Hani [Attente de 1 commentaire du staff]

~°Pirates°~

~°Présentation du Joueur°~

Prénom: Jérémie

Age: 24 ans

Ce que vous aimez: Les mangas, la lecture, l'écriture, les voyages, la science, le RP, les GNs, mon métier (dev info), ma chérie et bien d'autre choses.

Ce que vous n'aimez pas: Tout ce qui n'entre pas dans ce que j'aime

Première Impression: J'attendais un forum rpg one piece depuis si longtemps. que je suis bien content de vous avoir trouvés. Maintenant j'attends de voir si c'est à la hauteur de mes espérances...

Autres :

Comment avez vous connu ce forum?: Via One Piece Scan

~°Présentation du Personnage°~

Nom
Inconnu

Prénom:
Hanidril

Surnom:
Hani, Han.

Age:
25 ans

Sexe :
Masculin

Est-il existant ou inventé ?
Inventé.


Description Psychologique ( 5 lignes minimum ):
Taciturne et blasé, Hanidril est également égocentrique. Emotionnellement instable, il est très difficile de prévoir ses réactions. Parfois mégalomane, il est le plus souvent narcissique. Son aversion pour la stupidité n'a d'égale que celle qu'ils porte aux marines. Sa confiance en lui est sans limite ce qui lui pose des problèmes, car bien souvent il tente des actions que beaucoup qualifieraient de téméraires. Intelligent et fin stratège, il réagit vite s'adapte a toutes le situations et se sort souvent des pires plus ou moins bien...

Citation d'Hanidril : "Si logique soient les sophismes, l'illogisme leur est inhérent!!!"

Autre citation d'Hanidril : "Ta tombe sera mon trône, tu rampera sous mon illustre postérieur pour l'éternité."

Description Physique ( 5 lignes minimum ):
1m92, 98Kg, Hanidril a des yeux gris clair perçant. La plupart des gens refusent de croiser son regard tant ils ont l'impression que leur âme est à nue sous l'intensité de ce regard. Il se rase le crane tous les jours. Sa tenue de prédilection est un pantalon noir, une tunique rouge sans manche et des couvre poignets en métal couleur or. en cas de grand froid il porte également un grand manteau de fourrure rouge lui aussi. Il porte à sa ceinture, une dague de lancer et une petite hache de combat à une main. Dans son dos pend un dai-to (katana long a deux mains, lame d'environ 1m50 qui se porte dans le dos) dont le fourreau jaune vif ne contraste en rien avec le reste de sa tenue voyante.

Pouvoir/capacité :
Excellente maitrise de ses lames. combattant chevronné. (pour la suite j'ignore si c'est possible mais je me lance) Dispose du fruit du démon Kami-Kami (cheveux). Il se refuse cependant a l'utiliser (c'est pourquoi il se rase consciencieusement le crane tout les jours) préférant compter sur ses propres capacités plutôt que sur celles que lui apporte le fruit.

Grade :
Capitaine. (Il considère qu'un homme comme lui ne peut être au service que de lui même et tant pis s'il doit être seul dans son équipage.)

Nom de l'équipage :
Kuuysei (Mort subite)

Fonction au sein de l'équipage :
Capitaine

Histoire ( 30 lignes minimum ):

Naissance et jeunesse :
Issu d'un homme et d'une femme, Hani est un bébé bien portant. Il grandit dans une ambiance familiale décadente sur l'ile de Pucci. Mère aimante, père absent du fait de son poste dans la marine. Son père bien qu'étant un officier reconnu, n'en était pas moins un mari pathétique, acerbe parfois violent. Sa mère dépérissant, restait pourtant. Elle est morte suite à une dispute avec son père qui dans un accès de colère l'avait faite passée au travers d'une fenêtre. (hrp : d'où le terme défenestré /hrp) De puis ce jour Hani nourrit une haine vengeresse malsaine envers son géniteur, qui lui avait enlevé sa seule ancre en ce monde de violence et de décadence.

