancs, tout habillé dans une tenue rouge éclatante. Son œil unique, l'autre étant barré d'une énorme balafre, d'un bleu glacial, foudroyait le vendeur, Brone Grassflick dont le visage semblait vouloir atteindre la couleur de la tenue de celui qui lui criait dessus

"Raken, espèce de vieux corniaud! Tu ne serais même pas capable de différencier de l'acier et du plomb! Cesse donc de faire fuir les vrais forgerons et va donc voir ailleurs si j'y suis!"

Le vieil homme poussa un grondement sourd et commença à marcher vers le commerçant, sa crinière de cheveux semblant gonfler comme celle d'un lion. Sentant venir le drame le garçon prit timidement la parole :

"Sans vouloir vous être antipathique, m'sieur Brone, votre barre de fer est remplie d'impuretés. Je ne l'achèterais même pas si vous m'en donneriez le quart du prix indiqué. A la limite vous pouvez essayer de la vendre à des touristes."

La fureur du vendeur se retourna instantanément sur le gamin qui s'approcha, main levée, pour lui flanquer une taloche. Alors que Shar s'apprêtait à voir trente six chandelles, le vendeur se fit projeter par un coup de poing incroyablement puissant, s'écrasant sur son étal le brisant par la même occasion.

"Merci gamin, fit le vieillard, en tapotant gentiment le crâne du garçon, je vois qu'il y en a au moins un ici qui sait juger de la qualité d'un métal! Tu fais des courses pour la forge de ta famille, hein? Viens je vais t'aider pour faire de bonnes affaires!"

Shar Eylis était émerveillé par l'érudition du vieillard sur les métaux, les techniques de forges, les alliages. Absorbé par le savoir qui s'échappait des lèvres de Raken, il lui fallut trois bonnes heures pour finir ses courses, aiguillonné par les talents de marchandage de son compagnon. A son retour à la forge, il se fit tancer par son père pour le temps qu'il perdit au marché, mais parut très satisfait par les achats effectués.

Par la suite le garçon partit souvent voir Raken, qui fut pour lui un mentor pour bien des choses. Il l'aida a affiner ses techniques de forge, améliorer ses alliages, et fit de lui un acheteur avisé. Son père ne voulait pas lui apprendre à se battre tant qu'il n'aurai pas "des poils au mentons" ce qui le faisait marrer quelques années plus tard, car il n'avait quasiment pas de barbe. Sous l'impulsion du vieil homme il se mit à s'entraîner à l'épée, seul, se forgeant un style qui lui était propre. Il le montra a Raken qui sembla apprécier le style développé par Shar, axé sur la finesse et la précision de la frappe, et non la puissance physique, qui apparemment était pourtant plutôt l'apanage des forgerons qu'avait rencontré le vieillard en général, et d'ailleurs, songea l'enfant, correspondait assez aux énormes coups de battoir qu'affectionnait son père en matière d'escrime.

Les années passèrent, partagées entre le travail à la forge et les discussions avec son ami. Celui-ci l'abreuvait de connaissance sur les techniques de forges les plus anciennes et les plus avant gardistes, mais aussi et surtout partagea avec Shar son grand rêve. En effet le vieil homme rêvait de créer la meilleure épée au monde, créée avec le meilleur métal, forgée avec la meilleure technique. Raken soutenait qu'il existait dans une île du Nouveau Monde un métal incroyable, magnifique à forger, dont un forgeron pourrai tirer tout ce dont il pouvait imaginer. Devant le scepticisme de Shar, le vieillard opposait un sourire serein et amusé. Le jour précédent ses dix huit ans, l'adolescent reçu de son mentor la demande de réaliser son chef d'œuvre, réalisation qui ferait de lui un vrai forgeron aux yeux de tous.

Le jour de son anniversaire arriva. Jors Eylis offrit à son fils son propre marteau, celui là même qui ferait de lui l'héritier de la forge. Heureux et émus de ce présent, Il partit voir Raken. Celui-ci lui fit un sourire mystérieux et l'invita à le suivre dans sa maison. Il se pencha sur un coffre et en sortit un petit objet enroulé dans une vieille étoffe. Il le tendit au jeune homme en lui disant tout sourire :

"Joyeux anniversaire mon petit!"

Déroulant précautionneusement le tissu, il vit tomber au creux de sa main une pépite de métal d'un gris à la fois laiteux et iridescent. Il sentit une main lourde se poser sur son épaule. Il leva la tête et rencontra l'œil bleu de Raken.