La fin du père, les débuts du fils.
L'air était frais, les embruns apportaient un parfum léger de sel marin. La lune haute dans le ciel apportait assez de lumière pour voir le navire dans son ensemble voguant sur de calmes flots. Le pont était silencieux, hormis les hommes de quart, tout le monde dormait à cette heure avancée. La vigie rongée par la solitude, perchée seule sur son mât, somnolait. Le foc claquait de temps à autres au gré des changements du vent.
Un jeune garçon ne dormait pas. Il rêvait éveillé de liberté, de grande piraterie et de franche camaraderie. Tout ce qui n’existait pas sur ce navire de la marine. Impatient, il attendait l’heure prévue.
Une bonne heure avant, il grimpa jusqu’à la nacelle de la vigie. Ce dernier ouvrit un œil, reconnut le jeune mousse engagé récemment. Le jeune garçon fit mine de s’installer près de l’homme à demi assoupit. Tirant sa dague, d’un geste souple et rapide, il lui trancha la gorge. Un éclair d’incompréhension dans les yeux, l’homme mourut dans un parfait silence –si l’on omet le gargouilli du sang remontant dans la plaie laissée par la dague. L’oreille aux aguets, le mousse attendit, tendu. Quand il fut sûr que rien sur le pont n’avait été entendu ou remarqué, il alluma –signe convenu d’avance- la lanterne de la vigie au sommet du mât, et redescendit.
L’heure approchait à grande vitesse. Le jeune garçon avait une dernière chose à faire. Il se dirigea vers la cabine du capitaine. La garde a l’entrée le laissa passer. Il referma la porte derrière lui, et pris grand soin de la verrouiller en silence. S’approchant du capitaine, il tira sa dague et la prenant à l’envers, dissimula la lame le long de son avant bras. D’une voix assez forte pour tirer le capitaine de son sommeil, il dit :
-« Père ? »
-« …zzzz… »
-« Père ? »
-« Hmmm ? »
Le capitaine ouvrit les yeux, s’assit sur son lit et posa son regard sur le jeune mousse. Les reflets de la lune à travers le hublot jouaient sur son torse musclé. Des cicatrices dues à de nombreuses batailles striaient le corps du capitaine.
-« Père, je suis désolé. » Des larmes coulaient sur les joues du jeune garçon. « Je… Je n’avais pas le choix, j’ai été obligé… »
-« Han, mon fils, que ce passe-t-il ? » [/color]
[color=darkred]-« J’ai été obligé, je n’ai pas pu faire autrement, Ils m’ont obligé à le faire. »
-« Qui ? A faire quoi ? »
Entre deux sanglots il répondit :
-« A le livrer. L.. les pirates, le navire ! »
Une lueur de rage s’inscrivit dans les yeux du capitaine. Rapidement il passa sa veste d’officier de la marine, pris son sabre et s’apprêta à sortir. Il posa la main sur la poignée de la porte. Elle était verrouillée. Alors qu’il sentait une froide piqure dans son dos, il comprit. La dague dépensait désormais de sa poitrine. Dans un sursaut de désespoir il tenta de se retourner. Puis il s’écroula aux pieds de son fils. Dans un dernier soupir ses lèvres bougèrent une ultime fois.
-« Désolé. »
Mais le garçon était déjà loin. Il jubilait cet assassin, l’assassin de sa mère, son propre père était mort. Libre, il était enfin libre. Aucun remords ne le rongeait.
(Ce passage concerne le fruit du démon. Il est fait de manière à pouvoir être supprimé en cas de refus. )
Son excitation faillit lui faire oublier un dernier détail important. Un cadeau de sa mère. Un cadeau qu’elle a fait à son père. Sa mère qu’enfin il avait vengée. Vengée de son salaud de père qui l’avait trahie, humiliée, laissée pour compte et finalement tuée. Sa mère qui les avait aimés tous les deux. Qui avait tout donné pour son père, y compris sa propre vie. Ce salaud avait profité d’elle, il avait tiré tout ce qu’il en pouvait avant de s’en débarrasser. Sa mère, sa chère mère. Vengée elle l’était. Maintenant il devait trouver ce cadeau de sa mère, ce trésor convoité par tous. Ce trésor qui lui revenait à lui et à lui seul. Jamais il ne le laisserait à personne. Certainement pas à ce pirate à qui il avait livré le navire, et encore moins à son père ou à un quelconque autre officier de la marine qui ne manquerait pas de le réclamer. Il chercha dans la cabine. Frénétique, il ouvrait et fermait les diverses portes, tiroirs et commodes. Le moindre contenant y passa. Enfin il le trouva. Il savait ce qu’il lui restait à faire. Essuyant la dague souillée du sang de l’assassin de sa mère, il entreprit de couper le fruit. Portant le dernier morceau à sa bouche, il faillit s’étrangler avec, quand, dans un bruit de bois qui éclate, la porte de la cabine sauta de ses gongs et tomba. Le bruit de la bataille qui avait commencé lui parvint alors aux oreilles. Les armes qui s’entrechoquent, les cris, les râles d’agonie, tout avait un air de chaos. Le pont du navire était encombré de cadavres, les soldats de la marine débordés sous le nombre de pirates. Le pirate qui venait de détruire la porte était imposant. Il dû se baisser pour passer par l’embrasure. Il mesurait facilement plus de deux mètres vingt. Son visage halé, bardé de cicatrices, ses bras de la taille des cuisses d’un homme adulte, son immense katana à deux mains dans la main droite, et une hache dans la gauche, lui donnait un terrible air de prédateur. Une sorte de dieu de la mort. Un sourire malsain lui barrant la figure, il demanda :
-« Tu l’a trouvé ? »
Sa voix, telle une promesse de souffrances terribles était grave, sourde, d’outre-tombe presque. Tremblant le garçon répondit :
-« Oui. »
-« Donne le moi. »
Prenant son courage à deux mains, et sa dague aussi. Le jeune mousse déclara après une profonde inspiration :
-« Trop tard. Il est mien désormais. »
Dans un hurlement puissant de rage libérée, le capitaine des pirates chargea. Le jeune garçon tenta de parer le katana. Le choc des lames se propagea dans ses bras puis dans sa poitrine, lui coupant le souffle. Déséquilibré, il tomba à la renverse, lâchant sa dague. Sa chute lui permis d’éviter de justesse la hache qui s’abattait a grande vitesse vers son crâne. L’arrière de sa tête percuta le sol. Les idées brouillées, le mousse voyait arriver sa fin. Au moins lui, simple mousse, allait mourir de la main d’un puissant capitaine. Un capitaine qu’il avait admiré, à qui il avait confié sa vie et sa vengeance. Un capitaine qui lui avait apportait ce qu’il voulait. Il allait mourir pour avoir trahi cet homme remarquable. Il allait partir en paix, sa mère était vengée, et son présent en sécurité. La lame du katana, s’abattait sur lui. C’était sa fin. Il partait en paix.
Un picotement à la base de son crâne le ramena à la réalité. Surpris il sentit ses cheveux pousser d’un coup à une vitesse effarante. Ces derniers s’enroulèrent autour des membres et du cou du capitaine pirate, stoppant du même coup la course du katana à quelques centimètres de son visage. Puis sans le moindre effort apparent, la montagne de puissance en face de lui vit ses membres arrachés. Sa tête roula sur le sol de la cabine, les membres tombèrent dans un bruit mat. Des geysers de sang jaillissant de chacun des moignons du capitaine. Devant ce carnage, et surtout soulagé d’être encore en vie, le jeune garçon fut pris d’un fou rire hystérique. Une fois calmé, il se rendit compte qu’il venait de tuer un homme qu’il avait aimé plus qu’il n’avait jamais aimé son propre père. Cette fois des sanglots sincères s’échappèrent de sa gorge. A cet instant il sut que jamais plus il n’utiliserait les pouvoirs du fruit du démon. Il allait d’abord développer toutes ses capacités à leur maximum afin de devenir un combattant hors pair comme l’homme qu’il admirait et qu’il venait, dans un souffle, de tuer. Ce sera un hommage a cet homme décida-t-il. Pour honorer sa promesse et se souvenir toujours à quel homme elle le liait, il récupéra le Dai-to ainsi que la hache. Ce serait avec ces armes qu’il deviendrait le meilleur. Un jour seulement, quand il serait le meilleur, il s’autoriserait à nouveau le droit d’utiliser son autre pouvoir.
(la partie concernant le fruit du démon se termine ici )
Récupérant diverses couvertures et tentures, il en fit un tas sous lequel il se dissimula pour attendre la fin de la bataille. Sa survie comptait plus que tout sinon sa promesse ne serait jamais tenue. Il ne faisait aucun doute que les pirates allaient vaincre. Le navire servirait probablement de butin. Il attendrait que les pirates mouillent près d’une cote pour s’échapper.