"Fait moi ton chef d'œuvre gamin, ajoutes-y un peu de ce métal dedans!"

Shar posa un regard émerveillé sur son ami. Il savait qu'il recevait là ce qui devait être l'objet qui comptait le plus aux yeux de Raken et il comprenait aussi que par delà les océans se trouvait le plus grand trésor dont puisse rêver un forgeron. Sans attendre il courut à la forge familiale et se mit à l'œuvre. Pendant sept heures sans s'interrompre, il forgea, les étincelles dansant devant ses yeux, l'hypnotisant presque jusqu'à ce qu'il put enfin juger de son travail. Lorsqu'il posa les yeux sur sa lame, il fut assez heureux. C'était sa plus belle œuvre à ce jour. La lame était était en bon acier, marbrée grâce au métal qu'avait rajouté le vieil homme. Plus large qu'une rapière, plus fine qu'une épée, droite et à double tranchant, avec une poignée simple et sans ornements, légèrement courbée vers l'intérieur de la main et sans ornement, elle semblait faire corps avec le jeune homme. Le métal mystérieux lui était apparu comme une matière fantastique, facile à chauffer, facile à travailler, à la fois légère et solide. Il se prenait peu à peu lui aussi à rêver d'une épée forgée dans ce métal par un maitre.

Il courut hors de la forge vers sa maison afin de montrer l'épée à son père. Celui-ci n'y était pas, à la place il trouva un papier sur lequel son père avait écrit de son écriture en patte de mouche : "suis allé chez le vieux Raken, il m'a invité boire un coup".
Amusé, Shar courut chez son vieil ami. Arrivé en vu de la maison, il ralentit. Quelque chose clochait. Des soldats de la Marine entourait la maison. Il s'approcha en prise à une grande angoisse. Un gradé sortit de la maison accompagné d'un homme habillé en civil, donna un ordre, et ceux-ci partirent en direction de Metalia Town. Shar continua vers la maison, et passa le porche de la maison en tremblant d'appréhension. Ses yeux se posèrent sur les corps de Raken et de son père. Il courut vers son père, mais le corps était déjà froid. Hagard, il se dirigea vers le corps de Raken. L'œil du vieil homme s'ouvrit faiblement. Un sourire apparus sur ses lèvres.

"alors mon petit, tu as fini ce que je t'ai demandé?
_Oui Raken, répondit le jeune homme d'une voix rauque
_Ooooh pas mal! Avec un peu de chance et beaucoup de travail, tu feras un forgeron d'exception d'ici quelques années!"

Un sourire plein de fierté était apparue sur les lèvres du vieil homme. L'oeil valide perdit tout doucement de son éclat alors que le sourire finissait de s'épanouir. Shar voila le regard devenu vide de son vieil ami et se leva. Sur la table se trouvait une ancienne affiche. Un avis de recherche. Il vit un homme dessus, au cheveux blonds formant une crinière de lion, à l'œil unique d'un bleu éclatant. Sous la photo se trouvait un nom : Renka le Forgeron Diabolique. Sa vision devint floue et un voile noir lui tomba sur les yeux.

Lorsqu'il revint à lui, il enterra les deux personnes qui avaient constitués sont univers tout entier. Il rassembla un maigre pactage comprenant les quelques économies que lui et son père avaient réussie à rassembler, ses outils de forgeron, son épée, et la promesse qu'il avait faite sur les tombes de Jors Eylis et de Raken : réaliser le rêve de Raken avec le marteau de son père, en partant sur les flots en tant qu'ennemis de la Marine.
Test RP: Attendre le feu vert d'un admin

p.s: j'espère ne pas avoir laissé trop de fautes d'orthographe et de syntaxe. J'espère aussi que le "métal mystérieux" sera accepté ainsi que la création de l'île sur West Blue. Enfin si ça passe pas je changerai tout ça.

Je te laisse commencer ton test RP, tu seras jugé à la suite de ça.

Conseil : Evite le gras pour un texte, c'est très désagréable ^^

Shar Eylis
Le capitaine
Olaf le tavernier


Je passe une main sur mon visage fatigué. Voilà que je m'éloigne des tombes des deux personnes qui ont définis mon univers tout entier. Le ciel passe par différentes couleurs de rouges au fur et à mesure que le soleil se couche. Je réprime difficilement un frisson de chair de poule. Les nuits sur l'île sont assez froides et je n'ai pas l'envie de rester plus longtemps à Metalia.
Je presse le pas vers le port, me jurant d'embarquer dans le premier navire en partance. En route je récapitule la situation actuelle. Mon père est mort, mon seul et unique ami aussi, tout ce qui me reste se trouve sur moi et dans mon maigre baluchon, et je pars plus lourd d'une promesse. Seulement voilà, je veux bien être un pirate, mais bon, ça signifie que je dois tuer hommes femmes, enfants? Je ne suis pas sûr que cela ma plaise.... Quand au fameux métal, ultime cadeau de mon ami. Qu'est-il au juste? D'où vient-il?

J'aperçois enfin les lueurs de Metalia Town. Enfin, les lueurs, disons trois loupiotes qui se battent en duels dans le noir, à savoir la taverne, la maison du maire, l'office de la guilde locale dont je vous laisse deviner à quoi elle se dédie.... Indice, ce n'est pas la charpenterie. Au loin un bateau prend le large, et à la brève ferveur de la lumière du phare, je vois l'emblème de ces chiens de la marine. Assassins drapés dans votre prétendue dignité, je crache sur vos valeurs!

Arrivé sur les quai, je me retrouve à me demander comment je vais quitter l'île... visiblement aucun navire n'est en partance. J'avise une chaloupe, un tonneau, un navire. Le premier et le dernier sont aussitôt oublié, je ne sais même pas comment naviguer. Quand au tonneau, personne ne serai assez stupide pour prendre la mer de plein grès dans un truc pareil! Faute de mieux je me dirige d'un pas lourd vers la taverne. J'entends des bruits de rires et de chansons. Dès que je pousse la porte un arôme entêtant de bière et de rhum me parvient. La taverne est pleine, je reconnais la plus part des visages, tous des forgerons sauf un petit groupe de visages que je ne reconnais pas.

Je me rapproche du tenancier, un homme du nom d'Olaf, un petit gaillard tout gras et tout rouge, essuyant toujours une transpiration imaginaire sur son front. Habillé de manière coquète en général, le point amusant venait du fait qu'il semblait choisir ses habits en fonction de la couleur du mouchoir en tissu qu'il utilisait. Il croisa mon regard et me sourit.

« Salut Olaf! Que me racontes tu de beau? »

il me regarde d'un air circonspect et me dit d'une voix douce

" Ça va Shar? Tu as l'air vraiment pale.....
_ Pas de soucis, t'inquiète, juste trop bossé récemment! Dis donc tu as des nouveaux clients?
_Oh ce sont des marchants, ils sont en ville pour vendre du matériel de forge, mais apparemment ils ont fait choux blanc! Ils repartent demain dans la matinée. Au moins maintenant ils savent qu'à Metalia, on est auto-suffisant quant il s'agit de forger le métal!"

Nous rions d'un air entendu. Ici, à Metalia, un bon forgeron doit savoir se fournir et se débrouiller sans l'aide des marchands. Je le remercie et le quitte pendant que je sens son regard inquiet sur ma nuque. Bon sang j'ai l'air si mal que ça?! J'essaie de me composer un regard souriant et engageant pendant que je me dirige vers tablée. Je fais quelques brefs hochements de tête vers les visages qui me reconnaissent. Je ne veux surtout pas m'arrêter et me retrouver à donner des fausses nouvelles de mon père.

La table comprend en fait deux marchands et ce qui me semble être le capitaine du navire par lequel ils sont venu. Les marchands en eux même ont tout ce que j'assimile d'habitude aux membres de cette profession : un air satisfait et trop sûr d'eux allié à l'impression qu'ils sont sur le point d'arnaquer tout ce qui bouge. Le capitaine lui m'étonne par rapport aux autres. Il doit bien mesurer deux mètres trente de haut, mais dégage une impression de fragilité, sans doute à cause du fait qu'il ressemble plus à une grande tige de roseau desséchée, avec sa quasi absence d'épaules et son teint blafard. C'est à lui que je décide de m'adresser.

« Bonsoir messieurs, permettez vous que je m'entretienne avec vous un instant? »

je vis de suite que j'avais bien fait de fixer le capitaine en disant cela, car alors que les deux marchands commençaient à esquisser une moue dédaigneuse, le marin me proposa aimablement une chaise. Je m'assis avant que les deux compères aient le temps de protester.