Aujourd'hui :
Hani se trouve actuellement quelque part sur le Grand Line, il assiste à une vente aux enchères durant lesquelles il espère acquérir un navire a moindre coût.

Test RP: Attendre le feu vert d'un admin[b]

Test RP :

Longue.... Longue et froide nuit, vous m'obligez une fois de plus a rester dans une auberge miteuse au milieu de nulle part où quelqu'un de ma condition ne devrait jamais avoir à mettre les pieds
Douze années de ma vie sont passées depuis ce jour où, par dépit, j'ai tué les miens. Des remords je n'en ai pas. J'ai trouvé ma voie ce jour là. Tuer, tuer encore, tuer toujours plus. Le sang est mon élément. Je béni cette guerre dans laquelle je vois mon salut.
Je jette un coup d'œil autour de moi.
L'auberge bien que vaste n'avait rien de luxueux, les quelques torches qui éclairaient la pièce laissaient assez d'ombre pour servir les sombres desseins de tout les malfrats et autres personnages peu recommandable des environs.
"Jamais, me dis-je, jamais je n'aurais du faire sonner ma bourse en entrant ici pour être assis à la meilleur table. Ce qui soit dit en passant est très relatif."
Un bien piètre guerrier se battait avec un mouton de poussière. Une jeune femme menue et tremblante tentait de satisfaire les rares clients.
Un petit sourire se dessine au coin de mes lèvres. Une humaine mal vêtue toise la pauvre serveuse qui tient le comptoir. La tension est encore présente, et bien que cela passe presque inaperçu quelques mains se dirigent vers leurs armes respectives. Pourtant rien ne se passe.

La porte de la taverne s'ouvre dans les secondes qui suivent. Une jolie petite femme, pirate si j’en crois sa tenue, se tenait sur le seuil. Sur son visage on peut y lire de la surprise. Elle passa une main furtive sur sa dague. Allait-elle être le facteur déclencheur du massacre qui se profile à mesure que la soirée avance ? Non!! Elle éloigne sa main de son arme et scrute la taverne.
J'inspire profondément, il faut que je me calme. Je ne suis pas pressé, le sang coulera. Tout est une question de temps. J'ai du mal à rester de marbre. Vais-je, ce soir encore me baigner dans le sang ?
J'hésite. Semer la pagaille ici serait du plus bel effet. Voir tout ces gens tirer leurs armes pour s'entretuer. Cela serait délectable.
Sous la table mes doigts agiles commencent à jouer avec le manche de ma dague.
Mon regard croise celui de la dernière arrivée. Elle est dangereuse. Sera-t-elle de mon coté si la bataille éclate. Ses yeux toujours en action, sans cesses aux aguets, je suis sur qu'elle a compris ce que je comptais faire. Je n'arrive pas à savoir ce qu'elle pense. Je réfléchi a toute vitesse. Comment être sur?
Durant le quart de seconde ou je croise son regard, je lui fais un signe de tête. Va-t-elle répondre à ma question muette?
Répandre son sang avec celui des autres ne me dérange pas outre-mesure, mais au milieu d'une bataille avoir un allié de poids est toujours un avantage.
L'excitation due a l'anticipation du massacre qui approche inexorablement deviens douloureuse tant l'attente de sa réponse parait interminable.
Pour faire diminuer ce sentiment d'impatience, je commande un verre. Et puis stratégiquement avoir la serveuse a portée de main pour servir de bouclier vivant pourrait s'avérer utile.
Cette attente interminable me fait frissonner d'un désir presque malsain en prévision de ce qui pourrait suivre.
Une fois de plus mon regard se pose sur la jeune femme.
Cette fois, elle le soutint franchement, fouillant le fond de mes pupilles pour trouver l’essence de mon attention. D’un geste rapide, elle vérifia la présence sa dague sous sa cape, et se leva promptement.
D’un geste souple de la hanche, elle contourna sa table, la main posée sur une chaise. Elle ne lâcha pas mes yeux. Apparemment déterminée, elle marcha rapidement vers moi, et, arrivée à ma hauteur m’apostropha :

- Un problème, Sire ?

Sa voix était glaciale et son visage fermé intimait une réponse rapide. Une mèche de cheveux tomba alors ridiculement devant ses yeux.
D'un sourire aussi neutre que son ton était glacial, je finissais de la jauger. Sa manière souple et agile de se mouvoir, sa manière de réagir avec une rapidité sure. Plus je la voyais plus elle paraissait être une implacable déesse de la mort. Ai-je fait sonner l'heure de ma mort en voulant frayer avec une telle créature ? Instinctivement je passais mentalement en revu mes techniques les plus puissantes et les plus destructrices. Je souris une fois de plus. Au moins si je dois mourir j'aurais le plaisir de partir au milieu de décombres fumant et de corps mutilé.