« Que veux tu jeune homme?, me demande le capitaine en m'observant attentivement.
_Je m'appelle Shar Eylis. Je souhaiterai si vous le voulez bien, monsieur, faire parti de votre équipage en tant que mousse. »

Je regarde mon vis à vis tout en tachant de garder une attitude neutre. Je retiens ma respiration en attendant silencieusement le verdict. Je suis prêt à batailler s'il le faut, voir à travailler gratuitement. Alors que je me décide à faire valoir ces faits, de peur d'essuyer un refus définitif ou de mourir d'asphyxie, après un temps qui me semble excessivement long, il hoche la tête.

« Bien, va au bateau de suite, parle au bosco, il s'appelle Dino. il te donnera un hamac, je te veux à pied d'œuvre demain à l'aube. La paie est de dix Berries par semaines et tu as jusqu'à la prochaine escale pour me convaincre!
_Bien monsieur, merci monsieur! »

Je me lève si vite que la chaise sur laquelle j'étais assis se trouve projetée à deux bons mètres de moi. Alors que je me prépare à déguerpir, il m'interpelle à nouveau.

« Oh le bleu! C'est capitaine, maintenant, ou capitaine Alpergo mets toi ça dans le crâne! Maintenant file! »

Je file donc. Le bosco me désigne en effet un hamac, dans lequel je m'endors de suite. Dès le lendemain je suis à pied d'œuvre et en fin de matinée le navire appareille. Au coure des trois semaines qui suivent, je me fais une place petit à petit dans le navire. Je gagne au jeu de dés un marteau énorme dont je ne sais pas trop quoi faire au début. Il appartenait à un ancien membre de l'équipage décédé aujourd'hui qui, au vu des descriptions physique que l'on me donna, tenait plus de l'ogre des contes de mon enfance que de l'humain. De fait il est si énorme que cela demande toutes mes forces pour le lever, mais j'ai eu la surprise d'exploser littéralement un tonneau remplis de rhum sur la demande du capitaine. Lequel ne fut guère heureux de voir cela, celui-ci désirait juste un trou dans le tonneau, de préférence fait avec le marteau "normal". Comme si un forgeron digne de ce nom utiliserai son outil de travail pour autre chose que pour forger!

Au bout de trois semaines donc, je me réveille en sursaut. Autour de moi ce n'est qu'agitation fébrile et de tout les instants. Le bosco réveille tout l'équipage à grand renfort de cris et de bourrades. Et au vu de la quantité de jurons nettement supérieure à ce dont il nous abreuve en temps normal, les choses vont mal. Je jette un regard interrogateur à mon voisin de hamac. Le visage blême, sortant ses armes, il ne répond que par un seul mot à mon interrogation muette :

« Pirates. »

Je m'empare fébrilement de mes armes, mon épée, mon gros marteau, mon tablier et même le marteau familiale et coure vers le pont. Dehors il fait nuit et c'est la tempête, le navire roule furieusement sur les vagues, le pont est pratiquement plongé dans le noir, tantôt chichement éclairé par des débuts d'incendies parsemant le bateau, tantôt au contraire brutalement et brièvement par un éclair. J'entends des bruits de grognements, d'acier résonnant contre l'acier, de chair martelée. Un instant je me rend compte que j'avais oublié une chose à propos de ma promesse. Je voulais être pirate, certes, mais quel genre de pirate? Avant même que j'ai le temps de commencer à trouver une réponse à mon interrogation, un pirate, justement, se jette sur moi.

On dirait plus un boucher qu'un pirate.... un boucher d'une boucherie j'entends. Ironie du sort, il ressemble aussi à un cochon qui aurait pris forme humaine. Chacun de ses traits de visage a un caractère porcin, et ultime pied de nez, il se bat avec se qui pourrait bien être un hachoir king size. Au delà de touts ces éléments que je qualifierai sans problème de cocasse, je peux assurer que je ne me marre pas. Il est certes ridicule, mais il est rapide et frappe très fort. J'esquive d'ailleurs de justesse sont premier coup. Lequel est ponctué d'un très sonore « GROIN!!!!!! ». je lève mon épée en le regardant dubitativement. Il a fait groin, là, non? Je tente une attaque en visant ses yeux, mais il se dégage avec aisance et.... et bien ma foi une grâce de ballerine. Je tente tout ce que je peux mais mon adversaire esquive tout avec une facilité insolente. Pendant ce temps je m'en sors à peine aussi bien. Mon corps est couvert d'estafilades et je ne trouve plus mon souffle. En désespoir de cause, je rengaine mon épée et sors mon gros marteau. Tout le jeu est de le lever bien haut au dessus de moi.... sans que mon ennemis ne se rend compte de la difficulté que cela représente pour moi. Amusé par le changement d'arme il me regarde faire sans broncher. Son hachoir doit peser aussi lourd que le mien il faut donc que je le brise sur le coup, car ce cochon est plus costaud que moi, et il est hors de question que je le relève assez vite pour parer un attaque. Je me calme et expire, faisant revenir en moi nos précédents échanges. Hum à priori c'est une lame de fabrication industrielle en acier, la lame est très légèrement damassée et à vu de nez la quantité de carbone est de..... mais qu'est-ce que je fous?? Concentre toi Shar! Le choc des lames. Le chant des métaux. Une symphonie faite de tintements et d'étincelles. Les enseignements d'une vie passée à marteler le métal, à sentir ses faiblesses et ses forces se rassemblent en moi, cherchant à me parler au travers de mon corps, de mon intellect et de mon instinct. Soudain je le vois, le défaut de cette lame. Une petite imperfection, une fausse note dans ce chant.