-"Non aucun!!!"

Dans un silence à couper au couteau je formule ma phrase.

-"A vous observer, je vous crois coutumière des batailles et de la mort."

Baissant la voix et prenant un ton complice :

-"Je le sens. Vous portez cette magnifique odeur sur vous. Que pensez-vous de tout ceci?"

J'englobe alors du regard la taverne et les clients.
Toujours sans lui laisser le temps de répondre je reprends mon monologue :

-"Pour ma part j'y vois une magnifique occasion de ne pas perdre la main en attendant la prochaine fois."

Je lui souris, puis me tait. Je suis prêt. Que je vive ou que je meurs, j'aurais vécu heureux. J'aurais vécu en pirate, je serais mort en combattant. Pour ma gloire et celle de ma lignée!!!
Je ne la lâche pas des yeux guettant la moindre de ses réactions.

Elle remonta sa mèche de cheveux fins d’un geste troublé. Elle se pencha par dessus la table, ses paumes plaquées contre le bois usé. Elle tendit son visage tout près de celui de l’inconnu, et, articula calmement :

- Je ne suis pas un monstre. Détrompez-vous, Sire.

Sûre de son effet, elle cracha ces paroles :

- Mais sachez que si il arrive quoique ce soit, je serais la première à verser vos tripes à terre.

Elle se redressa, et, la tête penchée, ajouta avec une moue insolente :

- Si vous en avez, bien sûr.

Elle mit fin à la conversation d’un ton sec et empressé, traduisant son mal être :

- Sur ce, je suis harassée. Adieu.

Elle me tourna rapidement le dos, et se dirigea d’un pas vif vers la porte de la taverne.
Je la regardais s'éloigner, percuter quelqu'un, discuter avec une autre s'assoir a une table.
J'hésitais. J'hésitais entre la fureur et l'exultation. La fureur l'emporta : Mon sang se mit à bouillir. Pas de tripes? Moi? Pour qui se prend-elle? Cette simple petite phrase avait eu son effet. L'avait-elle souhaité ? Je n'en sais rien. Je m'en moque.

J'explose de rire. Un rire hystérique. Un rire brutal. Les clients me regardent. Qu'importe. Je me lève. Je ne vois qu'elle, je la regarde fixement. Je me dirige vers la sortie de la taverne sans un mot, juste mes yeux rivés sur elle. Je lui lance un grand sourire. Je ne sais pas si elle l'a vue. Je ne m'arrête pas, je continue ma route vers la sortie. Passant a sa hauteur, sans ralentir, je murmure :

-"Pour cette insolence qui m'a tellement plu et pour vous donner une chance de voir la couleur de mes tripes : Sortez!!!"

Passant la porte, l'espace d'un instant je lève les yeux vers le ciel. Puis je lance la bombe remplis de poudre noire loin à l’intérieur. Les murs de l'auberge sont-ils solides ou bien l’explosion va-t-elle anéantir cette insulte. Sans attendre de savoir ni même regarder derrière moi, je m'enfonce dans la nuit.

Un coin de mon esprit s'égare. A-t-elle suivit mon conseil ? Je souris. Peu importe. Si elle est morte c'est qu'elle était trop faible pour vivre. Je me surprends à me parler à haute voix.

-"Dommage, c'est rare que je rencontre quelqu'un qui m'aura fait bien rire ne serait-ce qu'une fois."

Pris d'un doute je m'arrête. La nuit m'enveloppe de son sombre manteau. Je me retourne et j'attends.

-Va-t-elle sortir?


Je souris, Elle m'a écouté! Elle est sortie.

Dans les secondes qui suivent, beaucoup sortent. Certain chancelant, d'autre en meilleur état. Plusieurs se font aider. Mon sourire ne me quitte pas, Elle me cherche du regard, je le sens. Je le sais!!! Elle est la devant l'auberge. Ses yeux perçant fouillent les ombres. Elle ne me voit pas?

Je souris. Alors je vais me montrer.

Je regarde l'auberge. Devrais-je dire le tombeau ? Je hausse les épaules mentalement. Qu'importe. Un rire s'échappe de ma gorge. Devenir un instant aussi lumineux que la brève idée qui m'a traversé l'esprit. Ce genre d'humour cynique me sera toujours agréable...

Maintenant je suis presque sur qu'Elle m'a vue. D'autre aussi d'ailleurs.

Par précaution je dégage mon Dai-to de son sautoir. Je recule d'un pas ou deux puis me décale doucement sur la gauche. Je sens Son regard sur moi. Ou peut-être est-ce une impression ?
Elle essaie de s'éclipser. Je La suis du regard. Je ne La quitte pas un instant. Va-t-Elle fuir?
Elle continue de se déplacer. Je La suis ? Oui c'est une solution valable.
La distance entre Elle et moi diminue rapidement. Je n'avance pourtant pas si vite ? Est-ce Elle qui vient vers moi ? Peut être suis-je plus rapide que je ne le pense!!!

Elle a changé de direction. Elle se rue vers une bataille rangé contre des marines qui alertés par des villageois sont venus pour ramener l’ordre. Que dois-je faire. Elle est sortie de l'auberge indemne comme je l'avais espéré et maintenant voila qu'Elle se rue dans une bataille déséquilibré!!! Je ne peux laisser faire ça. Je devrais La tuer sur le champ pour me faire autant attendre. Je dois me calmer. Je me calme. Peu importe le temps, Je finirais par La croiser à nouveau. Elle reviendra vers moi. Je ne peux me montrer maintenant, les risques sont trop grands. La protéger dans l'ombre, à distance, jusqu'à notre prochaine rencontre? Trop contraignant. Je Lui éviterais le pire durant cette bataille au moins puisque je suis là.

A moi même dans un murmure :

-"Allez y petit insectes insignifiant, essayer de lui faire du mal. Vous tomberez raide mort à Ses pieds avant même d'avoir pensé à L'effleurer..."

Je me retiens de hurler en fonçant tête baissé dans la bataille. La rapidité d'exécution et la discrétion sont mes atouts. Rien ni personne ne pourra L'approcher. Pas Elle.

Pas maintenant!!!

J’ouvre les yeux. Souvenir captivant. Assis a ma table, je regarde autour de moi. Les enchères n’ont pas commencées. Fermant a nouveau les yeux je replonge dans ma mémoire.

Bien six mois après voila que je la retrouve. Elle est la en contrebat. Trop près pour ne rien risquer, trop loin pour bien entendre. Juste assez pour La voir!!!
Une ébauche de rictus se forme sur mon visage

Mon rictus disparait, un soupir profond s'échappe entre mes lèvres. Pathétique!!!
Je hausse les épaules.
Mon regard se pose sur Elle. Pourquoi m'obsède-t-Elle ? Qu'a-t-Elle de plus que tous ces abrutis qui attendent péniblement l'heure de leur mort. Pourquoi Son regard m'hypnotise-t-il autant? Pourquoi L'ai-je prévenue dans la taverne. Pourquoi Lui avoir donné une chance de plus de vivre ? Pourquoi MOI je L'ai aidé ?
Plus j'y pense, plus les questions sont nombreuses. La logique, la raison, le froid calcul. Rien de tout ça n'apporte une réponse acceptable.
Pourquoi je ne pars pas ? Je dois le faire. Je le sais. Je le sens.

Mon regard est toujours posé sur Elle, plus brulant que jamais. Un coin dans mon esprit s'étonne même que Son sang ne ce soit pas mis à bouillir. Encore une chose d'irrationnelle se dit un autre coin de mon esprit.

Je dois partir. Mes jambes bouge l'une après l'autre. Un pas, deux. Mon regard croise Sa silhouette qui se découpe sur le fond de flamme. Mes jambes sont lourdes. Un pas de plus ? Impossible.

Autant L’affronter.

D'un seul coup tout redeviens normal. Mes jambes sont plus légères, ma vision s'éclaircit, la logique redeviens logique. Le monde tourne rond à nouveau.

Est-ce la perspective d'un affrontement? Un combat sanglant et violent?
Est-ce parce que je sais que je vais La revoir ?
Je sais que la seconde raison est la bonne. Je ne sais pas pourquoi, mais je le sais. J'essaie de le nier. De me mentir. Rien n'y fait. J'ai un besoin viscéral de la revoir, de comprendre ce qui m'obsède chez Elle. J'ai besoin de savoir.