Il prend la même pose que moi, son hachoir fermement levé en l'air. Visiblement il veut m'écraser par sa force brute. En un même mouvement nos armes s'abattent. Mon marteau frappe son hachoir, et semble passer un instant au travers. Le haut de la lame continue sa course en passant par dessus mon épaule tandis que le reste de l'énorme coutelas se plante sur le pont. Emporté par son élan il lève vers moi un regard perplexe tout en me demandant « groin? ». Ce à quoi je lui répond résolument « oui, groin! » avant de l'encastrer dans le pont. Hum, le capitaine va m'en vouloir si il me voit abimer le navire mais bon, hein? De toute façon je comprend pas pourquoi est-ce qu'ils ne construisent pas des rafiots en bon métal bien solide! Fier de moi je lève la tête à temps pour voir une volée de boulets de canon arriver sur le pont.

Je ne sais combien de temps plus tard je me réveille sur ce qui semble être une partie du pont du navire, du moins si j'en crois le morceau de hachoir planté à l'un des bords. Visiblement c'est tout ce qui reste du bateau. J'ai faim, j'ai soif, mais apparemment je ne suis pas trop blessé, juste quelques contusions. Je me lève d'un pas peu assuré et regarde autour de moi. Dans ma malchance, on dirai que je m'en tire pas si mal. De toute évidence je suis en train de dériver vers cette île là bas. Mais bordel où suis-je?

Comme les 2 autres avant toi, à 1e vue je dirais que ça va (survol rapide), mais je relirai ta fiche plus en détail plus tard '^^

Je te mets en attente de 2 commentaire du staff

Ok pas de soucis ô Maitre! Et puis ça me laisse du temps de peaufiner ce que j'ai écris (enfin faites gaffe, si on me laisse trop de temps je sens que je vais écrire un roman ).

Hehee, je crois que je vais lire ta présentation à toi! Tu m'intéresses pas mal..

Bonsoir bonsoir,

Après lecture, voici mon avis :

et incontrôlables. Il possède une passion dévorante pour touts les métaux qui peut motiver chez lui des actions limites suicidaireS

Encore pas mal de fautes trop nombreuses

Ton style d'écriture se laisse lire volontier par contre, même si dans ton rp on ressent moins la folie du métal qui guète ton personnage que sous entendu dans tes descriptions.

Pour le métal mystérieux, je dirai que c'est accepté mais en petite quantité, en gros tu en as eu assez pour faire uniquement cette épée.


L'idée de ton personnage est originale, donner sa vie pour un métal c'est bien du One piece ^^ c'est très très chouette !

Pour tes capacités par contre, tu peux etre forgeron mais c'est incompatible avec 2 styles de combats d'épée vu que tu n'as pas énormément insisté dessus. Tu devras choisir mais je pense que tu seras contraint à rester forgeron uniquement (tu peux manier des armes mais pas comme quelqu'un qui a fait du combat ses seules occupations).

Ton histoire est simple et complète et ton rp pas mal construit.

Je propose un niveau 4 mais, avec un peros comme tu te créées, en jouant sur son côté fanatique du métal beaucoup plus, tu pourras atteindre le niveau 5 (en surveillant ton orthographe quand même!).

Attends l'avis d'un autre homme en noir pour confirmation et validation.

Merci pour ton message Lucky et pour ton commentaire Maitre.

Pour le métal je suis content qu'il soit accepté. Du reste sa présence dans l'épée qu'il s'est forgé est plus symbolique qu'autre chose car en très petite quantité.
Pour ce qui est du style à l'épée et au marteau, je ne le considère pas de toute façon au point où j'en suis de l'évolution du perso autrement que comme un épéiste plutôt en dessous de la moyenne et comme manieur de marteau se limitant à "lever/assener". Je préfère partir de pas grand chose et faire évoluer doucement mon perso, en partant avec des bases assez ouvertes, mais aussi pleins de défauts et de faiblesses à combler.

Après en faite pour le coté fanatique du métal ça m'a posé un problème dans le rp car ce n'était à mes yeux au vu de l'histoire développé logiquement intégrable que lors du combat, ça le faisait alors affronter un adversaire du coup assez fort pour avoir une arme rare ou renommé ou forgé à grands frais etc donc un ennemis que je ne vois pas Shar vaincre à l'heure actuelle.

Et désolé pour les fautes, je pensais avoir éliminé le plus gros je rejette un coup d'œil de suite!

edit : rhaaaaaaaaaaa j'arrive pas à voir les fautes, à force de me relire

Voilà, j'ai enfin lu tout ça.. (ma troisième fiche lue entièrement.. Yipiiii ^^)

Ca me plaît pas mal je dois dire. Ton perso a un côté unique, comme l'a dit Trésor, et ça paraît cliar qu'il vite faire un très pur One Piece Man (si je puis m'exprimer ainsi).
Et pour ton style d'écriture, je suis pas fan de la première personne, mais l'avantage est que ça se lit tout seul (au moins dans ce cas-ci).

Et ton histoire est cool, parce qu'elle te mène au pif quelque part, et j'ai l'intuition que ça va être dans le coin de Port Cibouline!
Et j'ai déjà mon idée sur comment faire passer le fait que Shanks aie entendu parler de toi, et que je sois donc là pour te recruter!


e/: et en plus, vu l'ambition de ton personnage, vu le fait qu'il aie vu ce métal précieux, et vu mon idée sur la raison de ma venue vers toi, tu ne pourras pas refuser de monter à bord!

Hoho! Merci pour tes compliments Lucky

Et bien ma foi ça serait avec plaisir que je rejoindrai ton équipage quand je serai validé (vendons pas non plus la peau de l'ours).

Je trouve génial que tu ai des idées bien axée sur le RP pour le recrutement. Du moment que ces idées ont l'aval des MJ et qu'ils m'autorisent à m'échouer misérablement à Port Cibouline avec un niveau 4, et bien ma foi allons-y gaiment!

Disons que le niveau 4 te donne accès à Grand Line, avec Lucky c'est préférable

En effet Trésor, je suis conscient que le niveau 4 est une condition sine qua none, c'est pour ça que je vais tacher d'éviter de m'enflammer pour l'instant.

J'aviserai dans touts les cas à partir du moment où je serai validé.

Merci Sait Pas pour le niveau 4!

C'est vrai que son amour de la forge n'est pas assez retranscrit dans ce que j'ai fait jusqu'à présent.

Pour ce qui est de voir la qualité d'un métal et d'un objet forgé, je pense que je vais de toute façon laisser de coté le niveau "instinctif" dans le sens ou ce sera soit à la suite d'un moment passé à étudier l'objet, ou alors lors d'un combat à la suite d'un échange de coup suffisamment long (si arme métallique il y a).

Pour ce qui est de la manière de forger en ce moment je me documente sur les différentes techniques de forges. Je pense partir avec quelques techniques qu'il sait pratiquer, d'autres qu'il connait que de manière théoriques, et d'autres qui lui sont totalement inconnues (si besoin, je pourrai faire un listing à l'intention des MJ).

De la même manière j'ai des idées sur l'évolution futur de mon perso avec des conditions à remplir (d'un point de vu physique, technique, et maîtrise de la forge).

Pour ce qui est du rang et du surnom, je préfère que cela se fasse tout doucement dans le sens où mon perso ne sait pas encore précisément ce qu'il va devenir dans la piraterie et que je voudrais que cela se décide dans un contexte RP.

Pour le lieu de départ, m'échouer sur Port Cibouline me paraîtrais assez sympathique ^^

Et promis je vais me fouetter à chaque fautes jusqu'à ce que je n'en fasse plus!

Méfaits :

Coups et blessures sur trois marines
Résistance à une interpellation
Délit de fuite

(j'ai aussi lancé dans la volée que j'étais apprenti de Renka, qui avait une prime, pour ce que ça vaut)