Mes jambes bouge. Il est facile de faire un pas, puis un autre. Je vais dans leur direction. Je m'approche d'Elle. Mes jambes me portent si légèrement. Une petite voix me rappelle à l'ordre. Je passe en revue le panel des armes que je porte. Dans quelques secondes tout peut basculer dans le chaos le plus total. Tout dépend d'Elle et de ceux qui l'accompagne maintenant.

L'ombre m'enveloppe encore. Un pas de plus. J'entre dans le cercle de lumière crée par e feu de camp. Je pose mon regard sur chacun d'entre eux. Un sourire fugace passe sur mon visage quand mes yeux tombent sur elle.

J'écarte les bras, comme si je croisai de vieux amis que j'allais chaleureusement saluer.

- "Bonsoir, Bonsoir!!!"

Un sourire radieux illumine mon visage. L'ai-je un peu forcé sur le départ ? Certainement. Mais Maintenant Elle m'a vu. Je n'ai plus d'échappatoire. Malgré le calme apparent que j'affiche, tout en moi bout, tout mes sens sont en alerte. Boucherie sanglante ou pas ? La question reste en suspend dans mon esprit durant les interminables instants qui suivent mon entrée.

- "Qui es-tu ?"

Je pose mes yeux sur la pointe de l'arme qu’Elle dirige vers moi, je soupire. Après un haussement d'épaule, je prends la parole :

- "Qui suis-je? C'est une question qui mérite réflexion."

Je prends quelque seconde pour faire semblant de réfléchir.

[color=darkblue]- " Je suis un homme, de sexe masculin, s'il est besoin de préciser. Je suis un ardent pirate. Je suis ce que je veux être. Je suis aussi ce que vous voulez que je sois."

J'incline légèrement la tête.

- " Je suis Hani. Pour vous servir."

Puis avec un sourire j'ajoute :

- "Si cela sert aussi mes intérêts."

- "Pourquoi?"

Sa voix, glaciale certes mais avec tant d’interrogations contenue dans un simple mot.
Cette simple question me fait frissonner.

- "Parce que..."

Je ne sais que répondre d'autre. Je n'ai moi même pas d'autre explication. Je tente à toute vitesse de trouver une explication valable.

- "Parce que je suis moi. Parce que vous m'intriguez. Parce que je me reconnais quand je vous vois. Parce que vous êtes vous!!!"

Un instant je me demande comment être compréhensible.

- "Je ne saurais le dire. C'est comme ça. Ce ne saurais être autrement. Je pourrais vous poser cette question aussi. Pourquoi?"

Je hausse les épaules dans un signe d'incompréhension.

- "Je peux vous simplifier la réponse si vous préférez."

Je me tourne un instant vers ses compagnons de route actuels Ils ont les mains sur leurs armes mais ne semble pas presser d’en découdre. Un bon point. Je lève un sourcil en cherchant mes mots. Mon regard se repose sur Elle.

- "Pourquoi ne pas me tuer maintenant?"
- "Pourquoi hésiter alors qu'aux yeux des gens je suis un monstre?"
- "Pourquoi êtes-vous là, alors que vous me saviez pas loin?"
- "Pourquoi me demander 'Pourquoi'?"
- "A toutes ces réponses et à bien d'autres encore je ne saurais vous répondre."

Un sourire fugace illumine mon visage une fraction de seconde.

- "A vrai dire les réponses vous importent à vous. Moi je n'en ai que faire."

Je La regarde intensément.

- "Une seule réponse m'intéresse : Pourquoi vous?"

Mon regard se fait brulant, inquisiteur, en quête d'une réponse impossible.

-« Vendu !!! »
J’ouvre les yeux. Les enchères ont commencées. Je me renseigne rapidement. Le navire que je convoitais vient d’être cédé. Et à un prix que je n’aurais pas pu mettre. Aucun regret. Je me lève et m’en vais.

Je te laisse te lancer dans ton test RP. Je n'ai malheureusement pas le temps de lire ton histoire, donc je jugerai l'ensemble une fois que cela sera fait ^^

Voilà c'est fait

Pour le fruit je m'en doutais, mais comme on dit : "qui ne tente rien n'a rien!!!"

Pour le reste j'en prends note, et j'y remédierais demain soir. Là, il est tard je vais au lit pour être en forme au boulot demain

Maître du Jeu sait pas a écrit:
Autre chose tu le dis expert en armes, mais où a-t-il appris à se battre ? Un pirate ? De même, comment a-t-il survécu entre ses 12 ans et ses 25 ans ? Qu'a-t-il fait de sa vie ? Je ne te demande pas de révéler tous les mystères de ton personnage, mais seulement de nous en donner un aperçu.

A toute ces questions, une seule et unique réponse se trouvant dans mon test RP :

J'ai trouvé ma voie ce jour là. Tuer, tuer encore, tuer toujours plus. Le sang est mon élément. Je béni cette guerre dans laquelle je vois mon salut.

Donc les suites de combat répétées, dont il est toujours sortit vainqueur (la preuve en est il respire encore ), ont forgées, affutées et affinées ses talents latents en matière de combat. Ce qui donne au final un style épuré, efficace et mortel. le but n'est pas d'être tout gentil une arme a la main ni de faire beau ou classe le but c'est de tuer avant d'être ne serait-ce que blessé.

Il a donc passé ces jeunes années a se battre et a chercher querelle (ce qui n'est pas dit c'est pourquoi tout à fait entre nous et de manière hrp, le combat est une sorte d'exutoire sans laquelle il devient complètement instable (le test rp le prouve sa "folie" croissante, elle va crescendo jusqu'à la bataille contre la patrouille. L'ellipse qui suit tronque le texte au moment de la bataille pour deux raisons : l'intérêt de l'histoire était de montrer une partie de sa personnalité, et que je m'amuse a écrire et je m'amuse plus quand il est en mode cinglé ... en plus ses techniques n'ont pas besoin d'apparaitre dans ce texte public )

une sorte de contraire du berseker qui redevient normal en combat!!!
voila voila

Tiens compte de ce qu'a dis le maître avant moi si ce n'est déjà fait et essaye d'égayer un peu ton post rp par de la couleur (pour les dialogues notamment).

Préviens une fois que c'est fait pour ta validation !

Couleur Ok
Explications demandées : voir l'avant avant dernier post (celui qui contient les quote)!!!

si besoin d'autre explications faites signe

Ton texte reste trop floue encore sur son histoire que pour atteindre le niveau 4, tu donnes des explications par çi par là mais sans réelle attache forte.

Pour moi ta fiche vaut un niveau 3, attend malheureusement la confirmation d'un autre guide de jeu pour déterminer le vote final.

le floue sur l'histoire est la pour une simple raison : le passé d'un personnage le forge et en fait ce qu'il devient en grande partie. Je n'aime l'idée que mon personnage soit limité par son histoire. Écrire, inventer et réinventer est la raison du rp. Instaurer une limite à l'imagination et à l'invention n'est pas quelque chose que je ferais sur mon personnage. c'est pourquoi, son histoire comble la plupart des détails, et ceux que l'histoire ne comble pas le test rp le fait, mais dans les deux cas toujours de manière implicite afin de ne pas encombrer le futur du personnage.

je serais navré que ma vision des chose ne vaille qu'un niveau 3 car cela détruirait mon personnage le niveau 4 étant requis pour un natif du grand line. Ceci dit je ne m'opposerais pas à votre décision, je me contente d'exposer mon opinion.

Non mais ton personnage doit avoir une histoire fixe, tu ne peux pas un jour lui inventer un trait de caractère et dire " ah bah il aura eu peur d'une araignée à 3 ans ainsi je justifie sa phobie ".

Ton personnage a un vécu qui doit rester fixe et inchangé, tu ne pourras intervenir sur son avenir, mettre une limite dès le départ qui pourra varier en fonction de ses rencontres en jeu c'est ça aussi le jeu de rôle.

Je pense Hani que ce que veux dire trésor c'est que ce qui est demandé est de se débrouiller malgré les contraintes. Faire une histoire complète ne veut pas forcément dire révéler tout le personnage. Le talent se trouve dans la capacité à trouver des compromis, à réinventer son personnage au fur et à mesure. Mais ce n'est qu'un avis personnel.

Je suis d'accord avec ça excepté sur le fait de " réinventer " ton personnage, son passé est acquis tu ne peux pas le changer, tu peux juste le faire évoluer comme dans la vraie vie.

Par réinventer je voulais dire évoluer, je me suis légèrement mal exprimé. En tout cas Hani, il n'y a rien de plus sain que le boulot, alors bonne chance.

Petit up ^^ Hani ?